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| Alexandre Fedorovitch KERENSKI | |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Alexandre Fedorovitch KERENSKI Lun 10 Juil 2006, 2:11 pm | |
| Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Fedorovitch_Kerensky - Citation :
- Alexandre Fedorovitch Kerenski [en cyrillique Александр Фёдорович Керенский] (2 mai 1881 (22 avril selon le calendrier julien) - 11 juin 1970) fut le président du comité du gouvernement russe provisoire de 1917 après l'abdication du dernier Tsar et immédiatement avant que les Bolcheviks et Lénine prennent le pouvoir.
Alexandre est né à Simbirsk (renommée Oulianovsk en 1924) comme fils d'un principal d'école. C'était aussi le lieu de naissance de Lénine qui suivit les cours à l'université d'état de Kazan de Kerensky père. Alexandre obtint son diplôme de droit à l'université de Saint-Pétersbourg en 1904. Il montra tôt ses sympathies politiques en défendant fréquemment des révolutionnaires anti-tsaristes. Il fut élu à la quatrième Douma en 1912 comme un membre des Trudoviks (un parti ouvrier modéré). Orateur brillant et meneur politique adroit, il devint un membre du comité provisoire de la Douma comme socialiste-révolutionnaire et chef de l'opposition socialiste au régime de Nicolas II.
Quand la révolution de février éclata en 1917 Kerensky fut l'un des meneurs les plus en vue, et fut élu vice-président du soviet de Petrograd. Il fut d'abord ministre de la Justice puis de la Guerre en mai et premier ministre en juillet. Après le coup manqué du général Kornilov en août et la démission des ministres il se nomma également commandant-en-chef suprême.
Le problème essentiel de Kerensky à son poste était que la Russie était épuisée après trois années de conflit et que le peuple ne souhaitait rien que la paix. Lénine et son parti Bolchevik lui promettaient « du pain, la paix et des terres » sous un régime communiste, et l'armée se désintégrait, les paysans et les ouvriers désertaient. Mais Kerensky et les autres meneurs politiques se sentaient obligés par leurs engagements envers leurs alliés pour faire continuer la guerre à la Russie. Ils craignaient avec de bonnes raisons que l'Allemagne exigerait des concessions territoriales importantes comme prix de la paix. Son refus de retirer la Russie provoqua sa perte.
Pendant le coup de Kornilov, Kerensky avait distribué des armes aux travailleurs de Petrograd. Début octobre la plupart de ces milices s'étaient ralliées aux bolcheviques. Lénine était décidé à renverser le gouvernement de Kerensky avant qu'il ne puisse être légitimé par les élections prévues de l'assemblée constituante. Le 7 novembre il organisa un coup d'État (rebaptisé plus tard révolution prolétarienne).
Kerensky échappa aux bolcheviks et alla à Pskov, où il rallia des troupes loyales pour essayer de reprendre la capitale. Son armée prit Tsarskoe Selo mais fut battue le lendemain à Pulkovo. Kerensky vécut les semaines suivantes dans la clandestinité jusqu'à ce qu'il puisse partir en exil en France. Pendant la guerre civile russe il ne soutint aucun côté - il s'opposa à la fois au régime bolchévique et à l'armée blanche réactionnaire qui essaya de restaurer la monarchie.
Kerensky vécut à Paris jusqu'en 1940 engagé dans les divisions et querelles parmi les meneurs russes à l'étranger. Quand les Allemands envahirent la France il s'échappa aux États-Unis d'Amérique. Quand les nazis attaquèrent l'Union soviétique il offrit son support à Staline mais ne reçut pas de réponse. Il fit des émissions radiophoniques pour encourager l'effort de guerre. Après le conflit il organisa un groupe nommé l'Union pour la libération de la Russie mais avec peu de résultats.
Kerensky partit à New York mais passa son temps surtout à l'institut Hoover de l'université Stanford en Californie, où il enseigna. Il contribua aux énormes archives sur l'histoire russe. Il écrivit et parla à la radio sur la politique et l'histoire de la Russie. Ses principaux livres sont Le prélude au bolchévisme (1919), La catastrophe (1927), La crucifixion de la liberté (1934) et La Russie et l'Histoire à un point de changement (1966). Il mourut à New York comme l'un des derniers survivants des événements de 1917.
Prédécesseur : chef du gouvernement Prince Georgy Yevgenyevich Lvov | |
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