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 Le suicide

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Stans
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Le suicide Empty
MessageSujet: Le suicide   Le suicide EmptyMer 20 Sep 2006, 8:51 am

Source : http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_1014_suicide.htm

Citation :
Le suicide

Quinze mille personnes se suicident chaque année en France. Des dizaines de milliers tentent de le faire.

Qu'est-ce que c'est ?

Le mot suicide est applicable à "l'acte de se tuer d'une manière habituellement consciente en prenant la mort comme moyen et comme fin" (G.Deshaies).

Le terme "habituellement consciente" montre une imprécision volontaire.

En effet, l'impulsion d'un malade mental qui se précipite dans le vide au risque de perdre la vie, peut-elle être considérée comme un suicide ?

Oui, si le patient avait encore conscience de la mort et n'était pas en proie à une illusion qui lui masquait le vide. Dans le cas contraire, la mort n'est pas un suicide mais un accident dû à la folie.

Entre ce point extrême et le suicide noble, à l'antique, où la lucidité de l'individu est totale (Socrate), s'étend une large zone où le suicide n'est ni un acte involontaire ni un acte de liberté.

Il s'agit alors soit d'un raptus suicidaire ou suicide impulsif soit d'un suicide obsessionnel.

Dans les deux cas, le caractère passionnel est évident.

La motivation apparaît sinon dérisoire, du moins d'une validité très temporaire : c'est un chagrin qui aurait pu être vite surmonté, un ennui passager, une dépression qui aurait dû rester sans conséquence.

Pour que cette infortune en vienne à boucher l'horizon du malade et le précipiter dans la mort, il faut que cet être soit psychiquement prédisposé.

Dans le suicide passionnel, on observe une sorte d'aberration. La mort n'est pas clairement conçue en tant que disparition définitive, cessation de toute vie. On se tue pour se valoriser, impressionner l'entourage, le punir, jouir par une sorte de plaisir posthume de sa stupeur.

Le moyen choisi pour se tuer est révélateur de la sincérité et de l'équilibre psychique de celui ou de celle qui accomplit l'acte de suicide.

Les hommes préfèrent la pendaison et les armes à feu. Les femmes préfèrent l'asphyxie, l'empoisonnement et la noyade.

Certains suicides sont lucides, celui de l'homme qui veut se soustraire à de trop grandes souffrances physiques ou morales ou qui se sacrifie pour un être cher, celui du héros qui fait passer la cause qu'il défend avant sa propre vie.

Epidémiologie

Les suicides sont plus fréquents dans certains pays économiquement et intellectuellement développés que dans des contrées où sévit la misère.

La religion chrétienne, en dépit des interdictions qu'elle comporte à cet égard, ne parvient pas toujours à freiner chez les croyants l'impulsion suicidaire.

La vie trépidante dans les grandes villes modernes ne conduit pas plus d'individus à se donner la mort que la saine vie à la campagne.

Si l'industrialisation semble parfois provoquer une légère augmentation du taux des suicides, cet accroissement se manifeste surtout parmi la main d'oeuvre transplantée.

Les femmes restant au foyer se suicident plus que celles qui travaillent.

Dans les pays développés, qui publient des statistiques utilisables, les suicides représentent environ 1% de la mortalité (1,3% aux Usa). On compte un suicide réussi pour huit à dix tentatives.

Les femmes font plus de tentatives que les hommes.

Les suicides sont plus fréquents d'avril à juin.

Le taux des suicides augmente avec l'âge. Le sort difficile des personnes âgées peut expliquer le mouvement ascendant de la courbe des suicides à partir de 60 ans. On sait également que la mise à la retraite enlève parfois à l'individu le goût de vivre.

Le suicide des adolescents revêt un aspect légèrement différent.

Psychoses et suicide

Le caractère pathologique du suicide est démontré, pour certains psychiatres, par le fait que les malades mentaux se suicident plus que les personnes saines d'esprit.

Chez les psychopathes, le taux de fréquence des tentatives de suicide atteint 11% et le taux de fréquence des idées de suicide dépasse 20%.

Cette propension au suicide se rencontre surtout chez les grands mélancoliques, notamment lorsque leur état semble s'améliorer.

Parfois, le suicide du psychotique n'est pas une preuve de folie mais au contraire apparaît comme le résultat d'un éclair de raison. Se réveillant de son délire et en découvrant l'horreur, le malade mental cherche une issue dans la mort.

Dr Lyonel Rossant, Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso.
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