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| La franc-maçonnerie est-elle une secte ? | |
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La franc-maçonnerie est-elle une secte ? | Oui | | 17% | [ 1 ] | Non | | 67% | [ 4 ] | Sans opinion | | 16% | [ 1 ] |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: La franc-maçonnerie est-elle une secte ? Jeu 11 Mai 2006, 10:26 pm | |
| La F.:M.:, les sociétés secrètes et les religions - Citation :
- S'il a été beaucoup glosé au sujet de la franc-maçonnerie quant à savoir si sa forme actuelle, dite spéculative , est issue ou non des compagnons qui contribuèrent à l'édification des cathédrales ou s'il faut en chercher ailleurs les origines, force nous est de constater qu'elle est fortement imprégnée d'orientalisme égyptien et de judaïsme . Cela incite le chercheur à approfondir les choses et à se demander si la franc-maçonnerie ne serait en fait que la partie visible de plusieurs sociétés bien plus secrètes et plus anciennes que ce que la franc-maçonnerie, toutes obédiences confondues, veut bien nous faire croire ?
Autre fait intriguant : pourquoi cette opposition toujours vivace entre l'Église catholique romaine et la franc-maçonnerie alors que cette dernière se montre nettement moins agressive vis-à-vis des églises issues du protestantisme et des autres religions monothéistes en s'abstenant de reprocher aux intégristes de ces religions leurs intransigeances qui dépassent de loin celles du catholicisme post conciliaire ? Si jadis les francs-maçons furent excommuniés du fait de leur appartenance, que risquent-ils encore de nos jours ? Il en est de même de la disparition de tout danger lié à la présence de régimes totalitaires de type fasciste ou communiste même s'il faut constater que l'ex président du Chili, Salvador Allende et son généralissime, Augusto Pinochet, étaient "frères" d'une même loge de Santiago avant que le second ne renverse et fasse assassiner le premier lors d'un coup d'attentat militaire en septembre 1973 . Selon certaines rumeurs, tous les maçons ne furent pas persécutés durant les périodes dites "néfastes" pour la franc-maçonnerie tout comme il a été dit que tous les Templiers ne furent pas tous tués par les sbires de Philippe IV le Bel et que nombre de groupes "clandestins" survécurent sous une autre dénomination dans d'autres pays européens . Les Cathares subirent d'ailleurs, quelques décades auparavant, le même sort que les Templiers lors de la "Croisade des Albigeois" mais là, c'étaient les Templiers qui combattaient aux côtés de l'Église et de la royauté en vue d'exterminer un groupe taxé d'hérésie (les Templiers seront plus tard persécutés pour le même motif officiel ). Les Cathares et les Templiers avaient manifestement un point commun : leurs relations plutôt amicales avec les civilisations juives et musulmanes. Les premiers en tant que voisins des musulmans qui gouvernaient la Péninsule ibérique, les seconds après avoir combattus en Terre Sainte dans le cadre des huit croisades de 1096 à 1270 (les Templiers durent se replier en Europe après la chute du Royaume latin de Jérusalem en 1291 ). La fréquentation des Juifs et des musulmans ne fut pas toujours inamicale , loin s'en faut et il n'est pas interdit de croire qu'il y eut plusieurs tentatives de syncrétisme entre les trois religions issues du monothéisme prêché par Abraham, ce qui permit à l'Église catholique romaine de recopier nombre d'ouvrages d'origine gréco-romaine dont on aurait perdu la trace lors des heures sombres du Haut Moyen-Age . L'antagonisme entre le christianisme et les mouvements hérétiques ne pourrait être qu'une façade destinée à occulter des connaissances hermétiques par rapport au profane et à asseoir l'autorité catholique du Pape dans la partie occidentale de l'Europe et celle des patriarches orthodoxes dans sa partie orientale et proche-orientale. Seules les factions catholiques et orthodoxes du christianisme se combattirent mais ce combat est en réalité un combat d'influence suite à la scission, intervenue au 7ième siècle, de l'Empire romain : les orthodoxes ne voulant tout simplement pas se plier à l'autorité du Pape romain . Ces branches rivales du christianisme ayant conservé, à quelques détails près, la même théologie : de nos jours, un protestant diverge plus d'un catholique au point de vue cultuel tout en étant très proche d'un point de vue culturel tandis qu'un orthodoxe sera très proche d'un catholique au niveau théologique et se distinguera au niveau de sa mentalité qui ressemble davantage à celle des orientaux au Sud et à celle des slaves de la Grèce à la Russie . Les catholiques se différencient donc par l'existence d'une véritable hiérarchie religieuse de type pyramidale dont la base est constituée par les prêtres et le sommet par le Pape qui règne sans partage tant sur la foi des fidèles (les "Canons" de l'Église) que sur la partie temporelle de l'Église (règles à suivre pour le clergé et gestion de l'État du Vatican et de ses dépendances ). Cette hiérarchie cléricale existe également chez les musulmans chiites qui, eux, sont minoritaires au sein du monde islamique . Si la franc-maçonnerie, dénonce régulièrement le cléricalisme catholique, les loges anglo-saxonnes ont, parmi leurs affiliés, pas mal de protestants pratiquants qui ne s'en cachent d'ailleurs pas. Selon certains dires, l'Église des Saints de Jésus-Christ des Derniers Jours, dénomination officielle des mormons, serait une fusion entre le christianisme des premiers temps et la franc-maçonnerie. Les temples mormons ressemblent parfois à s'y méprendre aux temples maçons aux Étas-Unis d'Amérique et la liturgie mormone fait référence aux lévites et à Melchisédeck avec tout un côté ésotérique connu d'une poignée d'initiés . Malgré tout, les mormons ne semblent nullement être en froid avec l'Église catholique puisque cette dernière leur a largement ouvert les presbytères de ses églises afin de permettre aux mormons le microfilmage des actes de baptêmes, de mariage et de sépulture consignés dans les registres paroissiaux non encore versés dans les archives étatiques . Par contre, les mormons rencontrent plus de réticences avec les orthodoxes sans parler du manque total de collaboration avec les Juifs et les musulmans . Tout permet de croire qu'il existe bon nombre de liens officieux et bien enracinés entre des mouvements philosophiques et religieux qui se sont pourtant officiellement combattus au court des siècles, tant sur le plan des idées que de façon guerrière ou inquisitoriale . Prenons cette fois les trois religions monothéistes : le christianisme est la continuation du judaïsme et pourtant les Juifs et les musulmans partagent beaucoup d'interdits religieux dont l'origine remonterait à Moïse tandis que les chrétiens s'en distancièrent à tel point que la majorité des Juifs a toujours considéré les chrétiens comme des apostats et des sectateurs d'un "traître" nommé Jésus dont la mère, Marie, aurait eu une liaison avec un légionnaire romain, père naturel de Jésus . Sur ce point précis, les musulmans vénèrent Marie, glorifient sa virginité et font de Jésus un prophète à l'instar de tous ceux qui l'ont précédé , Mahomet étant le dernier et le plus grand des prophètes à vénérer d'une lignée débutant par Abraham . Beaucoup de points communs et de divergences donc et peu d'innovations malgré tout car les trois grandes religions monothéistes sont toutes issues de divers peuples d'origine sémitique . Le judaïsme restera fortement ancré au concept de "race" juive (on est Juif par sa mère et très rarement suite à une conversion) tandis que le christianisme et l'islam auront très vite des prétentions universalistes (tout comme la franc-maçonnerie), prosélitiques, antiracistes et expansionnistes. Après la destruction du Temple de Jérusalem en l'an 70 par les troupes de Titus , les Juifs furent entraînés dans la deuxième "Diaspora" de leur histoire. Beaucoup migrèrent vers la partie Sud du Bassin méditerranéen (à Alexandrie , la Cyrénaïque, le Maghreb) et vers … Rome où le christianisme commençait déjà à s'y implanter suite à l'ostracisme dont ils avaient été victimes en Palestine . Rome, hormis les Romains païens , devint un terrain d'affrontement entre Juifs et "Gentils" (c'est-à-dire des Juifs et des non juifs, les "Gentils", convertis au christianisme), certains Juifs allant jusqu'à dénoncer des chrétiens aux Romains en les accusant de fomenter des complots contrer l'autorité des empereurs . Le martyr des chrétiens dura près de trois siècles avec, il est vrai, des périodes d'accalmie avant que l'empereur Constantin décréta que le christianisme devienne une religion d'État en l'an 313 de notre ère . L'Église triomphante dirigeait désormais l'Empire romain avec des empereurs de plus en plus dégénérés et ce jusqu'à la scission de l'Empire entre l'Occident et l'Orient. Les papes virent leur puissance s'accroître et bien des comptes furent réglés avec les Juifs accusés d'être des déicides . L'antisémitisme était né en Europe chrétienne et ce sentiment ne disparaîtra jamais malgré l'Holocauste nazi de 1933 à 1945. Cet antisémitisme contaminera même le monde musulman après la création de l'État d'Israël (on préférera toutefois l'utilisation du terme d'antisionisme). Jadis, la franc-maçonnerie comptait beaucoup de Juifs de tendance "libérale" (ou officiellement convertis au catholicisme) et de protestants parmi ses membres (au début, il était mal vu de se targuer d'agnosticisme pour en faire partie, les tendances schismatiques ne sont apparues que plus tard au sein de la franc-maçonnerie lors de la scission entre la Grande Loge, qui ne rejette pas systématiquement l'appartenance personnelle à un mouvement religieux, et le Grand Orient, plus sectaire et antireligieux dans son ensemble). La Grande Loge, d'origine anglo-saxonne, est la branche la plus ancienne de la franc-maçonnerie tandis que le Grand Orient, né en France peu avant la Révolution française a une histoire moins longue et un développement dirigé vers les pays de la mouvance latine (c'est justement dans ces pays que le catholicisme romain était le mieux implanté, la Roumanie exceptée). La franc-maçonnerie semble donc faire preuve d'une virulence accrue dès lors qu'elle se trouve en "concurrence" avec des fractions religieuses chrétiennes liées à la papauté romaine. L'excommunication qui frappa temporairement la franc-maçonnerie peut-elle fournir une explication suffisante à cet antagonisme ? Il est vrai que le fait d'être excommunié faisait d'un chrétien un véritable paria indigne même d'être enterré en "terre chrétienne", or, certains francs-maçons pensaient qu'il leur était possible de cumuler l'éducation religieuse héritée de leurs ancêtres et une remise en question de certaines idées reçues de leur époque. Peut-être est-il également vrai que l'Église de Rome voulait conserver les prérogatives qu'elle avait conservées malgré la quasi séparation de l'Église et de l'État intervenue lors de la Réforme (certains États s'étaient éloignés de l'influence romaine bien avant la Réforme). Un fait étonnant cependant, il a été dit que la Loge P2 se serait implantée dans la Curie romaine lors du pontificat de Paul VI, allant jusqu'à recruter des cardinaux et autres dignitaires de l'Église. Ce qui est troublant, c'est que cette même loge a été à l'origine, avec l'aide de la Maffia, du plus grand scandale qui faillit détruire l'autorité de l'Église : la faillite de la banque Ambrosiano, celle-là même qui alimentait les finances du Vatican alors entre les mains de l'archevêque new-yorkais fils d'immigrés lithuaniens : Marcinkus. Certains iront jusqu'à prétendre que ce dernier aurait comploté pour que le nouveau pape Jean-Paul I meure de façon … prématurée (après 33 jours de règne). | |
| | | Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Re: La franc-maçonnerie est-elle une secte ? Jeu 11 Mai 2006, 10:31 pm | |
| - Citation :
- Son successeur, Jean-Paul II semble avoir décidé de mettre sous le boisseau nombre de réformes issues du Concile de Vatican II et fit incarcérer, dans la plus grande discrétion, Marcinkus dans l'unique cellule pénitentiaire de l'État du Vatican. Depuis lors, il s'est appuyé de plus en plus ouvertement sur l'Opus Dei , pendant ultra catholique de la franc-maçonnerie, au détriment de l'Ordre des Jésuite accusé de gauchisme . Le Vatican ne reconnu jamais officiellement l'État hébreux d'Israël mais bien la Palestine majoritairement islamique et accessoirement chrétienne. Jean-Paul II, grand randonneur mondial , mit des années avant de franchir le Tibre pour visiter la grande synagogue de Rome ! Il y a fort à parier que ce revirement du Vatican ravivera les tensions avec la franc-maçonnerie peu avare de critiques concernant la politique "réactionnaire" de Jean-Paul II en matière de contraception et de célibat des prêtres . D'où les présomptions que l'on pourrait avoir quant à une "manipulation" de la franc-maçonnerie par des mouvements kabbalistes. Ceci expliquerait le décorum judaïsant des temples maçonniques où les allusions à Hiram et au Roi Salomon sont monnaie courante. Combien de maçons connaissent-ils réellement l'ésotérisme de la Bible ? Cette connaissance n'est elle l'apanage que de quelques rares initiés ? Les détenteurs de grades élevés sont-ils réellement des initiés ou plutôt des amateurs de gloriole voire des gens en quête de relations en tous genres ? Par contre, les kabbalistes sont des gens qui se distinguent par leur habillement modeste (on est loin des magnifiques tenues d'apparat des maçons) dont leur existence est consacrée à l'étude et à l'interprétation de la Bible jadis révélée au peuple juif par "YHVH" (ou Yahvé) dont les paroles sont un trésor inestimable offert au seul peuple juif. Les livres saints juifs ne pouvant être modifiés d'un seul iota sous peine d'apostat, cette règle étant suivie au pied de la lettre dans la partie juive de la Palestine à tel point que Jésus fut condamné à mort pour avoir tenu des propos "sacrilèges" par ses pairs siégeant au Sanhédrin de Jérusalem un certain jeudi soir précédant la fête de la Pâque juive qui correspondait cette année là avec le jour sacré du Sabbat. Le Sanhédrin ne put tolérer qu'un Juif nommé Jésus se mit à critiquer les responsables de la théocratie juive qui imposait l'acceptation sans faille des préceptes de la Torah. Le discours de Jésus faisait l'effet d'un tremblement de terre susceptible d'ébranler les fondations du Temple et de mettre à mal le pouvoir des prêtres, ou Lévites (les pseudochrétiens que sont les mormons ont leurs "lévites" mais rappelons que le mormonisme pourrait être un syncrétisme entre, d'une part, le judéo-christianisme et, d'autre part, la franc-maçonnerie). Il fallait donc éliminer Jésus mais il était devenu tellement populaire parmi les humbles et les persécutés qu'il fallu recourir à une ruse : faire croire (ou imposer l'idée) au procurateur romain de l'époque, Ponce Pilate, que Jésus cherchait à comploter contre l'autorité romaine en la personne de César Tibère. Il était évident qu'un tel "crime" ne pouvait demeurer impuni même si Ponce Pilate (et ses proches) éprouvait de la sympathie pour Jésus sur qui le piège s'était refermé (peut-être avec son assentiment ?). Jésus ressuscité (?) en "Christ" transmit son pouvoir temporel à Simon dit "Pierre " qui deviendra le premier pape d'une suite ininterrompue bien que certains pensent que Jésus fut adroitement épargné par les Romains et qu'il fini ses jours en Inde avec sa mère, Marie et quelques proches (quoiqu'il en soit, Jésus réussit à fonder une des religions les plus importantes que le monde ait connu à ce jour).
Après cet épisode qui marqua de façon indélébile notre devenir, Ponce Pilate fut rappelé à Rome vers l'an 36 et il aurait fini ses jours en Gaule Méridionale (tout comme Marie dite de "Magdalena" et Joseph d'Arimatie ). Bizarrement, c'est aux marches de l'Empire romain que le christianisme se développa le mieux avant de s'implanter durablement au sein même cet empire, deux siècles plus tard. En effet, les églises les plus anciennes sont celles d'Ethiopie , d'Egypte , d'Arménie , de Perse , d'Inde et des Gaules (la France sera plus tard surnommée la "Fille aînée de l'Église"). Il apparaît donc aux yeux de l'initié que les différentes religions monothéistes auxquelles ont peut ajouter l'hindouisme, le bouddhisme, le shintoïsme, les animistes et une foule de sectes forment un même creuset religieux. Ce sont cependant ces différentes religions qui attisent la majorité des guerres qui dévastent la planète depuis la nuit des temps. Il a y donc urgence pour que cessent les antagonismes issus des religions : l'idéal serait l'instauration d'une et une seule mondiale mais on est hélas loin de la coupe aux lèvres ! Cette religion ne pouvant être une quelconque religion actuelle qui aurait écrasé les autres et là on pourrait se rapprocher d'un certain déisme préconisé par les révolutionnaires français en 1792 . Ce concept de déisme était d'ailleurs largement répandu dans certaines loges afin de ne pas créer d'antagonisme entre les esprits religieux et les agnostiques ou les athées. Là, on pourrait déceler un rôle positif dans la franc-maçonnerie quoiqu'il n'est toujours pas interdit de penser que cette idée puisse avoir germé dans des cénacles autrement plus hermétiques que la franc-maçonnerie qui a de plus en plus pignon sur rue malgré son côté "discret". Malraux disait que le 21ième siècle serait soit religieux soit n'existerait plus et tout porte à penser qu'il avait raison car le peuple a besoin de croire en "quelque chose" même si c'est de façon confuse ou superficielle . Les temps ne sont pas encore venus pour dire à ce peuple que Dieu peut exister sans les béquilles des religions : on peut être croyant sans devoir se plier à des actes cultuels mais seuls quelques grands initiés le savent aujourd'hui. Les mystères de la création de l'Univers ne nous sont à peine connus et nous avons encore du mal à vivre dans nos quatre dimensions dès lors qu'il en existe bien d'autres pouvant nous ouvrir des portes sur des univers inconnus et autrement plus merveilleux que le notre . Lorsque nous serons arrivés à ce stade, nous aurons découvert l'identité de Dieu et nous pourrons nous passer de religion et de pensées philosophiques absconses. Le tout, c'est de savoir comment quitter nos quatre dimensions pour partir à la conquête des suivantes ? Est-ce notre "enveloppe charnelle" qui nous tient prisonnier des quatre dimensions synonymes de mortalité et de non contrôle de la dimension temporelle ? Faut-il croire les bouddhistes et les sectateurs d'autres religions prônant la coexistence d'un "corps astral" qui ne serait pas uniquement lié aux dimensions que nous connaissons ? La mort serait-elle une "re-naissance" vers d'autres univers ? Même les trois religions monothéistes font allusion à une âme , sorte d'intermédiaire entre notre corps, mortel, et l'esprit divin . C'est cette âme qui, après notre mort , irait soit au "Paradis" , soit en "Enfer" et ce pour l'éternité . Parfois, la mort est considérée comme un "repos" quasi éternel en attendant le jour de la "Résurrection des Morts", le repos en question n'étant ensuite ressenti que comme une infime fraction de temps face à l'immortalité qui suit le "Jugement Dernier" . Plus prosaïquement, les trois religions monothéistes prétendent que le monde adamique a été créé il y a près de 6.000 ans (selon les calendriers juif et … maçonnique). Pris à la lettre, le lecteur a l'impression de lire un conte pour enfants ou pour personnes naïves. La Genèse semble être truffée de non-sens, de contrevérités, d'inepties en attendant les autres livres bibliques dont certains récits ne devraient pas être mis entre les mains de n'importe qui et surtout pas des enfants (crimes, adultères, incestes, onanisme, mises en esclavage, guerres, colères, jalousies et vengeances de YHVH, etc.). Revenons au premier des livres de la Bible : la Genèse. YHVH est d'abord appelé Yahvé, puis Yahvé-Dieu, il est une fois unique et une fois pluriel, d'abord masculin puis à la fois masculin et féminin ! Il est aussi décrit comme un Elohim (au masculin ou au pluriel), c'est-à-dire comme quelqu'un "descendu" du Ciel en compagnie d'autres élohims (les anges et les archanges ?) qui s'accoupleront plus tard avec les femmes des hommes (non issus d'Adam que l'on prétend être le premier homme! Si les "autres" étaient des "hommes", Adam aurait-il été le premier des "surhommes"?). YHVH aurait tout créé (ou recréé ?) sur Terre avant de créer, à son image, Adam, le premier d'une longue lignée qui ne serait pas procréé par la voie naturelle? Adam serait une sorte de Golem à qui YHVH aurait insufflé le souffle de la vie (en le "tirant" de la glaise et en lui mettant une "âme" dans le corps). Cette façon de créer un être vivant ressemble fort aux techniques actuelles de clonage (cela expliquerait qu'Adam soit à l'image de son Créateur). Tel quel, Adam était soit asexué soit androgyne ou hermaphrodite et YHVH a décidé qu'Adam serait le premier mâle de sa lignée et qu'il fallait créer une femme, nommée Eve (le Mère) à partir du corps d'Adam et non à partir de celui de YHVH (pourquoi Lui était-il impossible de la faire?). D'autre part, les élohims qui accompagnaient Yahvé étaient, selon la tradition, de "bons" anges tandis que les "mauvais" anges ou "anges déchus" (du verbe déchoir, tomber) représentaient le tiers des anges qui étaient initialement tous bons et qui accompagnaient tous Yahvé avant que les "mauvais" anges (les futurs "démons") ne se mutinent (?) en suivant l'archange Lucifer (l'ex préféré de Yahvé) que YHVH nommera Satan après qu'il eu séduit (psychologiquement ou physiquement ?) Eve dans le Jardin d'Eden. Adam et Eve ont été créés à partir de la glaise pour l'un et de la chair pour l'autre. Ils avaient la connaissance absolue liée à un manque absolu de libre-arbitre ("Tu ne mangeras pas des fruits de l'Arbre de la Connaissance") et ne semblaient pas préoccupés par la sexualité telle que nous l'entendons tant qu'ils n'avaient pas commis le "Péché Originel" (ils vivaient nus en toute innocence : comme des animaux ou comme des êtres ayant dépassé nos préjugés judéo-chrétiens). Lucifer (un archange apparemment sexué) se mit en quête d'inciter Eve (et non pas Adam) à "goûter" du "fruit de l'Arbre de la Connaissance" afin qu'elle sache tout sur tout et ce de façon intellectuellement libre. La "petite-fille" de YHVH le fit et communiqua son savoir à son époux et "fils" de YHVH. | |
| | | Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Re: La franc-maçonnerie est-elle une secte ? Jeu 11 Mai 2006, 10:32 pm | |
| C'est une secte mais la partie visible de sectes bien plus secrètes ! | |
| | | Ungern Membre d'élite
Nombre de messages : 613 Date d'inscription : 24/03/2006
| Sujet: Re: La franc-maçonnerie est-elle une secte ? Jeu 11 Mai 2006, 10:36 pm | |
| Est ce que le nouvel adepte se fait "obligatoirement" [propos grossier retiré par la modération] par le "maître" ? | |
| | | Ungern Membre d'élite
Nombre de messages : 613 Date d'inscription : 24/03/2006
| | | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: La franc-maçonnerie est-elle une secte ? | |
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| | | | La franc-maçonnerie est-elle une secte ? | |
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