Du tiraillement au sein du P.S. !

Source : http://fr.news.yahoo.com/03062006/290/henri-emmanuelli-met-en-garde-segolene-royal.html

samedi 3 juin 2006, 14h55

Henri Emmanuelli met en garde Ségolène Royal

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STRASBOURG (Reuters) - Le député socialiste Henri Emmanuelli met en garde Ségolène Royal contre "l'erreur stratégique" pour 2007 qui consisterait à chercher une majorité dans l'opinion avant d'avoir rassemblé à gauche.

Sans citer Ségolène Royal, Henri Emmanuelli a rappelé "ce qui s'est réellement passé le 21 avril 2002" : au lendemain de l'éviction de la gauche au premier tour de la présidentielle, un sondage indiquait que la sécurité venait "loin" derrière "le plein emploi, la précarité et les inégalités" parmi les préoccupations des électeurs de gauche.

"Certains et certaines ont décidé que non et que le sujet essentiel, dans l'air du temps, c'était la sécurité", a-t-il dit.

"Le meilleur candidat ou la meilleure candidate pour les socialistes, c'est celui ou celle qui fera le plus de voix au premier tour et ne commettra pas l'erreur stratégique de travailler pour le second tour avant d'avoir passé le premier", a ajouté Henri Emmanuelli lors d'une conférence de presse, en marge des Etats généraux du projet du PS, à Strasbourg.

Source : http://fr.news.yahoo.com/03062006/290/c-est-le-projet-qui-gagnera-la-presidentielle-selon-hollande.html

samedi 3 juin 2006, 18h40

"C'est le projet qui gagnera la présidentielle", selon Hollande

Citation :

STRASBOURG (Reuters) - A l'heure où les déclarations de Ségolène Royal nourrissent les polémiques au sein du Parti socialiste, François Hollande a invité les militants à se rassembler autour du projet présidentiel du PS pour 2007.

"Le 1er juillet, il y aura un projet des socialistes et c'est le projet des socialistes qui gagnera la prochaine élection présidentielle", a dit le premier secrétaire du PS en concluant devant 500 personnes la dernière réunion des Etats généraux du projet, à Strasbourg.

S'exprimant sur les thèmes du jour, Europe, politique étrangère et défense, il a affirmé qu'il fallait, un an après le "non" au référendum sur la Constitution européenne, "savoir dépasser le oui et le non" pour "relancer l'Europe".

Le "non", majoritaire à gauche et au sein du PS, a été "révélateur du refus d'un libéralisme qui ne connaît pas de frein, du refus d'un élargissement qui ne paraît pas avoir de limites", a-t-il analysé.

"Il faut entendre le message et en même temps le traduire dans les faits", a-t-il ajouté avant d'inviter les socialistes français, dont les positions sont souvent minoritaires au sein de la gauche européenne, à faire preuve de réalisme.

"Il faudra prendre les socialistes européens comme ils sont", a averti le député de Corrèze.

Les propositions qui ont été débattues avec les militants en huit étapes depuis le 25 mars seront arrêtées mardi soir par le bureau national avant d'être envoyées aux fédérations. Elles seront ensuite définitivement adoptées lors d'une convention nationale à Paris, le 1er juillet.

La désignation du candidat à la présidentielle de 2007, dont tous les prétendants étaient présents à Strasbourg, n'aura lieu qu'à l'automne.

Henri Emmanuelli, chargé de l'organisation de ces Etats généraux et tenant du "non" au référendum de mai 2005, a lui-même mis en garde les futurs candidats sur la nécessité de respecter le projet, dont l'orientation ne fait, pour lui, pas de doute.

"La gauche, à 70%, a voté non et une majorité de socialistes ont voté non. Tout candidat qui ne comprendrait pas cela s'exposerait au cours de la campagne à de graves inconvénients", a-t-il prévenu.

Le député des Landes s'en est pris ensuite à ceux qui, à la gauche du PS, voudraient voir émerger "un candidat du non". "Ces stratégies sont des stratégies de l'échec", a-t-il commenté.

Dans une allusion à Ségolène Royal, dont les propositions sur la sécurité ont été perçues comme droitières par une partie du PS, il a ajouté que le programme socialiste devait être "compatible avec le reste de la gauche".

Lors d'une conférence de presse, il avait auparavant estimé, en visant Ségolène Royal, que la sécurité n'était pas la priorité essentielle des électeurs de gauche.