A propos de la Liberté de la presse

J'ai longtemps hésité pour savoir dans quel domaine ouvrir ce sujet, mais finalement je pense qu'il s'agit d'Education au sens large...
Depuis que je navigue sur les différents sites de discussion, j'ai pu constater lors des commentaires faits autour de faits d'actualité que, finalement, nombreux étaient ou sont ceux qui ne font pas de la Liberté le premier des principes démocratiques...Je ne considère bien entendu pas par cette remarque la Liberté au sens large, là il y a unanimité, mais ce sont les "mais" justement qui viennent souvent tout tempérer, comme si les hommes avaient besoin de sentir un joug invisible qui réglementerait des droits individuels, comme si la Liberté n'était tolérée que dans la mesure où elle ne dérangeait pas...
La liberté de la presse, qu'elle soit écrite, visuelle ou dessinée, est bien entendu depuis de longs mois au centre des débats, en réalité un feu somnolent brusquement reveillé par les (très mauvaises) caricatures de Mahommet...Mais finalement, si l'on s'attelle au problème, on entend ici et là des commentaires tels que "ça ils ne devraient pas le dire, ou le faire, ou le dessiner"...La liberté a ses limites et même, sur un autre sujet, l'information distillée par la presse devrait être contrôlée...
La mort de Saddam ultra médiatisée a été confrontée à la discrétipon des pendaisons des condamnés de Nuremberg, Des philosophes ou professeurs, après des écrivains il y a quelques années, ne peuvent sortir de chez eux sans des gardes du corps, bref notre société semble peureuse de ses droits et acquis...
Ma question est donc simple : La liberté de la presse a t-elle ses limites ou, si vous préférez, la liberté a t-elle ses limites collectives, puisqu'il est entendu qu'elle a ses frontières en matière de droit individuel ?

Le principe de liberté de presse n'est-il pas inscrit dans la Constitution comme en Belgique ?

Bien sûr, la liberté de la presse existe dans la constitution, j'estime que c''est les journalistes qui en leur âme et conscience doivent décider des limites à ne pas dépasser, tout en restant dans leur devoir d'information.

le problème n'est pas tout à fait là...De nombreux journalistes estiment s'imposer eux-mêmes une auto-censure ; en réalité, et l'exemple de France Soir ou plus récemment de Charlie Hebdo en est le parfait exemple, les dogmes religieux islamiques (il faut appeler un chat un chat) ont fini par créer une paranoïa, une peur collective de s'attaquer à ce qui n'est à mes yeux qu'un courant de pensée, une religion...Résultat la terreur - comme le disait mon mentor Robespierre - est à l'ordre du jour, et les procès contre Charlie ou France Soir sont une atteinte à la constitution qui ne devrait même pas remonter jusqu'aux tribunaux...
Le Conseil supérieur de la magistrature devrait prendre une position de principe, en accord avec le conseil constitutionnel...Nul ne peut être poursuivi pour l'exercice d'une liberté reconnue par la constitution...