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| Galerie de portaits de Napoléon Bonaparte (Elsa) | |
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Stans Fondateur
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| Sujet: Re: Galerie de portaits de Napoléon Bonaparte (Elsa) Lun 19 Juin 2006, 6:57 am | |
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| Sujet: Re: Galerie de portaits de Napoléon Bonaparte (Elsa) Lun 19 Juin 2006, 7:00 am | |
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| Sujet: Re: Galerie de portaits de Napoléon Bonaparte (Elsa) Lun 19 Juin 2006, 7:02 am | |
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| Sujet: Re: Galerie de portaits de Napoléon Bonaparte (Elsa) Lun 19 Juin 2006, 7:04 am | |
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| Sujet: Re: Galerie de portaits de Napoléon Bonaparte (Elsa) Lun 19 Juin 2006, 7:07 am | |
| - Citation :
À propos du masque mortuaire de Napoléon Bonaparte
Jean-Pierre MAURY, Professeur d'art restauratif. Est un des plus anciens professeurs de l'Institut Français de Thanatopraxie. Professeur à l'École Nationale Supérieure Des Arts Décoratifs. Il est connu comme maître dans l'art du moulage mortuaire.
Il raconte aujourd'hui l'histoire du moulage mortuaire de NAPOLÉON. Le 5 mai 1821 à 5 heures et 49 minutes du soir expire celui qui durant son règne avait fait trembler l'Europe et connu une destiné extraordinaire: l'empereur Napoléon Bonaparte, détenu par les anglais dans l'île de Sainte-Hélène.
Depuis le matin, alors qu'il agonise, la décision de mouler la tête du célèbre prisonnier a été prise par la petite colonie vivant auprès de l'Empereur et autorisée par le Gouverneur de Sainte-Hélène Sir Hudson Lowe.
Parmi les membres de cette petite colonie, et de façon déterminante, interviendra Madame Bertrand, Comtesse Bertrand, femme du Grand Maréchal Bertrand, lequel, après avoir connu l'exil de l'île d'Elbe avait suivi l'Empereur à Sainte-Hélène.
Le plâtre "manque" à Jamestown, capitale de l'île où on l'avait envoyé chercher. Qu'à cela ne tienne, décide Madame Bertrand, il suffit de broyer des statues assez finement pour obtenir la matière désirée. Mais hélas, telle n'est pas la façon d'obtenir du plâtre à mouler.
Et le 6 mai, au matin, alors qu'on devait procéder au moulage, "on n'avais pas ce qu'il fallait".
L'autopsie a lieu, ainsi que l'embaumement pratiqué par le Docteur Antommarchi, qui s'est inspiré des méthodes de Jean-Nicolas Ganal. Le chirurgien du 66e régiment, le docteur Francis Burton, qui d'après lui-même a déjà pratiqué des moulages, avec l'aide de soldats, à la lueur des torches (car la journée à passé) recueille du gypse affleurant le sol au sud de l'île.
Le plâtre obtenu après une mauvaise calcination n'est pas de très bonne qualité. Le 7 dans l'après-midi Burton est de retour à Longwood. Mais le médecin de l'Empereur, Antommarchi, n'est pas très "chaud" pour procéder à ce moulage tant il doute du résultat.
C'est donc Burton qui préside à cette délicate opération Mais il voit un peu grand et veut mouler la tête entière (nous sommes à une époque ou la phrénologie est à l'honneur et il était juste de penser que les bosses de la tête de Napoléon pourraient donner d'excellant observations).
Or donc, inexpérience, mauvais plâtre, le moule casse au démoulage en trois parties. Mais il est tard, l'on procède à la mise en bière. Le lendemain, le 8 mai au matin, Antommarchi et Burton se retrouvent et procèdent ensemble au tirage des négatifs pris la veille.
Inexpérience encore, pensant pouvoir obtenir plusieurs épreuves du même moule, ils font des tirages à part de chacune de ces trois pièces. Mais il est impossible de dégager le plâtre car (et c'est là le technicien qui parle) un tel moulage est toujours "à creux perdu", ne servant qu'une seule fois.
Voilà donc la tête de l'Empereur en trois parties difficiles à réunir. La plus grande correspondait à la figure avec un début d'oreille gauche, la deuxième pièce au crâne et au côté droit de la tête ainsi que l'oreille et enfin la dernière au cou et au menton ainsi qu'au sous côté gauche de la tête.
Le 9 mai, le Docteur Burton revient à Longwood sous la véranda ayant servi d'atelier et ou les plâtres avaient été mis à sécher. Là, il apprend que sur l'ordre de Madame Bertrand, le plus grand des morceaux (le visage) à été prélevé et emballé. Il proteste, remue ciel et terre (à Londres, il intentera même un procès) pour la restitution de ce qu'il considère comme son oeuvre, Antommarchi ayant refusé de tenter le moulage "qui ne pouvait réussir". Il écrira même, en vain, au Grand Maréchal une lettre de protestation.
La tête, enfin une partie, est dans les bagages d'Antommarchi qui, avec l'approbation de Madame Bertrand, rapporte la précieuse relique en Europe.
À partir de là, le mystère et l'histoire des masques mortuaires de Napoléon commence. Il se peut que des surmoulages aient finalement pu être réalisé sur place. (Antommarchi avait-il trouvé du bon plâtre?) et distribués comme suprême cadeau à au moins trois personnes de la suite de l'Empereur, notamment au beau et jeune Joseph Rubidge ami de Madame Bertrand!
Dès 1822, plusieurs masques très différents les uns des autres voient le jour. Antommarchi est en Italie, à Florence, chez le sculpteur Canova. Il n'est pas hasardeux de penser que le but de cette visite ait été de faire compléter les parties manquantes du masque, notamment le haut du crâne pour obtenir le masque le plus connu.
Il offrira au public, par souscription, un masque de ce genre en 1833 (les affaires sont les affaires). Mais ce masque soustrait à Burton, manque d'authenticité vu son remaniement et son replâtrage mal habile (dans l'une des éditions, une oreille n'est pas à sa place, trop près du visage et très haute).
Quant aux autres tirages prétendus être ceux de l'Empereur, ils sont tellement dissemblables que leurs prétentions d'originalité en fait une histoire étonnante.
Copie plus surmoulage, plus transformation par modelage, comment retrouver le vrai visage de l'Empereur?
On arrive donc à penser qu'après avoir eu une destinée extraordinaire, le petit caporal corse ne pouvait pas avoir un masque mortuaire comme les autres.
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