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| Amorce d'un dialogue entre BUSH et AHMADINEJAD ? | |
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Stans Fondateur
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| Sujet: Amorce d'un dialogue entre BUSH et AHMADINEJAD ? Mer 30 Aoû 2006, 3:29 pm | |
| Source : http://fr.news.yahoo.com/29082006/202/iran-ahmadinejad-juge-les-sanctions-peu-probables-et-propose-un.html mardi 29 aout 2006, 17h45 - Citation :
- Iran: Ahmadinejad juge les sanctions "peu probables" et propose un débat à Bush
Par Siavosh GHAZI et Hiedeh FARMANI TEHERAN (AFP) - Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a jugé mardi "peu probable" que le Conseil de sécurité adopte des sanctions à l'expiration du délai qu'il a donné à l'Iran pour suspendre l'enrichissement de l'uranium et a proposé à son homologue américain George W. Bush un débat télévisé.
"Je pense que le moment d'utiliser l'instrument du Conseil de sécurité est passé, et je pense peu probable que (les grandes puissances, ndlr) veuillent l'utiliser", a dit M. Ahmadinejad dans sa quatrième conférence de presse depuis son élection à l'été 2005. Le Conseil a donné à Téhéran jusqu'au 31 août pour suspendre notamment son enrichissement d'uranium, faute de quoi il envisagera des sanctions pour l'y contraindre. Mais la direction iranienne juge qu'il est trop tard pour la forcer à abandonner une technologie qu'elle affirme maîtriser.
Le président iranien n'a montré aucun signe que son pays soit prêt à changer de position sur ce point, même sous la menace de sanctions.
"La nation iranienne ne se soumettra pas à la menace et l'intimidation", a-t-il dit, avertissant que l'Iran "prendra les décisions nécessaires, en proportion avec les mesures" que prendront les grandes puissances au Conseil de sécurité des Nations unies.
Il a par ailleurs estimé implicitement que la Chine et la Russie pourraient en tant que membres permanents du Conseil, avec droit de veto, ne pas y soutenir l'adoption de sanctions.
"Nous ne pensons pas que certains oublieront la sagesse et la prudence à un point tel qu'ils vendraient leur propre réputation et celle du Conseil de sécurité", a dit le président.
M. Ahmadinejad a aussi indiqué que la République islamique avait "tout dit dans sa réponse" mardi dernier à une offre des grandes puissances visant à ce qu'elle suspende son enrichissement d'uranium.
Il a ainsi miné la possibilité de discussions sur le sujet, alors que le diplomate en chef de l'UE Javier Solana tente d'organiser une nouvelle rencontre avec le principal négociateur iranien sur le nucléaire, Ali Larijani, avant l'échéance du 31 août.
Le président iranien a marqué sa prestation en suggérant "que nous parlions avec M. Bush, le président des Etats-Unis, dans un débat télévisé en direct, des questions du monde et des moyens de sortir de ces tensions".
Il a posé comme condition que ce débat "ne soit pas censuré, surtout pour le public américain".
La Maison Blanche a rejeté mardi comme une "tentative de diversion" l'offre du président iranien Mahmoud Ahmadinejad proposant un débat télévisé en direct à son homologue George W. Bush.
La Maison Blanche a conditionné toute discussion avec l'Iran à une suspension par la République islamique des activités nucléaires qui inquiètent la communauté internationale.
M. Ahmadinejad avait adressé en mai une lettre personnelle à M. Bush, consistant largement en une longue diatribe contre la politique américaine.
Le président iranien a assuré que l'Iran "veut des relations avec tous les pays, sauf avec celui que nous considérons illégitime et imposé (Israël, ndlr), et les Etats-Unis ne sont pas une exception".
"Mais les Etats-Unis ont coupé leur relation avec nous pour faire pression", a-t-il poursuivi, en accusant "l'administration américaine de rêver encore à renvoyer la nation iranienne à il y a trente ans", avant la révolution islamique de 1979.
Selon lui, il revient à Washington d'abandonner son souhait, selon lui, d'un changement de régime en Iran, et "puisqu'ils ont coupé les liens, de fournir les conditions eux mêmes" pour les rétablir.
Enfin M. Ahmadinejad a lancé une nouvelle charge contre l'Etat d'Israël en affirmant: "Notre position sur le Proche-Orient est claire, nous voulons que la racine de la tension soit extirpée. Durant ces soixante années, quelle a été la racine des massacres, crimes, et conflits?" a dit le président, en référence à la création de l'Etat d'Israël en 1948.
"La solution est claire et rien n'a changé" à cet égard, a poursuivi M. Ahmadinejad, qui avait jugé le 8 décembre que l'Etat hébreu était une "tumeur" au Proche-Orient. | |
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