|
| Le "pacte" de SARKOZY | |
| | Auteur | Message |
---|
Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Le "pacte" de SARKOZY Lun 12 Fév 2007, 1:33 pm | |
| Source : http://www.liberation.fr/actualite/politiques/elections2007/234609.FR.php Hier, le candidat présentait son «pacte républicain» à ses comités de soutien. Sarkozy surjoue «l'ouverture» devant les piliers de l'UMP. - Citation :
- Pacte contre pacte. Une heure tout juste avant que Ségolène Royal ne présente son «pacte présidentiel» à Villepinte (lire en pages Evénement), Nicolas Sarkozy lui a chipé le vocable pour proposer aux Français un «nouveau pacte républicain». Avec le candidat de l'UMP, la méthode est désormais rodée: quelques jours avant ses discours, il en annonce la couleur par petites touches pour créer une attente et faire en sorte que la campagne s'articule autour de ses thématiques. Comme il l'avait annoncé en début de semaine, le ministre de l'Intérieur a donc entonné hier à la Mutualité le couplet de l' «ouverture». Et quelle ouverture ! Ses deux «vedettes» du jour alignées à la tribune étaient l'UDF André Santini et Christian Blanc, ancien patron d'Air France, élu député des Yvelines sous étiquette UDF. Multirécidiviste du calembour politique version Grosses Têtes, le maire d'Issy-les-Moulineaux «est connu pour ses bons mots et pour ses cigares», a lancé Brice Hortefeux pour l'introduire sur scène. «Les balcons sont plus sûrs que les tribunes», a lancé d'emblée le comique, victime il y a quelques jours de la chute de son balcon à son domicile. Pilier des Hauts-de-Seine dont Sarkozy préside le conseil général, Santini a essayé de convaincre avec sa gouaille («je n'ai pas une tête de caution») sur les raisons de son ralliement au candidat de l'UMP.
Christian Blanc, lui, vit sur son passé: patron de la RATP puis d'Air France, cet ancien directeur de cabinet de Michel Rocard est depuis dix ans à la recherche d'un portefeuille ministériel. L'aura-t-il avec Sarkozy? Il a tout fait pour, hier, en assurant : «Ailleurs en Europe, j'aurais été proche de Schröder ou de Blair, des hommes de gauche qui savent que l'on ne peut redistribuer que les richesses que l'on a créées.» Restait à entendre ce que Nicolas Sarkozy entend par «ouverture». Porté par les sondages et convaincu que la victoire ne peut lui échapper, il ne marche pas encore sur l'eau mais se veut christique: il a demandé à ses fidèles de le «laisser libre d'aller vers les autres, vers celui qui n'a été jamais [son] ami [...] qui parfois même nous a combattus». Fustigeant l' «idéologie», les «vieux clivages si difficiles à dépasser et les vieux réflexes conditionnés par l'éducation», il s'est posé en rassembleur qui s'adresse «à tous les Français quand d'autres veulent parler aux militants socialistes». Tout en posture et loin de son fastueux train de vie, il a promis d'exercer la fonction présidentielle avec une «forme d'ascèse». De même, notre nouveau petit frère des pauvres a dit qu'il serait le porte-parole de «ceux que l'on n'entend jamais, de ceux dont la voix est trop faible, des plus humbles, des plus vulnérables». Comme Chirac et sa fracture sociale en 1995, Sarkozy continue à avancer dans sa campagne en multipliant les promesses coûteuses (allocations familiales dès le premier enfant, baisses d'impôts...) tout en maraudant à gauche. La mystification en marche ? | |
| | | | Le "pacte" de SARKOZY | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |