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| SARKOZY : "J'y suis, j'y reste" ! | |
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Stans Fondateur
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| Sujet: SARKOZY : "J'y suis, j'y reste" ! Jeu 01 Fév 2007, 2:35 pm | |
| Source : http://www.lexpress.fr/info/infojour/reuters.asp?id=36502&1335 jeudi 1 février 2007, mis à jour à 13:46 Sarkozy oppose une fin de non-recevoir à Hollande Reuters - Citation :
- Nicolas Sarkozy oppose une fin de non-recevoir au premier secrétaire du Parti socialiste, qui réclame le départ du candidat de l'UMP à l'élection présidentielle du ministère de l'Intérieur.
"Je partirai à une date qui a un sens", a-t-il déclaré à des journalistes en marge d'une visite aux halles de Rungis.
Il a cité trois dates possibles : la fin de la session parlementaire, fin février, le jour où le président Jacques Chirac s'exprimera sur ses propres intentions, et le début de la campagne officielle, "c'est-à-dire le moment où les ministres seront astreints à un devoir de réserve".
Il a cité à ce propos la date du 9 avril, qu'il avait déjà mentionnée dans une interview publiée mercredi par Le Figaro et qui correspond au début de la campagne officielle.
Selon son entourage, le secrétariat général du gouvernement (SGG) a en fait envoyé aux ministres une lettre leur demandant de ne plus effectuer de déplacements, sauf autorisation du SGG, à compter du 23 mars.
François Hollande a réclamé le départ immédiat de Nicolas Sarkozy de la Place Beauvau, pour mettre fin à la polémique sur le rôle des Renseignements généraux dans la campagne.
Les "RG", en tant que service de police, dépendent du ministère de l'Intérieur. Ils ont été mis en cause plusieurs fois ces derniers jours. Ils sont notamment accusés d'avoir enquêté sur le patrimoine du couple Ségolène Royal-François Hollande et d'avoir interrogé des riverains du QG de campagne du candidat Sarkozy, dans le Xe arrondissement de Paris.
"La meilleure façon d'en sortir, c'est d'éviter qu'il y ait cette suspicion, que l'on laisse penser, à tord ou à raison, que (...) le ministre de l'Intérieur a commandé ces fiches", a dit le Premier secrétaire du Parti socialiste sur RTL.
"Si l'on veut lever le problème, il faut partir tout de suite ou pas du tout", a-t-il ajouté. "Les conditions du débat présidentiel, la conception que l'on a de la démocratie, le climat qui doit être le plus dégagé possible, exigent le départ de Nicolas Sarkozy du gouvernement."
TROIS DATES
"C'est lui le mieux placé pour assurer la sécurité des Français", a rétorqué Xavier Bertrand, porte-parole de campagne Nicolas Sarkozy, sur la chaîne de télévision LCI.
"Il a répondu lui-même par avance en disant qu'il serait parti au moment où s'ouvrira la campagne officielle. Donc, les choses sont très claires", a ajouté le ministre de la Santé.
Nicolas Sarkozy a rappelé que la "totalité" de ses amis lui demandaient il y a quelques mois de quitter la Place Beauvau. "Ils ont appris à me faire un tout petit peu confiance", a-t-il cependant ajouté.
Il a expliqué que s'il avait annoncé son départ du gouvernement le 14 janvier, lors de son investiture officielle par l'UMP, "la seule nouvelle aurait été : 'il s'en va'."
Il a fait en outre valoir que les Français n'auraient pas compris qu'il quitte "ses responsabilités au service de leur sécurité" sans raison impérative et avant le vote de son projet de loi sur la prévention de la délinquance, au Parlement.
"Si je quitte le gouvernement fin mars-début avril, il me restera un mois de campagne", a souligné Nicolas Sarkozy.
Xavier Bertrand a pour sa part fait valoir que la question de la démission du candidat socialiste de 2002 Lionel Jospin, qui était alors Premier ministre, n'avait jamais été posée.
Pour François Hollande, la situation était différente dans la mesure où le président Jacques Chirac était lui-même candidat à sa réélection. "Si je puis dire, c'était la cohabitation et ils se neutralisaient", a estimé le dirigeant socialiste.
"Aujourd'hui, il s'agit de Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur, confondant tout à fait les genres et les moyens et les caisses (...), chef de la police, et effectivement encourant la suspicion permanente de vouloir enquêter sur ses concurrents ou sur ses adversaires", a-t-il insisté.
A son arrivée à Rungis, aux premières heures de la matinée, Nicolas Sarkozy a dénoncé "ceux qui polémiquent" parce qu'ils "n'ont rien à dire" : "Faut-il qu'il n'y ait rien pour qu'ils essayent de calomnier comme ça", a-t-il dit.
"Nous n'allons pas passer notre temps à répondre aux accusations bidon ou aux agressions des socialistes", a pour sa part déclaré Xavier Bertrand lors d'un point presse. | |
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