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| Napoléon III [topic unique] | |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Napoléon III [topic unique] Mer 07 Juin 2006, 9:45 pm | |
| Napoléon IIILa période "mexicaine"Source : http://www.cosmovisions.com/Maximilien.htm - Citation :
- Maximilien (Ferdinand Joseph), empereur du Mexique, né à Schoenbrünn (Autriche) le 6 juillet 1832, mort à Queretaro (Mexique) le 19 juin 1867. Frère de l'empereur d'Autriche François-Joseph, il exerça, jeune encore, de grands commandements maritimes et fit de nombreux voyages, épousa, le 27 juillet 1857, la princesse Charlotte, fille du roi des Belges Léopold Il, (née le 7 juin 1840, gouverna deux ans (1857-59) le royaume lombard-vénitien et passa ensuite plusieurs années dans une retraite studieuse, où vint le troubler l'offre malencontreuse de la couronne du Mexique qui lui fut faite en 1863 par Napoléon III. Après quelques hésitations, il eut l'imprudence de l'accepter, pour complaire à l'archiduchesse sa femme, par la convention de Miramar (10 avril 1864), abdiqua tous ses droits agnatiques pour lui et ses héritiers sur les possessions de la maison d'Autriche, et se rendit aussitôt au Mexique, où il avait l'assurance d'être soutenu par l'armée française au moins jusqu'en 1868.
Mais ce pays, qui ne voulait pas de lui, était loin d'être conquis (L'histoire du Mexique : de Maximilien à la Révolution). Maximilien, qui s'était d'abord appuyé sur le parti clérical et réactionnaire, se l'aliéna bientôt par ses velléités libérales, sans se concilier les patriotes. Mal servi d'autre part par Bazaine, chef de l'armée française, qui ne travaillait guère que pour lui-même, il vit, à partir de 1865, le président Juarez, chef du parti national, regagner rapidement du terrain grâce au concours des États-Unis qui, délivrés de la guerre civile, purent exiger de Napoléon III l'évacuation du Mexique. Ce souverain, que les complications de la politique européenne (Sadowa) obligeaient à se désintéresser des affaires d'Amérique, rappela ses troupes (1866) malgré les prières de l'impératrice Charlotte, venue pour le faire changer de résolution et que son insuccès rendit folle.
Maximilien, abandonné, résolut d'abord d'abdiquer. Mais les instances du parti clérical, auquel il se livra sans réserve, modifièrent sa résolution (décembre 1866). Il resta, mais, réduit à ses propres forces, il ne tarda pas à tomber au pouvoir de l'armée républicaine à Queretaro, où il était allé s'enfermer (mai 1867). Il y fut bientôt après jugé par un conseil de guerre, condamné à mort par application de ses propres lois et fusillé avec les généraux Miramon et Mejia, complices de son usurpation. Il mourut du reste avec le plus grand courage. Son corps fut rendu à l'amiral Tegetthof et enseveli dans la crypte de l'église des Capucins, à Vienne (18 janvier 1868). Ses Oeuvres, composées de récits de voyages, de mémoires, poésies et pensées philosophiques qui dénotent une certaine élévation d'esprit, forment 7 vol. in-8 qui ont été publiés, partie de son vivant, partie après sa mort, en 1868. (A. Debidour). | |
| | | Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Re: Napoléon III [topic unique] Mer 07 Juin 2006, 9:45 pm | |
| Source : http://www.histoire-en-ligne.com/article.php3?id_article=255 Napoléon III - Dernier monarche de FranceCharles Louis Napoléon Bonaparte futur Napoléon III - Citation :
- Né à Paris le 20 avril 1808, mort à Chislehurst dans le Kent le 9 janvier 1873, Charles Louis Napoléon neveu de Napoléon Ier, est le troisième fils de Louis Bonaparte et de Hortense de Beauharnais elle même née du premier mariage de l’impératrice Joséphine.
Louis Napoléon est élevé par sa mère, devenue duchesse de Saint-Leu après la chute du premier Empire, et passe sa jeunesse en Suisse, au château d’Arenenberg. Son éducation est confiée à Philippe Lebas, fils du conventionnel robespierriste, élève de l’École normale créée par Napoléon.
Elève au collège militaire d’Augsbourg puis à l’École militaire de Thoune, il sort officier d’artillerie de l’armée helvétique.
Il a tout juste vingt ans, il reprend à son compte les idées du Mémorial de Sainte-Hélène :
Napoléon est le continuateur de la Révolution ; il a toujours voulu la paix et n’a fait la guerre qu’à son corps défendant ; il a répandu le principe des nationalités ; sa famille a pu commettre des fautes, mais elle reste digne de la confiance de la nation.
En décembre 1830, Louis-Napoléon prend part à une conspiration contre le pouvoir pontifical, qui lui vaut d’être expulsé de Rome. En février 1831, il se lance avec son frère dans l’insurrection des Romagnes et combat les troupes pontificales. Napoléon-Louis meurt de la rougeole à Forli. Lui-même échappe à la répression autrichienne, traverse la France et, de Londres, se mêle à un complot militaire, d’ailleurs étouffé dans l’œuf, contre la monarchie de Juillet. Il revient alors à Arenenberg.
Croyant pouvoir compter sur certains commandants d’unités de la région, il tente un coup de main à Strasbourg le 30 octobre 1836. L’affaire avorte malgré le ralliement d’un régiment. Louis-Napoléon est arrêté, embarqué sur une frégate et débarqué aux États-Unis. Revenu à Arenenberg, il part pour Londres, le gouvernement français ayant menacé la Suisse d’invasion s’il n’était pas expulsé.
Le 6 août 1840, Louis-Napoléon débarque près de Boulogne à la tête d’une cinquantaine de conjurés. Il est arrêté quelques heures plus tard, le gouvernement de Louis-Philippe étant renseigné sur les préparatifs par un des principaux collaborateurs du prince. Le 6 octobre 1840, Louis-Napoléon est condamné par la Cour des pairs à l’emprisonnement perpétuel. Enfermé au fort de Ham, il s’y livre, avec une grande curiosité d’esprit, à des travaux historiques, économiques, sociaux et politiques, écrivant notamment une Histoire de l’artillerie.
En mai 1846, après six ans de captivité, Louis Napoléon emprunte les vêtements d’un maçon surnommé Badinguet (nom dont l’affublent ironiquement ses adversaires sous l’Empire) et parvient à s’échapper. Il gagne Londres où il se lie avec miss Howard qui lui apporte une aide financière importante et l’accompagne lorsqu’il rejoint Paris, à la faveur de la Révolution de 1848.
Lamartine lui demande de s’éloigner momentanément. En juin, sans être revenu en France, grâce à la légende napoléonienne et malgré sa réputation d’aventurier il est élu représentant à l’Assemblée constituante le même jour dans quatre départements. Il démissionne le le 15 juin pour éviter de provoquer par sa présence le vote d’une loi d’exil.
Réélu en septembre dans cinq départements, il se présente à la présidence de la République le 10 décembre. Les monarchistes du parti de l’Ordre, qui n’ont personne à présenter, se rallient à Louis-Napoléon, faute de pouvoir obtenir des garanties du candidat des républicains modérés, Cavaignac, que la répression des journées de juin a d’ailleurs rendu impopulaire. Louis-Napoléon, seul candidat dont le nom soit connu des ruraux, est élu par 5 434 000 voix contre 1 448 000 à Cavaignac et 370 000 à Ledru-Rollin.
Ce triomphe est pourtant assombri par la promulgation de la Constitution de la IIe République limitant son mandat à quatre ans. Habile politicien il va réduire à néant l’opposition républicaine, laisser les conservateurs se discréditer eux-même.
Ne pouvant faire modifier la Constitution, il décide de faire un coup d’Etat aidé dans son projet par Charles de Morny (son demi-frère), Persigny, Maupas et Saint-Arnaud. Au matin du 2 décembre 1851, date anniversaire du sacre de Napoléon Ier et de la victoire d’Austerlitz , une proclamation est affichée dans les rues de Paris, annonce la dissolution de l’Assemblée, le rétablissement du suffrage universel et un plébiscite qui l’autorisera à donner à la France des institutions renouvelées de l’Empire.
La majorité monarchiste ne pouvant résister se contente de protestations verbales. Les républicains tentent de soulever le peuple des faubourgs. Quelques barricades s’élèvent le 3, et Saint-Arnaud, retire ses troupes la nuit pour pouvoir mieux écraser l’insurrection le lendemain. Le 4 décembre 1851, l’insurrection est terminée. Il y a près de quatre cent morts, ving-sept mille personnes seront arrêtées. Au début 1853 il en restera plus de six mille qui seront déportés dans leur grande majorité en Algérie.
Le coup d’Etat est plébiscité le 21 décembre 1851 avec 7 145 000 « oui » contre 592 000 « non ». Le 15 janvier 1852 est promulguée une constitution inspirée de la Constitution consulaire de l’an VIII. Charles Louis Napoléon à gagné, son mandat de président est porté à dix ans.
Malgré tous les pouvoirs qu’il détient, sa situation de président ne le satisfait pas. Il organise le 21 novembre 1852 un nouveau plébiscite destiné au rétablissement de la dignité impériale. La réponse est sans équivoque : 7 824 000 de « oui » contre 253 000 de « non ». Charles Louis Napoléon devient Napoléon III.
En 1853, Napoléon III épouse Eugénie de Montijo fille du comte de Teba. Cette dernière lui donne un fils Eugène Louis Napoléon en 1856, qui sera tué en Afrique australe par les Zoulou en 1879.
Sous le régime autoritaire de Napoléon III, une œuvre économique considérable est entreprise. Le réseau ferroviaire passe de 3 000 km en 1852 à 18 000 km en 1870.
L’expansion du textile, de la chimie, de la sidérurgie et de la métallurgie), la modernisation de l’agriculture, la création de grandes banques capables de financer l’industrie grâce au crédit permettent un fort essor économique et industriel. On assiste au passage progressif du protectionnisme au libre-échange, consacré par le traité de commerce du 23 janvier 1860 avec la Grande-Bretagne.
Sous son régime, c’est aussi le programme d’aménagement de Paris, confié au baron Haussmann, qui transforme radicalement la physionomie de Paris.
Mais tout ne va pas pour le mieux ! L’expansion économique ne profite pas aux classes démunies. Durant les années 1852-1870 seuls les notables qui soutiennent le régime impérial voient leur sort nettement amélioré.
Les syndicats, tolérés depuis 1866, se multiplient sous l’impulsion de l’Internationale et les grèves, dont la principale cause est la baisse des salaires réels en raison des difficultés économiques, prennent un caractère politique à partir de 1869. Cette année-là, en juin, une grève à Firminy donne lieu à l’affrontement sanglant de La Ricamarie entre la troupe et les grévistes. Une autre catastrophe de même nature se produit à Carmaux en octobre. En 1870, le mouvement gréviste reprend. L’agitation s’étend à travers la France, notamment au Creusot et en Alsace. | |
| | | Alexis Modérateur
Nombre de messages : 1743 Age : 36 Localisation : Bruxelles Emploi/loisirs : Etudiant Date d'inscription : 13/03/2006
| Sujet: Re: Napoléon III [topic unique] Mer 07 Juin 2006, 9:58 pm | |
| Il avait, au final, si l'on excepte la guerre contre la Prusse, un bon bilan. Il fut souvent qualifié d'Empereur socialiste par certain en raison de certaines réformes, comme le droit de grèves. | |
| | | Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Re: Napoléon III [topic unique] Mer 07 Juin 2006, 10:14 pm | |
| Cet empereur, le dernier monarque de France, avait en lui un mélange d'autoritarisme et de social qui n'est pas pour me déplaire ! | |
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