Le Classement des Universités Françaises dans le Top des 500

Au top 500 des universités mondiales établi par l'université Jiao Tong de Shanghaï, la France ne fait pas figure de bon élève.

Pour cette troisième édition, seules quatre universités françaises font parties des 100 meilleures mondiales et 21 apparaissent dans le top 500.

A la 45e place, Paris VI est le premier établissement français représenté. Le bilan régional n'est guère plus réjouissant. Seule université classée du Languedoc-Roussillon, la faculté de sciences et techniques, Montpellier II, évolue entre la 201e place et la 300e place. Au même rang qu'elle, les universités de la Méditérannée (Aix-Marseille II) et de Toulouse III représentent le Sud de la France.

Un classement établi selon les critères suivants : prix Nobel et médailles Fields (mathématiques) obtenus par les anciens élèves et les professeurs, les enseignants les plus cités dans 21 domaines scientifiques, le nombre d'articles publiés dans les revues américaines Nature et Sciences et le nombre de publications recensés dans deux banques de données internationales sur les sciences et sciences sociales enfin une mesure de la « performance universitaire » de chaque faculté.

Part belle faite aux universités à dominante scientifique, difficultés méthodologiques pour classer les universités spécialisées en sciences sociales, absence de notation pour les sciences humaines, avantage aux institutions de grande taille... Les chercheurs le reconnaissent eux-mêmes, le classement n'est pas parfait. Mais, c'est tout de même une référence pour les étudiants du monde entier. Il traduit ainsi dans une certaine mesure l'image que l'on se fait à l'étranger du dynamisme des universités françaises.

Le classement a le mérite de mettre en avant les faiblesses de l'enseignement supérieur français. Insuffisance des moyens attribués à la recherche, faiblesse des droits de scolarité par rapport aux grandes universités américaines et anglaises, illisibilité du système éducatif partagé entre grandes écoles ultra-sélectives et des universités chargées de drainer les masses... Autant de questions qui restent en suspens.

Si les droits de scolarité étaient plus élevés ça permettrait de faire une sélection, or dans une répubique socialo-umpiste, c'est impensable... ce serait de la discrimination ! A cette liste manque la sélection des élèves... avec la grande braderie qui s'effectue au bac on ne peut pas s'attendre à avoir des étudiants hors pair !

Et voilà le résultat du nivellement par le bas recherché par tout ce qui est rouge dans les rangs de l'Education Nationale. On ne peut pas faire de la politique, des grèves et étudier... Quant aux structures de l'enseignement, il est inutile d'en parler tellement elles sont en ruines (physiques et morales).

Quelles sont celles faisant partie du Top 10 ?