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 La chronique du mercredi 14 avril 2021 : social ,asocial

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aigle gouvernant
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aigle gouvernant


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La chronique du mercredi 14 avril 2021 : social ,asocial  Empty
MessageSujet: La chronique du mercredi 14 avril 2021 : social ,asocial    La chronique du mercredi 14 avril 2021 : social ,asocial  EmptyMer 14 Avr 2021, 7:04 am

Le cercle des lumières Wallonie et Flandre (héritier du siècle des lumières )
Comité de rédaction : Erwin Vandendaele de Ledeberg (c/o Président )
Inge Van Overschoot ( Voorziter vlaanderen)
Harald von Steffenhagen : rédacteur germanophone cantons de l’est
Eleonore Dupuis : ( France )
Will Gevers : documentaliste et layout
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Grâce au travail de notre team en profondeur ,nous dépassons aujourd’hui la barre des 120 .000 lecteurs , 121.654 LECTEURS ce jour , nous lisent dans les 3 langues nationales de notre si beau pays , merci à Inge (Flandre) et Harald ( Eupen et Malmédy) !
Les chiffres changent et donc cela bouge !
Merci à vous lecteurs , bedankt lezers , Vielen Dank, Leser !


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Les nouvelles en bref ,demain ,nouveau comité de concertation :
Autoriser a ouvrir les terrasses des cafés et restaurants !
Non pour l’instant aux voyages à l’étranger et particulièrement en France (niveaux de contaminations maximum) , les patates belges de nos agriculteurs belges vers la poubelle car trop chères ! Un scandale , à quand une taxation sur les exportations à prix trop bas , stop à cette mondialisation absurde ! Et donc aussi au changement climatique dû à cette mondialisation ! Les rendez-vous pour le commerce de détail , un flop total ! Des chercheurs de l’Ucl , ont fait une découverte majeure contre le covid et cancer ! L’intégrine béta 1 , vecteur de gène (pour les initiés ) , pour les non scientifiques , voir wikipedia , merci !


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Social , associal , les antagonismes


Relatif à un groupe d'individus (êtres humains) considéré comme un tout (société), et aux rapports de ces individus entre eux.
Qui n'est pas adapté à la vie sociale, s'y oppose.


En sociologie, dans les théories de lutte des classes, un antagonisme social est le phénomène par lequel deux classes sociales viennent à s'opposer en raison de leurs intérêts divergents. Plus généralement, un antagonisme est une situation dans laquelle deux phénomènes ou leurs conséquences s'opposent dans leurs effets. L'idée d'antagonisme est opposée à celle de synergie, dans laquelle divers phénomènes conjuguent leurs effets. Il est reconnue que l'antagonisme peut exister entre diverses catégories sociales, nous ne devrions pas essayer de tout expliquer par la dualité bourgeoisie-prolétariat bien qu'il puisse sembler être le facteur déterminant Pour choisir l'exemple le plus caractéristique de cette dualité que l'histoire pourrait offrir à celle-là dont l'expérience a été décisive pour établir la doctrine qui lui doit sa cristallisation, la composition sociale et professionnelle des individus qui ont participé à l'insurrection de juin 1848 réserve une certaine surprise. Considérons d'abord la barricade Dans la garde nationale étaient des employeurs employés des commerçants commerçants intellectuels membres de les classes professionnelles mais aussi de nombreux travailleurs dépendants. Dans la garde mobile étaient de jeunes ouvriers parisiens. Dans l'armée était la jeune paysannerie. Par contre les ouvriers manuels qu'ils soient employeurs ou salariés majoritairement d'origine provinciale peuvent se rendre à Paris soit pour gravir leur échelle sociale soit pour échapper à la perte de leurs six positions professionnelles les accords fondés sur la détermination des salaires se sont multipliés depuis février et tandis que les employeurs tentent de libérer leurs travailleurs arrêtés, la violence a constamment dominé entre locataires et propriétaires et concernant ces derniers leurs témoignages et dénonciations équivalaient à condamner la lutte entre les travailleurs et les commerçants uid l'hostilité réciproque entre la ville et la campagne le conflit entre les différentes générations, la tension entre les individus entre les classes constituait de nombreuses contradictions sous-jacentes à l'opposition entre la bourgeoisie et le prolétariat qui prit le caractère d'antagonisme déclaré en 1848 à l'occasion de la répression dirigée spécialement contre les salariés qui effectuaient un travail manuel.


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L'insociable sociabilité est une thèse du philosophe Emmanuel Kant, exposée dans Idée d'une histoire universelle d'un point de vue cosmopolitique. D'après celle-ci, l'homme serait un être antagoniste dans son rapport à autrui : à la fois sociable et insociable. Selon Kant, cet antagonisme serait le moyen employé par la nature pour mener à son terme le développement complet des dispositions humaines.
Dans un premier temps, Kant identifie en l'homme une tendance à s'associer, « parce que dans un tel état il se sent plus qu'homme ». D'un autre côté, il perçoit également en lui un penchant égoïste à s'isoler, pour tout régenter selon son désir. Kant avance alors l'idée selon laquelle cet antagonisme est à l'origine du développement des talents humains. Pour lui, l'insociabilité humaine conduit l'homme à souhaiter dominer son semblable, en savoir plus que lui, détenir plus que lui, etc. Comme les hommes ne peuvent vivre les uns sans les autres, tout en ne pouvant se supporter mutuellement, apparaît un climat de rivalité incessante d'où émergent les sciences et les arts – toute la culture, en somme – comme sublimation des pulsions insociables.
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Le nouveau coronavirus ne s’attaque pas uniquement à nos organismes. Les mesures sanitaires prises pour lutter contre la pandémie ont aussi des effets sur nos interactions sociales.
Entre les périodes de confinement total, la distanciation physique et le concept de bulle sociale, la façon dont nous interagissons change et pourrait même être modifiée à long terme. Pour mieux comprendre le phénomène, une étude a été lancée en Australie. Marlee Bower, spécialiste de la solitude à l’Université de Sydney, et Roger Patulny, sociologue à l’Université de Wollongong, étudient les relations sociales de 2 000 Australiens depuis le début de la pandémie. Les premiers résultats indiquent déjà que des changements de comportement dus à la pandémie sont à l’œuvre.

Recentrer ses relations sur « l’essentiel »

Le premier effet de la pandémie, on s’en doute, est la réduction en taille du cercle social. Ce changement quantitatif s’accompagne d’une modification qualitative. On observe ainsi un recentrage des relations sur des « sous-groupes très particuliers ». C’est le cas de Karen Lamb, statisticienne écossaise installée à Melbourne, qui raconte à la BBC comment le Covid a renforcé sa relation avec Amy, une amie d’enfance. Avant le confinement : les deux femmes se parlaient 4 ou 5 fois par an. Depuis, elles s’appellent tous les jeudis à horaire fixe. Et elles se demandent pourquoi elles n’ont pas fait ça plus tôt.
Ce retour à « l’essentiel » est également mis en lumière par le sociologue François Dupuy qui a étudié la façon dont les Français et Françaises ont vécu le confinement. Lors d’un webinar organisé par EDHEC Online, il évoquait notamment un renforcement des liens au sein de la famille élargie – les cousins au premier degré – pendant cette période. Ce ralentissement – et parfois arrêt – de la mobilité à cause de la situation sanitaire illustre la prééminence de la proximité géographique dans les relations habituelles. « Lorsque les interactions sociales migrent en ligne, seulement certains types de relations semblent survivre, explique Marlee Bower à la BBC. Ce sont des relations où les points communs sont plus forts que partager le même travail ou le même loisir. » En tant de crise mondiale, les amis d’enfance ou la famille deviennent des valeurs sociales refuge.

Nous avons aussi besoin du superflu

Malheureusement, se concentrer sur l’essentiel et renforcer ses liens les plus forts ne protège pas du sentiment de solitude. L’étude australienne montre que nous avons aussi besoin de toutes les petites interactions sociales du quotidien. Karen décrit ainsi le manque qu’elle a ressenti de ne plus pouvoir discuter avec certaines personnes de son entourage. Parmi elles : une amie de la chorale dont elle n’est pas suffisamment proche pour proposer un Zoom en tête-à-tête, mais dont les papotages hebdomadaires se sont révélés importants. Ça n’a l’air de rien mais ça peut peser lourd sur le mental. À ce propos, Roger Patulny, co-auteur de l’étude, évoque un « risque d’effritement du réseau social sans ces petites interactions qui aident à se connecter aux autres. »

Des impacts à long termes ?

Le Covid-19 va-t-il faire de nous des asociaux enfermés dans une bulle sociale réduite au minimum ? Pas la peine de paniquer. La pandémie fonctionne plus comme un accélérateur de tendance qu’un déclencheur. Marlee Bower fait référence à une étude britannique qui montre que les personnes qui souffraient de solitude avant le Covid-10 ont plus de risque de se sentir encore plus seules. Pour les autres, aucun changement durable n’est observé. Spécialiste du sujet, Michelle Lim, parie elle aussi sur des conséquences ponctuelles. Elle affirme qu’il est dans la nature humaine de se tourner vers le groupe social et pointe du doigt le fait que la plupart des entorses au confinement avaient pour objectif d’aller rendre visite à des amis ou sa famille.
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Coronavirus : sommes-nous tous en train de devenir nosophobes ?
Ma grand-mère a souvent le nez qui coule. Mais ce soir-là, au téléphone, elle renifle un peu plus que d’habitude. « Ne t’inquiète pas, anticipe-t‑elle, c’est juste un rhume. » Ça ne me rassure pas, cela pourrait tout aussi bien être un des symptômes du Covid-19. Je commence donc l’interrogatoire. De la fièvre ? Non. Tu tousses ? Non. Tu n’as pas perdu l’odorat, le goût ? Non plus. Le fait que je m’improvise médecin l’agace passablement et, en plus, il faut qu’elle allume son poêle à bois. Les nuits sont de plus en plus fraîches dans son petit village auvergnat. Avant de raccrocher, elle m’implore tout de même de ne pas devenir nosophobe, « ça va devenir compliqué avec l’hiver qui arrive » La nosophobie, c’est, selon la définition du Larousse, la crainte exagérée d’attraper une maladie en particulier. La crise sanitaire que nous vivons nous pousse à une hypervigilance, nécessaire pour limiter la propagation du virus, mais peut nous faire oublier que le Covid-19 partage les symptômes de la grippe, de la gastro-entérite ou de la bronchiolite, principales maladies virales de l’hiver.
Quelques clics permettent d’en savoir plus sur cette phobie, également appelée syndrome de l’étudiant en médecine. L’étudiant, souvent en première année de fac, va faire le rapprochement entre ses propres symptômes et les caractéristiques des maladies qu’il étudie. Or, depuis plusieurs mois, à la manière de ces étudiants en médecine, nous nous levons et nous nous couchons avec le Covid-19. Il est omniprésent.



Donc , nous vivons une époque associale , hélas !


Bon courage à toutes et tous


Erwin
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