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| Chronique du jeudi 18 mars 2021 :le marché de l'emploi et les jeunes diplômés | |
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aigle gouvernant Membre d'élite
Nombre de messages : 747 Age : 67 Localisation : gand (belgique) Langue : français ,nl,anglais,allemand Emploi/loisirs : pensionné ,multiples Date d'inscription : 22/11/2020
| Sujet: Chronique du jeudi 18 mars 2021 :le marché de l'emploi et les jeunes diplômés Dim 14 Mar 2021, 5:45 am | |
| CHRONIQUE DU JEUDI 18 MARS 2021 : le monde du travail et les jeunes diplômés Bonjour à toutes et tous , vous parents qui avez des enfants en fin d’études supérieures ,le stress augmente de trouver un job équivalent aux études supérieures de vos enfants , quel est actuellement en pleine épidémie le marché du travail en 2021 ?En 2021, l'économie belge devrait renouer avec une croissance de 4,1 % (contre 6,5 % estimé en septembre). Quant à l'emploi intérieur, il devrait diminuer de 37 000 personnes sur l'ensemble des deux années.-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Le Bureau du Plan et la Banque nationale s’accordent pour prévoir, qu’à politique inchangée, l’emploi progressera de quelque 125 000 personnes d’ici 2021. Cela marque toutefois un net ralentissement par rapport aux créations nettes enregistrées ces dernières années. De 2014 à 2018, ce n’est en effet pas moins d’un quart de millions de personnes qui ont trouvé un emploi. Dans ce contexte, le taux de chômage, qui diminue de façon soutenue depuis la fin de 2015, s’est établi à 6 % en 2018, le plus bas niveau enregistré depuis le milieu des années 1970. Selon les projections, il devrait se stabiliser à 5,7 % d’ici 2021.Le taux d’emploi des 20-64 ans a bénéficié de cette évolution, mais à 69,7%, il est toujours inférieur à la moyenne européenne qui est de 73,1%. Il devrait atteindre 71 % en 2020, et resterait donc en deçà de l’objectif de 73,2% fixé par la Belgique dans le cadre de la stratégie EU2020. La Flandre, qui s’était fixée un objectif de 76 %, devrait l’atteindre, le taux d’emploi y est actuellement de 74,6 % ; en Wallonie il est de 64,7 % et de 61,4 % à Bruxelles. Ces disparités régionales sont également marquées au niveau du chômage. Bien qu’il se soit réduit significativement dans chacune des trois Régions du pays et de manière plus conséquente à Bruxelles et en Wallonie qu’en Flandre, des écarts demeurent. La Région flamande affichait un taux de chômage de 3,4 % en 2018, en Région wallonne il est de 8,4 % et de 13,2 % à Bruxelles. Si l’on peut désormais parler de chômage frictionnel dans le nord du pays, il reste de nature plus structurelle dans les deux autres Régions.L’inventaire que le Conseil a réalisé des mesures prises par les différents niveaux de pouvoir pour répondre notamment à ses recommandations montre que d'importantes réformes (assurance chômage, régimes de départ anticipé, formation des salaires, organisation du travail, etc.) ont été mises en œuvre par les gouvernements précédents. Elles ne constituent cependant pas un aboutissement. La dynamique de transformation des institutions du marché du travail doit se poursuivre, voire s’accélérer pour répondre aux défis qui s’accumulent.Afin de maintenir la dynamique forte du marché du travail, la poursuite des politiques incitant à la création d’emploi et à l’activation des demandeurs d’emploi est nécessaire. La mise et le maintien à l’emploi d’un plus grand nombre de personnes sont indispensables, d’une part, en soutien à notre système de sécurité sociale dans un contexte de vieillissement de la population et, d’autre part, car l’emploi permet une intégration sociale et une réduction des risques de pauvreté.À 68,6%, le taux de participation au marché du travail des 15-64 ans est faible. Notre pays n’atteint pas le niveau des pays de comparaison. Ce constat se confirme pour chacune des trois Régions du pays. Certains groupes de la population sont particulièrement concernés. Il s’agit des ressortissants hors Union Européenne, des personnes âgées de 55 ans ou plus, des jeunes, des femmes et, de manière transversale, des personnes faiblement éduquées. Afin de pouvoir agir sur chacun des groupes à risque, en vue d’augmenter la participation de manière générale, le Conseil a décidé d’analyser cette problématique dans son prochain rapport thématique.Si le dynamisme des créations d’emploi de ces dernières années a renforcé les tensions sur le marché du travail, les difficultés d’appariement entre offre et demande de main-d’œuvre sont également dues à des phénomènes structurels, tels que le manque de mobilité au sein du pays, les conditions de travail (horaires, déplacements, charge de travail, etc.) en deçà des attentes des demandeurs d’emploi ou encore le manque d’incitants financiers à l’emploi, surtout pour les niveaux de salaire les plus faibles ou pour les travailleurs plus âgés. Un autre facteur structurel important est l’inadéquation entre les compétences requises par les entreprises et celles des travailleurs potentiels.La demande pour des profils plus qualifiés ne fera que s’amplifier avec la numérisation de l’économie. Elle impose d’investir davantage dans l’éducation des générations futures, mais aussi dans la formation des personnes actuellement sur le marché du travail.Le système éducatif doit s’adapter à ces évolutions. Les écoles doivent disposer d’outils technologiques modernes et les enseignants doivent accompagner ces apprentissages. Le Conseil appelle à réduire drastiquement le taux de décrochage scolaire, c’est-à-dire le nombre de personnes qui quittent le système éducatif sans disposer d’un diplôme de l’enseignement secondaire. Il est aussi impératif d’aiguiller les étudiants vers les filières porteuses en communiquant sur les débouchés et les perspectives de rémunération offertes par les différentes orientations des études.Une fois sortis du système scolaire, les (potentiels) travailleurs doivent continuer à se former pour assurer leur employabilité selon le principe de l’apprentissage tout au long de la vie. Or, une écrasante majorité de la population ne s’inscrit pas dans cette logique. En 2016, 80% des 25 à 64 ans indiquaient ne pas avoir suivi de formation parce qu’ils ne le souhaitaient pas. Une revalorisation de l’image de la formation apparaît à tout le moins indispensable.Une économie dynamique et prospère ne peut se construire sans le soutien d’un marché du travail efficace, susceptible de mobiliser une main-d’œuvre compétente en veillant à la qualité des emplois. La rapidité et la profondeur des mutations en cours imposent une agilité accrue, tant des entreprises que des travailleurs. Les carrières sont de moins en moins linéaires, les reconversions ne doivent plus être vues comme des accidents, mais comme des étapes normales d’une carrière. Cette transformation ne sera acceptée que si elle s’accompagne d’une politique de sécurisation des parcours professionnels. La couverture sociale au travers de l’assurance chômage en constitue le socle, mais elle doit être complétée par une ambitieuse politique de formation continue et de validation des compétences, pas seulement pour les demandeurs d’emploi, mais pour tous les travailleurs, qu’ils soient salariés ou indépendants. La responsabilité de cette démarche doit être partagée entre travailleurs, employeurs et pouvoirs publics.--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 37 000 postes en moins ! Et combien d’emplois perdus ? Coronavirus: 100.000 emplois perdus en Belgique d’ici l’automne 2021!En 2020, le PIB belge est en effet attendu en chute de 6,7%, une baisse inédite depuis la Seconde guerre mondiale, les deux confinements décidés pour ralentir la progression du virus ayant paralysé en partie l’économie du Plat pays. La crise due au coronavirus risque de causer la perte de 100.000 emplois en Belgique entre le début 2020 et l’automne 2021, selon les dernières prévisions économiques de la Banque nationale de Belgique (BNB) publiées lundi. Cent mille emplois perdus, c’est grave mais cela reste très limité par rapport à l’ampleur de la chute du produit intérieur brut», a commenté le gouverneur de la Banque nationale de Belgique, Pierre Wunsch. En 2020, le PIB belge est en effet attendu en chute de 6,7%, une baisse inédite depuis la Seconde guerre mondiale, les deux confinements décidés pour ralentir la progression du virus ayant paralysé en partie l’économie du Plat pays.Le gouverneur souligne cependant l’efficacité des «très bonnes» mesures économiques, monétaires et prudentielles prises par les différentes autorités belges et européennes face à la crise sanitaire et qui ont permis d’amortir le choc. «Sans toutes ces mesures, on avait rendez-vous avec une crise qui aurait ressemblé aux années 30. Finalement, la crise actuelle ne sera pas pire que certaines fortes récessions comme la crise pétrolière ou la crise financière de 2008-2009 », estime le gouverneur.La BNB ne cache toutefois pas qu’en raison des vastes mesures de soutien adoptées ces derniers temps, une partie de l’économie belge se trouve « dans un état de coma artificiel ». La grosse incertitude demeure sur ce que l’on trouvera, à terme, lorsqu’on « ouvrira le couvercle de la casserole », c’est-à-dire au moment où il sera mis progressivement un terme aux mesures de soutien.------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Quel futur pour les jeunes en 2021 ?La jeunesse serait le moment où se dessine notre rapport au monde, à l’amitié, à l’amour, à la politique et où se font des expériences, qui parce qu’elles sont les premières, nous marquent d’une manière spéciale. Que va donc signifier avoir eu 20 ans, un peu moins ou un peu plus, au moment où une pandémie a transformé le quotidien de toute la société et pendant lequel l’organisation des études a été totalement bouleversée - et dont découlera une crise économique dont les plus fragiles, parmi lesquels les jeunes entrant dans la vie active, paieront le prix fort ?Dans un pays où les diplômes obtenus entre 18 et 25 ans sont décisifs, les étudiants d’aujourd’hui porteront-ils les stigmates de cette époque ? Et la manière dont ils envisagent l’avenir, individuellement et collectivement, va-t-elle s’en trouver définitivement transformée ? D’ailleurs, parler de l’avenir devrait-il faire partie de l’enseignement ? Nous entendrons que la question est aujourd’hui posée.Nous parlerons donc d’avenir en ce début d’année avec la sociologue de l’éducation et maître de conférences à l'Université de Picardie-Jules Verne Annabelle Allouch et la psychiatre et cheffe de service au Relais Étudiants-Lycéens de Paris à la Fondation Santé des Etudiants de France Dominique Monchablon, et nous nous demanderons au passage si être optimiste est encore envisageable en 2021 et ce qui peut encore s’inventer comme rapport à l’avenir et comme éducation avec et malgré les difficultés liées à la pandémie. Vous entendrez également les interventions pré-enregistrées d'Alice Raybaud, journaliste pour la rubrique Campus du Monde et du journaliste Benjamin Leclercq.Un âge sensibleLes étudiants sont dans une période de construction qui les rend doublement fragiles face à l'incertitude du moment. - Citation :
- Dans une periode marquée par l'incertitude, le fait d’être jeune ne peut qu’amplifier cette incertitude, on est moins armé en tant que jeune adulte ou adulte en devenir. Annabelle Allouch
- Citation :
- A ces âges on est dans un moment de construction de soi, c’est le temps des premières experiences et c’est d’autant plus déceptif quand tout se met en pause, les projets de vie, les rencontres, une insertion professionnelle. Alice Raybaud
Réécouter Alain Fuchs : "Il est urgent de mieux prendre en compte la santé mentale des étudiants" 18 MINAlain Fuchs : "Il est urgent de mieux prendre en compte la santé mentale des étudiants"Angoisse et projections de la société Il y a quelque chose de l’ordre de la projection de la société de l’angoisse sur les jeunes explique Annabelle Allouch. - Citation :
- Il y a une forte charge projective de la part des adultes, des parents, des enseignants sur les etudiants. Il y a un investissement très fort sur la jeunesse. Dominique Monchablon
- Citation :
- Le point de départ de ma recherche sur l’angoisse c’est parcoursup, j’ai vu émerger l’angoisse des élèves et de leurs parents face à ce nouvel algorithme. Annabelle Allouch
Réécouter Génération Covid, génération perdue ? 8 MINDe l'anxiété à la dépression Au deuxième confinement on relève une nette tendance à la démotivation voire à la dépression. - Citation :
- Durant le premier confinement la modalité globale a été plutôt l’anxiété alors que dans le deuxième on a relevé une baisse de l’anxiété mais une augmentation du découragement, des troubles du sommeil, qui ressemblent plus à un fléchissement dépressif. Dominique Monchablon
- Citation :
- Le premier confinement a généré une forme de perplexité et beaucoup de stress, un sentiment de délaissement aussi parfois, avec le deuxième confinement les étudiants ont le sentiment qu’ils seront les derniers à retourner en cours quand les parents retournent parfois travailler et que les frères et soeurs sont à l’ecole. Alice Raybaud
- Citation :
- Le nombre de suicide a diminué pendant le premier confinement car il y a eu une restructuration du lien familial qui s'est malheureusement depuis relâché. Dominique Monchablon
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- Citation :
- Quels sont les métiers en pénurie ?[size=16][size=16]ALORS QUE LE TAUX DE CHÔMAGE EN BELGIQUE FLIRTE AVEC LES 8,5% EN BELGIQUE DEPUIS LE DÉBUT DE L’ANNÉE, CERTAINES ENTREPRISES N’ARRIVENT PAS À ENGAGER.[/size][/size]
[size=10][size=10]Voilà un paradoxe que la Belgique connait depuis quelques années : le chômage est en progression depuis deux ans (source : Eurostat) et pourtant certaines entreprises n’arrivent pas à engager car elles ne trouvent pas les profils adéquats. Les soudeurs, bouchers, électromécaniciens, menuisiers, les ascensoristes, les installateurs de gaz, les armuriers ou encore les analystes programmeurs sont ainsi des profils recherchés par des entrepreneurs.[/size][/size]Parmi les raisons qui expliquent cette pénurie se trouve la perception que l’on a de l’enseignement professionnel. En effet, si cet enseignement permettra souvent à l’étudiant de trouver du travail plus rapidement et plus facilement que quelqu’un qui est passé par l’université, on continue à dévaloriser cet apprentissage et à le percevoir comme une voie de garage.La conséquence de ce dénigrement de la filière professionnelle : les entreprises ne trouvent plus de personnel qualifié. La dernière enquête de ManpowerGroup (réalisée en octobre 2012) annonçait que 27% des employeurs belges faisaient face à des pénuries de main d’oeuvre et 63% des entreprises technologiques éprouvaient la même sensation. Dans ce dernier secteur, trois profils étaient principalement recherché selon Agoria : les informaticiens, les ingénieurs civils et industriels et les techniciens.Pour faire face à ce problème, plusieurs entreprises ont donc décidé de former en interne leurs ouvriers et employés afin de trouver une solution à la pénurie.Pour connaitre la liste des métiers en pénurie, vous pouvez vous tourner vers Métiers.be.Voilà donc un aperçu du marché de l’emploi pour les jeunes diplômés sortant des écoles supérieures ,et plus vos études auront été importantes plus vous aurez de chance de trouver un job ! Bonne journée à toutes et tous et particulièrement aux parents avec des jeunes diplômés !Erwin | |
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