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 Les candidats P.S. à la présidentielle se positionnent

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MessageSujet: Les candidats P.S. à la présidentielle se positionnent   Les candidats P.S. à la présidentielle se positionnent EmptyMar 17 Oct 2006, 9:26 pm

Source : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-824384@51-822961,0.html

Les candidats tentent de se démarquer sans trahir le projet du PS

LE MONDE | 17.10.06 | 14h58 • Mis à jour le 17.10.06 | 16h49

Citation :
Les trois candidats à l'investiture présidentielle du PS, Laurent Fabius, Ségolène Royal et Dominique Strauss-Kahn, inaugurent, mardi 17 octobre, des primaires d'un nouveau genre en France. Réunis côte à côte sur le plateau des chaînes parlementaires, ils commencent, avec un thème exclusivement consacré aux questions économiques et sociales, un marathon qui s'achèvera - après deux autres débats télévisés et trois supplémentaires en région, - par le vote des militants socialistes le 16 novembre.

Le triumvirat est lié par un petit livre rose, le projet du PS pour 2007, qu'ils ont tous approuvé et dans lequel figurent le retour à 100 % dans le giron public d'EDF, la suppression de la loi Fillon sur les retraites ou bien l'augmentation du smic à 1 500 euros. Chacun promet "d'enrichir" ce projet en mettant en scène ses différences. Mardi, ils s'exprimeront à tour de rôle après tirage au sort, sans s'interpeller.

LAURENT FABIUS : "PRÉPARER L'AVENIR"

Parmi ses "sept engagements concrets", figure l'augmentation immédiate de 100 euros pour le smic. En contrepartie, les cotisations sociales seront allégées pour les entreprises de moins de 50 salariés. Un collectif budgétaire, dès l'été, remettra en cause "les mesures fiscales les plus injustes de la droite". Les régimes fiscaux et sociaux favorisant les stock-options seront supprimés, sauf pour les entreprises nouvelles pendant leurs cinq premières années. Dans les grandes entreprises, les exonérations de cotisations sociales "largement inutiles" seront progressivement supprimées. Ces dernières bénéficieront d'un "accès garanti" à la commande publique.

Le principe "délocalisateur-payeur" sera institué, calqué sur celui de "pollueur-payeur". Le budget de la recherche sera augmenté de 10 % par an. Un prélèvement sera institué pour créer une cinquième branche de la Sécurité sociale consacrée au vieillissement et à la dépendance. Le pilotage économique de l'eurogroupe (ensemble des ministres des finances de la zone euro) face à la Banque centrale européenne devra être "amélioré" et un traité d'harmonisation sociale élaboré. M. Fabius prône la mise en place d'une "fourchette" pour limiter les écarts d'impôt entre les sociétés, ainsi qu'une "réforme de la politique de change de l'euro".

SÉGOLÈNE ROYAL : LE "BON DEAL"

Partisane d'une "décentralisation jusqu'au bout", la candidate milite pour que les aides économiques aux entreprises soient régionalisées et les subventions publiques subordonnées à l'emploi, comme en Poitou-Charentes, où les entreprises s'engagent à ne pas délocaliser et à ne pas licencier tant qu'elles font des bénéfices. Pour réduire les déficits, en plus de la croissance, l'Etat devra réduire son train de vie, supprimer "gaspillages et doublons" en misant justement sur une "vraie" décentralisation. Une fiscalité incitative sera mise en place pour la recherche et les eco-industries.

Les assouplissements sur les 35 heures pourront "aller au-delà pour que ceux qui veulent travailler plus puissent le faire". Pour Mme Royal, "il faut payer le travail à son juste prix" mais "personne ne doit être payé à ne rien faire". Afin de sortir la France de "l'archaïsme" de ses relations sociales, elle réfléchit sur les moyens de créer un "syndicalisme de masse" mais semble avoir abandonné l'idée de l'adhésion obligatoire. Les cotisations maladie et famille seront transférées sur la fiscalité et un chantier "d'harmonisation" des retraites ouvert. Le pacte de stabilité européen sera réformé, en retirant les dépenses liées à la recherche.

DOMINIQUE STRAUSS-KAHN : UN "PACTE DE L'ELYSÉE"

Les dépenses de recherche publiques et privées devront atteindre 3 % du PIB avant le milieu du quinquennat. Les entreprises de plus de 200 salariés seront obligées de recruter un certain pourcentage d'apprentis. Les avantages accordés aux entreprises en zones franches seront transférés aux salariés habitant dans ces territoires pour favoriser le recrutement local. L'impôt sur les sociétés sera modulé pour favoriser les contrats à durée indéterminée. Les entreprises bénéficiaires qui délocalisent continueront de payer la taxe professionnelle pendant trois ans. Pour celles menacées de liquidation mais jugées "stratégiques", l'Etat interviendra directement dans le cadre de "nationalisations temporaires". Les 35 heures seront généralisées "au cas par cas". Un an de formation pourra être pris par les salariés, financé à hauteur d'un tiers par les entreprises, un tiers par les pouvoirs publics et le dernier tiers par le salarié lui-même qui repousserait de quatre mois son départ à la retraite. Une loi sur la faillite sera préparée pour mettre les artisans à l'abri des poursuites sur leurs biens personnels.

Au niveau européen, "DSK" plaide pour l'harmonisation des bases de l'impôt sur les sociétés et une réforme de la politique de la concurrence qui permettrait l'émergence de "champions européens".

Isabelle Mandraud
Article paru dans l'édition du 18.10.06
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MessageSujet: Les candidats P.S. à la présidentielle se positionnent   Les candidats P.S. à la présidentielle se positionnent EmptyMer 18 Oct 2006, 6:35 am

Source : http://fr.news.yahoo.com/17102006/290/premier-debat-courtois-au-ps-divergences-sur-les-35h-et.html

mardi 17 octobre 2006, 23h52

Premier débat courtois au PS, divergences sur les 35h et le smic

Citation :
PARIS (Reuters) - Les trois présidentiables socialistes ont livré mardi soir leurs recettes économiques et sociales lors d'une confrontation en parallèle inédite en France qui a permis de faire émerger leurs divergences sur les 35 heures et l'augmentation du smic.

De gauche à droite - selon un ordre déterminé par tirage au sort - Ségolène Royal, Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius se sont exprimés debout derrière des pupitres translucides, face à deux journalistes des chaînes parlementaires, dans un décor de blanc et de bois.

Pendant plus de deux heures, ils ont répondu successivement, sans jamais s'adresser la parole, aux questions sélectionnées parmi celles envoyées par les militants socialistes sur le site internet du PS. Leur temps de parole - 3 minutes et 15 secondes par réponses - était strictement décompté.

"Je suis candidate pour faire gagner la gauche et ensuite pour faire réussir la France" et instaurer un "ordre économique, social et environnemental juste", a déclaré la présidente de Poitou-Charentes, qui a précisé qu'elle n'aurait "pas réponse à tout" pendant ce "débat à l'américaine".

Candidat pour "mettre en place les évolutions d'une social-démocratie moderne", Dominique Strauss-Kahn s'est félicité de la tenue de ces débats, dont les socialistes "sortiront beaucoup plus forts" que la droite.

Il faut "une autre voie que ce que fait la droite et autre chose que ce que fit" la gauche plurielle, a insisté l'ancien ministre de l'Economie, soucieux d'attaquer les "inégalités là où elles se forment".

"Il y a des situations, des inégalités, des injustices que je n'accepte pas", a déclaré Laurent Fabius, costume sombre et très souriant, pour justifier sa candidature à l'investiture.

L'ancien Premier ministre entend mettre en place une "croissance plus juste, plus forte et plus durable en France" s'il est élu président de la République.

Rebondissant sur les déclarations des uns et des autres, tous ont fait assaut d'amabilités, saluant les analyses ou les idées avancées par leurs rivaux.

"NE PAS SE BERCER DE FORMULES", DIT ROYAL

A de nombreuses reprises, Laurent Fabius a cependant demandé à entendre "le sentiment" ou la "position" des deux autres présidentiables, notamment sur sa proposition d'augmenter le smic de 100 euros dès l'arrivée de la gauche au pouvoir.

Pour y parvenir, une conférence salariale "ne suffit pas", aux yeux de Dominique Strauss-Kahn. On ne peut "pas tout faire passer par l'Etat", a-t-il estimé, avançant l'idée d'augmenter le smic de 50 euros d'abord puis 50 euros l'année suivante pour permettre "l'acclimatation" des entreprises.

"Il faut en discuter avec les organisations sociales", a souligné pour sa part Ségolène Royal car à quoi servirait cette augmentation de 100 euros si elle est "immédiatement mangée par la hausse des prix".

Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn se sont tous deux très clairement prononcés pour la généralisation de la réduction du temps de travail - une mesure qui figure dans le projet présidentiel du Parti socialiste et sur laquelle Ségolène Royal a exprimé des réserves ces derniers mois.

"Il ne faut pas laisser dire que les 35 heures ont été un échec", a martelé l'ancien Premier ministre, rendant hommage au courage de Lionel Jospin et Martine Aubry qui les ont mises en place.

"Il faut que les 35 heures aboutissent à un progrès social, pas à une régression", a répliqué la présidente de Poitou-Charentes, qui ne souhaite pas "remettre en cause les fondements" de la réduction du temps de travail. Il faut "les appliquer correctement pour qu'elles ne soient pas plus coûteuses pour le salarié".

Dans le secteur hospitalier, dans certains secteurs de l'économie, les 35 heures ont entraîné une dégradation des conditions de travail et la "noblesse de la politique c'est de faire du pilotage après avoir fait de grandes réformes", a poursuivi celle qui ne veut pas "se bercer de formules". Pas question de fermer les yeux sur les erreurs passées, a-t-elle souligné.
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MessageSujet: Re: Les candidats P.S. à la présidentielle se positionnent   Les candidats P.S. à la présidentielle se positionnent EmptyMer 18 Oct 2006, 9:37 pm

Tiens, les idées de Ségolène sont pour moi les plus intéressantes, parce qu'elles sont beaucoup plus libérales.
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MessageSujet: Re: Les candidats P.S. à la présidentielle se positionnent   Les candidats P.S. à la présidentielle se positionnent EmptyMer 18 Oct 2006, 11:12 pm

Certes mais DSK s'est assagi et se fait le hérault de la social-démocratie !
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MessageSujet: Re: Les candidats P.S. à la présidentielle se positionnent   Les candidats P.S. à la présidentielle se positionnent EmptyJeu 19 Oct 2006, 9:18 am

J'aimerais savoir ce que les trois candidats socialistes ont à dire sur l'identité française, la patrie, l'immigration, l'islam... si du moins ils ont quelque chose à en dire... Suspect
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MessageSujet: Re: Les candidats P.S. à la présidentielle se positionnent   Les candidats P.S. à la présidentielle se positionnent EmptyJeu 19 Oct 2006, 9:56 am

Je crains qu'ils n'ont rien à dire !
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