Chirac barre la route à une candidature unique de la droite

Source : http://www.24heures.ch/vqhome/le_journal/monde/chirac_150706.edition=rc.html

Chirac barre la route à une candidature unique de la droite

14 JUILLET 2006

Toujours muet sur son éventuelle candidature en 2007, le président de la République embarrasse l’UMP avec les dernières réformes de son quinquennat.

CHRISTOPHE JACQUET PARIS - Publié le 15 juillet 2006

Citation :

AFP- PRÉSIDENT: Jacques Chirac, ici lors du traditionnel défilé du 14 Juillet, ne compte pas partir de sitôt.
En véritable «bête politique», Jacques Chirac n'est jamais plus vigoureux et sûr de lui que lorsque ses adversaires le mettent dos au mur, sur la défensive. Jugée «anachronique» par François Fillon, conseiller de Nicolas Sarkozy à l'UMP, la traditionnelle interview du 14 juillet a laissé entrevoir un chef de l'Etat qui ne veut pas mourir politiquement. Parfois offensif, sans ces notes et lunettes qui le vieillissent, le président de la République a indiqué comment il veut imprimer son propre tempo jusqu'aux échéances électorales de 2007. Déjà, il laisse encore et toujours planer le doute sur sa candidature à sa propre succession. Pour lui, «ce problème n'est pas d'actualité». Dans les coulisses, son épouse Bernadette répète qu'il a encore «beaucoup de chose à accomplir», et son fidèle grognard, le président de l'Assemblée nationale Jean-Louis Debré, précise que ce 14 juillet «est son dernier du quinquennat», mais pas son dernier tout court.

Dernier quinquennat?

A ce sujet, Jacques Chirac réserve sa réponse «pour le premier trimestre de l'année prochaine». Fort d'une embellie dans les sondages, il parasite ainsi les plans de l'UMP, qui veut désigner le candidat unique à droite lors d'un congrès fixé au 14 janvier. Poussé vers la sortie par un parti dominé par les «sarkozystes», Jacques Chirac l'a martelé hier: «Je ne me situe pas à l'heure du bilan, je suis à l'heure de l'action.» A ceux qui, comme Patrick Devedjian, le pressent de dresser «une analyse critique» de ses mandats, M. Chirac répond en énumérant les réformes «pas encore faites» qu'il commande à sa majorité: revoir «avant la fin de l'année» les droits de la défense et la responsabilité des magistrats, encadrer le système des stock-options et encourager l'actionnariat ouvrier, moderniser le dialogue social, réduire les délais d'examen à six mois pour les demandes de droit d'asile, et, «principal objectif d'ici un an», passer sous la barre des 8% de chômage… L'UMP a alors beau jeu de saluer hier une intervention «visionnaire pour la France et combative». Comme l'a observé l'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin, l'avenir «ne se dessinera pas» sans Jacques Chirac. A droite tout du moins. Car, même s'il ne se re-présente pas, l'hôte de l'Elysée rêve de conserver cette capacité de nuisance qui fait mouche en période électorale.

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CHIRAC préfère décidément faire couler le paquebot France avec lui plutôt que de passer la main ! Je finirai par penser que Dominique GALOUZEAU de VILLEPIN est le RASPOUTINE de l'Elysée !

Allez hop, une dernière petite promesse farfelue pour la route...Monsieur Chirac, vous êtes ridicule, vieux, usé et fatigué.

Je voulais même dire qu'il était gâteux mais je me suis retenu !

Oui effectivement Le Chibani de l'Elysé a une attitude méprisante même avec ses propres amis .

Quand a la gauche , c'est pas mieux au niveau des peaux de bananes

MICHEL ROCARD TROUVE LE PROJET DES SOCIALISTE POUR 2007 BEAUCOUP TROP CHER

L'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard juge le projet socialiste "beaucoup trop cher", et dénonce la méthode qui a présidé à son élaboration et relève selon lui de la "bêtise sympathique".

Ironie suprême, il traite cela de "bêtise sympatique" ce qui rend les autres encore plus crétins qu'ils ne sont !

Dans une interview publiée par le Journal du Dimanche, il dénonce aussi, sans nommer Ségolène Royal, la bulle médiatique qui fait aujourd'hui de la présidente du Poitou-Charentes la candidate favorite de l'opinion, à gauche, pour l'élection présidentielle de 2007.

Pour Michel Rocard, le projet socialiste, fruit d'une synthèse laborieuse entre les différents courants du PS, n'est pas à la hauteur des défis posés, selon lui, par le capitalisme financier - volatilité des marchés, valse des taux de changes, multiplication des OPA, destructions d'emplois ...

"Je ne suis même pas sûr qu'il les évoque", déclare-t-il. "Mais j'avais compris que tout était foutu dès lors que François Hollande (premier secrétaire du PS) avait décidé la règle de l'unanimité, c'est-à-dire la synthèse, une bêtise sympathique mais qui a engendré la confusion."

"Ce projet nous isole de nos alliés sociaux-démocrates européens, interloqués, et nous ridiculise un peu. Sans compter qu'il est beaucoup trop cher alors que nous aurons à désendetter l'Etat", ajoute-t-il.

Le PS évalue officiellement le coût de son projet à un peu plus de 30 milliards d'euros. L'UMP affirme pour sa part que les mesures proposées par le PS représentent in fine 115 milliards de dépenses publiques supplémentaires.

Quand je vous le dit qu'il faut " Un vrai changement et renvoyer au placard tous des fossoyeurs de la France . l'enjeu est tellement important soit pour conserver ses priviléges , soit pour les retrouver que c'est la bétise a l'état pur qui est entrain de prendre le dessus

Stans a écrit:

Je voulais même dire qu'il était gâteux mais je me suis retenu !

Assurément, il manque de panache ! Cet homme aura à son actif une brillante carrière, faite ... d'erreurs et de petites ambitions. Poussera-t-il le ridicule jusqu'à se présenter une nouvelle fois ?

Il en est capable car certaines petites affaires judiciaires pourraient le rattrapper lorsqu'il redeviendra un citoyen comme les autres (à moins de s'expatrier au Maroc ou en Algérie).

Jusqu'au bout, Chirac tentera d'imiter son modèle, qui n'est pas De Gaulle, mais... Mitterrand !

Chirac aura parachevé l'oeuvre de déconstruction de la Ve République !

Je ne suis pas sûr que Chirac ait une capacité réelle à barrer la candidature unique à droite. Pour être élu, il faut un parti derrière soi. Or, ce parti, l'UMP, le bébé de Chirac, ne lui appartient plus. C'est Sarko qui en est le maître, les instances du parti ont déjà décidé qu'il y aura une primaire en janvier 2007, et que seul le candidat élu par les militants aura l'investiture du parti, càd. bénéficiera d'un appareil de campagne, de fonds pour faire campagne ...
Alors, Chirac peut toujours évidemment se présenter, mais il se marginalisera, il devra trouver des soutiens ailleurs que dans son camp, financer lui-même sa campagne (çà, ce n'est peut-être pas trop grave), trouver des électeurs (çà l'est plus).
Actuellement, Chirac est esseulé politiquement. A part De Bré et Villepin, plus grand monde ne le soutient. Même Juppé s'est rapproché discrètement de Sarko.
Les sondages ne peuvent mentir à ce point : Chirac est loin, très loin derrière Sarko, Royal, Le Pen, Bayrou, etc.
Ne rions pas, mais Chirac est vieux et fini ...

VINCENT a écrit:

Jusqu'au bout, Chirac tentera d'imiter son modèle, qui n'est pas De Gaulle, mais... Mitterrand !

Chirac aura parachevé l'oeuvre de déconstruction de la Ve République !

Ce type est la 11ème Plaie d'Egypte !