Les États-Unis d'Amérique ne désarmeront pas !

Source : http://fr.news.yahoo.com/28112006/290/george-bush-determine-a-mener-sa-guerre-jusqu-a-la.html

mardi 28 novembre 2006, 17h53

George Bush déterminé à mener sa guerre "jusqu'à la victoire"

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RIGA (Reuters) - "Que Dieu vous bénisse et continue de bénir l'Amérique!": George Bush s'est efforcé mardi de dissiper l'image d'un président affaibli en assurant qu'il mènerait "jusqu'à la victoire" sa "guerre contre le terrorisme".

Les dirigeants de l'Otan réunis au sommet de Riga pouvaient s'attendre à accueillir un homme moins sûr de sa politique au Moyen-Orient après sa défaite électorale du 7 novembre, qui l'obligera désormais à composer avec un Congrès démocrate.

Le départ du secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, l'un des artisans de l'intervention anglo-américaine de 2003 en Irak, et la montée en puissance des appels à un retrait des troupes avaient donné à penser qu'une inflexion était en gestation.

Mais le discours que George Bush a prononcé juste avant le début de la réunion devant le German Marshall Fund, un Institut de recherche américain, n'en a rien laissé paraître.

"Nous continuerons à être souple et nous procéderons aux changements nécessaires pour réussir", a-t-il déclaré devant une assistance acquise à sa cause. "Mais il y a une chose que je ne vais pas faire. Je ne vais pas retirer nos troupes du champ de bataille avant que la mission soit accomplie."

Avec des accents messianiques qui n'étaient pas sans rappeler le fameux discours sur "l'Axe du Mal" de 2003 annonciateur de la guerre en Irak, il justifié la poursuite de sa politique par la nécessité de tenir bon face aux "extrémistes" opposés aux valeurs occidentales de liberté.

"LUTTE IDÉOLOGIQUE DÉCISIVE"

"Ils ont une stratégie pour parvenir à leurs fins. Ils essayent de convaincre l'Amérique et nos alliés que nous ne pouvons les battre. Et que notre seul espoir est de nous retirer et d'abandonner, d'abandonner une région entière à leur domination", a-t-il estimé sans se départir d'un demi-sourire.

Pas question: "La guerre contre la terreur que nous menons aujourd'hui est plus qu'un conflit militaire. C'est une lutte idéologique décisive du XXIe siècle. Et dans cette lutte nous ne pourrons accepter rien moins que la victoire."

Les alliés des Etats-Unis attendent les recommandations pour stabiliser l'Irak du groupe d'étude codirigé par l'ancien secrétaire d'Etat républicain James Baker et le démocrate Lee Hamilton, qui devraient être connues avant le 4 décembre.

Selon Joseph Biden, un démocrate qui présidera la commission des Affaires étrangères du sénat américain, l'évolution des effectifs militaires américains, la feuille de route politique à l'intention du gouvernement irakien et l'organisation d'une conférence internationale associant l'Iran et la Syrie doivent en faire partie, ce qui supposerait une remise à plat.

Mais il est difficile de trouver pour l'instant des inflexions en ce sens dans le discours du président américain, même si le New York Times croit savoir qu'un premier jet du rapport prône effectivement l'ouverture de négociations directes avec Téhéran et Damas, sans fixer de calendrier pour le retrait du contingent américain, source de divergences.

Citant le Liban, l'Iran, la Syrie et la Palestine, Bush a estimé que les Occidentaux devraient rendre des comptes devant le tribunal de l'Histoire s'ils lâchent prise, dressant un parallèle avec la lutte pour la "libération" des pays de l'Est.

"Les extrémistes utiliseront les ressources en pétrole pour (...) punir les nations industrialisées et se doter d'armes de destruction massive", a-t-il ajouté en évoquant le "chantage" qu'ils pourront exercer grâce à "l'arme nucléaire".

PAS DE NOUVEAU "MUNICH"

Le doute n'effleure pas le président américain sur sa méthode pour faire émerger la démocratie au Moyen-Orient.

"Je comprends ces doutes mais je ne les partage pas", a-t-il expliqué en refusant de nouveaux "Munich". "Mon pays a fait un choix. Nous refusons de céder au pessimisme."

Bush a également réfuté l'idée qu'une guerre civile soit en cours Irak alors que la violence entre les chiites et les sunnites atteint chaque jour de nouveaux sommets.

"Les attentats à la bombe qui ont eu lieu récemment faisaient partie d'une tendance qui est en place depuis à peu près neuf mois", avait-il déclaré lors d'une escale en Estonie.

Pour lui, la traque des terroristes se poursuivra et il entend bien le dire avec force au Premier ministre irakien Nouri Maliki qu'il doit rencontrer cette semaine en Jordanie.

Pour le président américain, l'objectif reste de transférer la sécurité aux forces irakiennes, sans calendrier, et les Etats-Unis sont prêts à aider Bagdad à y parvenir.

Quant à l'idée d'un dialogue avec l'Iran, dont l'influence sur les chiites d'Irak est grande, il a campé sur ses positions: tout est lié à l'arrêt du programme iranien d'enrichissement de l'uranium, comme le demande la communauté internationale.

"En ce qui concerne les Etats-Unis, l'Iran sait comment revenir à la même table que nous, il s'agit de faire ce qu'ils ont dit qu'ils feraient, c'est-à-dire suspendre de manière vérifiable leur programme d'enrichissement", a-t-il dit.

Quand un discours commence par "Que Dieu vous bénisse et continue de bénir l'Amérique!": : je part en courant !

:evil:

Roy a écrit:

Quand un discours commence par "Que Dieu vous bénisse et continue de bénir l'Amérique!": : je part en courant !

:evil:

Qd j'entends cette phrase j'ai l'impression d'avoir Bush en face de moi

Rien à voir avec BUSH : tous les présidents américains commencent leurs discours ainsi !