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| Alexandre DEL VALLE dénonce le nazisme vert [VINCENT] | |
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Stans Fondateur
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| Sujet: Alexandre DEL VALLE dénonce le nazisme vert [VINCENT] Ven 05 Mai 2006, 12:37 pm | |
| Alexandre DEL VALLE dénonce le nazisme vert - Citation :
- Je vous présente le site du géopolitologue français Alexandre DEL VALLE, qui, selon moi, figure parmi les meilleurs spécialistes de l'islamisme et... des ETATS-UNIS.
Ce chercheur dénonce le "nazisme vert" des islamistes, sans toutefois ménager la politique américaine, dont il stigmatise le double jeu et l'hégémonisme. Je vous recommande la synthèse de ses études les plus récentes.
http://www.alexandredelvalle.com/index.php
Le Totalitarisme Islamiste à l’assaut des démocraties Un an après le 11 septembre 2001 : un bilan accablant - Le «Totalitarisme du IIIème type »
Depuis la catastrophe sans précédent du 11 septembre, l’on a jamais autant parlé, en Occident, de l’« islamisme » et de la religion musulmane en général. On a pourtant jamais été autant désinformé sur la nature réelle de l’idéologie qui a motivé les Kamikazes d’Allah à frapper en plein cœur le leader du monde occidental. Les uns ont refusé par principe d’assembler les termes d’islam et de terrorisme, préférant parler de « chaos » ou « menace terroriste » et dénonçant une politisation de l’islam qui pervertirait l’essence de cette « religion d’amour ». Les autres ont expliqué que l’islamisme est au contraire un « intégrisme » religieux comme les intégrismes juif et chrétien, et que le monde islamique finira bien par « évoluer et se moderniser comme nous ». Pratiquant la politique de l’Autruche, les différents analystes ou autres « orientalistes » ont en fait été incapables de prendre la mesure de la nouvelle menace totalitaire qui plane sur l’Occident et les démocraties. Car le Totalitarisme islamiste est en réalité bien pire qu’un simple « intégrisme religieux : il s’agit d’une « idéologie de destruction de masse », d’un impérialisme guerrier à prétention spirituelle. Un fanatisme religieux multiplié par la volonté de revanche du monde islamique « humilié » par la colonisation, comme jadis l’Allemagne « humiliée » par le Traité de Versailles. Bref, un Totalitarisme théocratique et anti-occidental d’un genre nouveau. Le premier qui n’ait pas été accouché par « les Blancs » mais qui vienne du Tiersmonde. Après le Totalitarisme Rouge, fondé sur la lutte des Classes, et le Brun, fondé sur la lutte des Races, l’Occident doit affronter cette fois-ci le Totalitarisme Vert, fondé sur la lutte des Religions et des Civilisations, notamment le Sud contre le Nord. En apparence, seulement, ce IIIème Totalitarisme est plus faible que les deux premiers : il n’est pas réellement incarné dans un Etat totalitaire unique, il ne possède pas d’arsenal nucléaire massif, même si Ben Laden prétend que le Pakistan, c’est la « bombe nucléaire de l’islam ». Mais il considère trois de ses atouts comme un signe d’élection divine : une démographie conquérante, les plus grandes réserves de pétrole du monde, et une détermination sans limites qui pousse « les Islamikazes » à « préférer la mort à la vie ». Le Totalitarisme Vert sera peut être encore plus difficile à éradiquer que les deux précédents.
L’aveuglement des démocraties occidentales face au nouveau « Nazisme Vert »
Mais les démocraties pluralistes et les sociétés ouvertes sont-elles préparées à affronter un ennemi qui a comme meilleur allié les valeurs mêmes des démocraties occidentales : liberté de circulation, d’expression et de conscience. Car c’est en totale liberté, au nom même du « droit à la différence » et du multiculturalisme, si bien analysé par Giovanni Sartori, que progresse insidieusement en Europe et aux Etats-Unis l’idéologie haineuse du Totalitarisme islamiste. Comme pour les Totalitarismes précédents, les Ben Laden, Khomeiny et autres leaders islamistes ont pourtant annoncé la couleur : l’objectif final n’est autre que la destruction de l’Occident « judéo-maçonnique » et « croisé ».
Comme le Nazisme, l’islamisme est intrinsèquement antisémite, judéophobe, plutôt, mais également anti-chrétien et contre tout ce qui n’est pas islamiste, à commencer par les « mauvais musulmans » occidentalisés, premières victimes des foudres du Jihad. L’islamisme est foncièrement intolérant et raciste. Un racisme à base religieuse et non ethnique, certes, mais un racisme tout de même, drapé, qui plus est, d’une légitimité théologique, donc bien plus difficile à combattre. Comme le Nazisme, le Totalitarisme Vert relègue le Reste de l’Humanité non-musulmane dans la catégorie des « sous-hommes », préparant ainsi une « nouvelle solution finale ». Nouvelle solution finale des Juifs, qui trouve sa justification à travers la stigmatisation de l’Etat « fasciste » d’Israël, dont les Juifs du monde entiers sont solidaires. Ici, les Islamistes ont comme meilleurs alliés les milieux antisionistes radicaux d’extrême-gauche ou même d’extrême-droite, qui masquent en leur antisémitisme absolu derrière un progressisme antisioniste. Mais l’Islamisme ambitionne également d’aboutir à une "nouvelle solution finale de l’Occident » dans son ensemble, en vertu de cet autre syllogisme infernal : « l’Occident chrétien » est coupable des Croisades, de la Colonisation, du Sionisme et de l’impérialisme, donc responsable de tous les maux dont souffrent les nations arabo-musulmanes « humiliées », donc l’Occident doit payer en disparaissant sous les coups de butoirs de l’islamisme revanchard ou en se soumettant à l’Ordre Islamiste International en marche… Là aussi, les Totalitaires d’Allah trouvent sur leur chemin maints compagnons de route européens, adeptes de la repentance et d’une « mauvaise conscience » suicidaire qui les poussent à envisager la conquête éventuelle de l’Occident par le Totalitarisme Islamiste comme une rédemption expiatoire. Cet ouvrage a donc également l’ambition d’étudier les causes et origines de la pulsion auto-flagellatrice de l’Occident, pulsion mortuaire qui explique les processus incapacitants et inhibiteurs connus sous le nom de terrorisme intellectuel ou de « politiquement correct ». « L’islamiquement correct » et l’islamophilie radicale que dénonce l’auteur, parce qu’elles empêchent les Occidentaux de désigner sans faux semblants le Nouveau Totalitarisme Vert, n’en sont que les ultimes versions islamisées.
La victoire posthume de Ben Laden et la faiblesse des Démocraties
En frappant au cœur l’Amérique, leader de l’ensemble infernal « judéo-croisé » (al Yahoud wal Salibiyoun), Ben Laden avait pour objectif de terrifier l’Ouest et montrer à la face de la terre que Seuls les Cavaliers d’Allah ont eu le courage de défier l’Hyperpuissance en dépit d’inévitables représailles. Or, la défaite des Talibans était de toute façons programmée des juin 2001 par l’Administration américaine. Al Qaïda n’avait plus rien à perdre. L’organisation de Ben Laden n’a d’ailleurs pas tant perdu que cela. Sur ses 15 000 membres opérationnels, seuls quelques centaines ont réellement été arrêtés. Les autres se sont éclipsé dès novembre 2001 au Cachemire, dans le Golfe, en Tchétchènie et dans les Balkans, à une heure de Rome… Ils combattant en ce moment même pour d’autres Jihad. Quant aux financiers de l’organisation, ils sont toujours confortablement installés dans leurs bureaux du Golfe… ou de Genève ! Mais, surtout, les vrais coupables idéologiques du 11 septembre, les religieux wahhabites et les imams des Frères musulmans, la plus importante organisation islamiste mondiale, continuent de prêcher leur haine anti-chrétienne et anti-juive partout dans le monde y compris dans de nombreuses mosquées des Etats-Unis et d’Europe.
Dans cet essai, l’auteur a non seulement voulu examiner les stratégies de propagande des Islamistes, fondées sur le prosélytisme et la subversion des valeurs des sociétés démocratiques (multiculturalisme, pluralisme, liberté d’expression, etc), mais il dresse un impressionnant état des lieux des réseaux islamistes en Occident, de la France, à l’Italie, la Grande Bretagne, ou la Belgique en passant par les Etats-Unis. Le bilan est accablant. On y on constate avec effroi que nombre d’associations islamiques « respectables » et reconnues sont en réalité contrôlées par des Etats ou des organisations islamistes étrangers. Ces « grands pôles du Totalitarisme islamiste » : Frères musulmans, Tabligh, Jamaà, Pakistan, Wahhabisme saoudien, Iran, etc, dont l’action et les réseaux sont passés au crible, ont pour objectif géopolitique prioritaire d’empêcher le processus d’intégration des minorités musulmanes issues de l’immigration. Leur optique finale consiste à conquérir l’Occident à partir de ces minorités puis d’œuvrer à l’islamisation progressive des sociétés ouvertes. D’où l’importance capitale de réussir la pleine intégration des immigrés et d’empêcher les Islamistes de contrôler l’islam occidental. Pris en tenailles entre les desseins hégémoniques des pôles de l’islamisme et la compromission des sociétés démocratiques, les Musulmans d’Europe et des Etats-Unis, majoritairement modérés et pacifiques, sont les premières victimes du Totalitarisme islamiste qui les poursuit jusque sur la terre de naissance des démocraties libérales. Pour eux, le communautarisme et le multiculturalisme dévoyé est un piège dans lequel les Islamistes escomptent les enfermer en suscitant un sentiment de persécution et de revanche destiné à les couper du monde infidèle environnant. L’apartheid volontaire. Pour les femmes et les démocrates musulmans, qui ont cru pouvoir échapper au foulard et à l’obscurantisme en s’installant en Europe, les succès remportés par les Islamistes aux termes de revendications communautaires constituent une véritable trahison.
Mais le suicide de l’Occident ne s’arrête pas là. La plupart des Terroristes qui ont ensanglanté Manhattan ou les rues de Paris ont été formés, accueillis, diplômés en Occident. Le père de la révolution islamiste planétaire, l’ayatollah Khomeiny, organisa la chute du Shah et envoya ses appels au jihad depuis la France (Neuple-le-Château). Mieux, la quasi totalité des leaders islamistes anti-occidentaux du monde entier, de Hassan al Tourabbi du Soudan, au chef du Jihad islamique égyptien, Abdelrahmane, commanditaire du premier attentat du World Trade Center en 1993 (qui bénéficia d’une « green card » et prêchait ouvertement sa haine des Etats-Unis dans les mosquées de Brooklin alors que les polices égyptiennes le recherchaient…), en passant par le leader de l’opposition islamiste tunisienne, Rachid Ghannouchi, « réfugié politique » à Londres, ont trouvé asile dans les démocraties occidentales. Certains adeptes des Talibans et de Ben Laden sont même des citoyens américains, comme John Walker, retrouvé dans les rangs d’Al Qaïda en octobre 2001 pendant l’opération Liberté immuable, ou même Français, comme Zaccharias Moussaoui, premier inculpé et vingtième membre présumé du commando de Manhattan. La générosité et l’ouverture du Monde Libre, qui accueille ses propres ennemis, est d’un certain point de vue la marque suprême de la tolérance et de l’humanisme. Mais les attentats de Manhattan, tout comme le retournement de l’ayatollah Khomeiny ou Oussama Ben Laden contre leurs anciens alliés français ou américains, auraient dû servir de leçons : avec le Totalitarisme, qu’il soit rouge, brun, ou vert, toute compromission, fut-ce au nom du pacifisme, constitue une irrésistible incitation à poursuivre la guerre. Car le Totalitarisme méprise les valeurs nobles, de tolérance et d’humanisme, dont il est le premier à se servir. Il ne respecte que la force. Hitler, Lénine et Staline, qui se moquaient des « idiots utiles », ont montré l’exemple.
La question posée par Karl Popper, dans La Démocratie et ses ennemis, n’a jamais été aussi actuelle qu’aujourd’hui. Comme en 1938, les démocraties peuvent faire deux choix. Celui de Munich ou celui de la Résistance au Totalitarisme. Car l’Occident ne le sait peut être toujours pas, mais il est en guerre. Ou plutôt, le Totalitarisme Vert lui a déclaré la guerre. Faudra-t-il attendre d’autres 11 septembre pour que le Monde Libre comprenne qu’il ne doit pas accorder de Liberté aux Ennemis de la Liberté ? Que la Démocratie et la Liberté sont des trésors d’une extrême fragilité, à défendre chaque jour et qu’elles ont de réels Ennemis y compris en leur sein ? | |
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