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 Lilith, la première femme d'Adam ?

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Stans
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MessageSujet: Lilith, la première femme d'Adam ?   Lilith, la première femme d'Adam ? EmptyMar 13 Fév 2007, 2:00 pm

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lilith

Lilith


Citation :
Selon le Talmud de Babylone reprenant certaines légendes juives — supprimées dans la Bible canonique (sauf dans la Bible TOB, la Bible de Jérusalem, la BiBle Darby et celle d'André Chouraqui (Ésaïe chapitre 34 verset 14) ou l'on y fait une brève allusion — Lilith serait, à l’Eden, la première femme et donc la première compagne d'Adam.

Histoire de Lilith

Eve et Lilith

Curieusement, la Bible, dans son livre de la Genèse offre deux récits de la naissance d’Eve :

- dans le premier, Lilith, Adam et Eve sont façonnés à partir d'argile cuite, technologie bien maîtrisée dans l’Orient d’alors (le néolithique), particulièrement par les premiers agriculteurs). L'argile la plus courante, plutôt ocre-rouge à l'origine, commence par jaunir puis blanchir pour brunir finalement de plus en plus à la cuisson. Les argiles mal cuites étant jaune-blanchâtre, les "brûlées" quasi-noires, c'est une explication imagée des différentes couleurs de l'espèce humaine ;
- dans le second, Ève, est conçue à partir d'une côte (surnuméraire) prise sur le corps d'Adam afin qu'elle soit sa semblable et son égale. Ainsi, Eve serait « deux fois née ». Mais ni l’élohiste ni le yahviste (les scripts de la Bible) ne disent mot quant à la nécessité de cette seconde création. Cette technique de "désossement" est évidemment plus courante chez les chasseurs-nomades qui préfèrent également conserver leurs boissons dans des outres.
Aussi, très tôt, la curiosité des rabbins a été attirée par ce double récit, en fait contradictoire. Reprenant certaines légendes sémites, ces rabbins y ont vu la preuve de l’existence d’une « autre femme ».

Les origines de Lilith

Lilith est vraisemblablement l'écho de ce qui était considéré comme une fée malfaisante, telle la Lamashtu de la tradition persane, qui aurait été reprise par la tradition juive aux temps de Babylone. Déesse-serpent, déesse ailée, pour Marija Gimbutas elle correspond, plus que l’Ishtar-Ève à la Déesse mère dont on retrouve la trace depuis le paléolithique supérieur. On la retrouve également dans la « déesse-aux-serpents » de la civilisation minoenne, mais également sous les traits d'Isis, la déesse ailée de l'Égypte ancienne. Aux temps bibliques, elle est une représentation symbolique du matriarcat préexistant au patriarcat, mais finalement supplanté par l’avènement de ce dernier.

Lilith: une Messaline avant la lettre

Quels que soient les commentateurs, Lilith est toujours décrite ou perçue comme une maîtresse femme qui a un fort ascendant sur Adam et un appétit sexuel aussi considérable qu'insatiable. Ceci dit, il existe plusieurs versions hébraïques de ce mythe, ci dessous, l'une des plus répandues.

Adam se serait séparé de Lilith pour plusieurs raisons, toutes d'ordre sexuel :

Lilith qui refusait de voir son corps déformé par les grossesses pratiquait la contraception voire peut-être l'avortement (ce qui va à l’encontre du Commandement formulé plus tard dans la Bible "Croissez et multipliez") ;
Adam soupçonnait Lilith, l'insatiable, de forniquer avec les "incubes (démons mâles), contrevenant ainsi au Commandement "Tu n'auras d'autres époux que ton époux" ;
Adam, ne souhaitait pratiquer les relations sexuelles principalement ou uniquement en s’en tenant à la position dite du missionnaire. Mais, Lilith, elle, rejetait les postures les plus classiques (qui donnaient toutes la supériorité à l'homme durant l'acte sexuel) et particulièrement celle dite position du missionnaire qui imposerait à la femme une position inférieure. Lilith revendiquait ainsi clairement son statut de "paire" ;
finalement, Lilith, lasse de subir les reproches, les scènes et les exigences de son compagnon, se révolte et le lui dit.
Adam, faisant preuve d’autorité, se révolte donc à sa tour : c’est le ‘premier' divorce. De colère, il la chasse du Paradis terrestre sous le regard d'YHVH qui prévenu, envoie les 3 anges de la Médecine (Snvi, Snsvi et Smnglof) pour essayer de les réconcilier !

Mais tous deux restent sourds au Divin. Finalement, chassée, par l'homme, la première du Paradis, Lilith, éperdue, fuit droit devant elle, jusqu’aux abords de la mer Rouge. Là, elle cherche âme qui vive et ne trouve bien sûr que des animaux et des démons. Chassée de l’Humanité elle se jette dans la ‘diablerie’ et commence (ou continue) à entretenir des relations avec le grand Démon mais aussi avec nombre démons et démones succubes.

Finalement YHVH prend acte de l'irrémédiabilité de ses turpitudes et la rejette définitivement de la surface de la Terre vers l'abîme, au fond des océans, elle y demeure ensuite profitant des grottes sous-marines, pour rejoindre la Géhenne procréant au passage, une multitude de démons tant aquatiques qu'infra-terrestres. Elle devient ainsi la Femme des trois mondes, seul le monde céleste lui restant fermé.

Du statut de la Femme dans la Genèse (et dans la Bible)

De "Première Femme" à "Première Démone"

Lilith surpasse rapidement toutes les autres succubes, les servantes attitrés de Lucifer. Elle y obtient vite le titre de "Première Démone", la favorite de Lucifer. Mais, l'épouse de Lucifer, Grande maîtresse des servantes appelées succubes n'a par contre aucune autorité sur les Démons mâles (beaucoup plus nombreux) placés sous l'exclusive férule de son époux, fils de Satan. Une nouvelle fois, elle se venge en le trompe abondamment. Lui, la trompe à son tour avec Eve.

Dans ces profondeurs océaniques où des prières et objurgations multiples tentent de l'y maintenir pour l'empêcher de troubler la vie des Hommes et particulièrement des jeunes Hommes (par définition, encore peu expérimentés), sur terre. Mais ces prières assez efficaces de jour, perdent de leur force au début de la nuit, Lilith, aidée, propulsée par toutes les forces du mal, en profite pour sortir des Abîmes. Les mères et les jeunes mariées, doivent tout faire pour éviter de laisser leur fils et époux seuls aux abords du crépuscule. Car alors, devenus une proie facile pour cette Démone, toujours à l'affût, ils seraient entraînés, directement, vers la Débauche pour toujours.

L'image de Lilith

Lilith, la première femme d'Adam ? 180px-Lilith_%28John_Collier_painting%29

Physiquement, d’après la Tradition :

Lilith serait rousse, sombre de teint, d’yeux (noir ou brun foncé et de cheveux auburn) : « Je suis noire, mais je suis belle ».
Eve serait châtain (voire blonde), de teint et d’yeux clairs : « Je suis Eve, la claire ».
À ce propos le tableau de John Collier Lilith (en 1892), représente une Lilith, au teint et cheveux clairs, qui pourrait tout aussi bien s’appeler Eve (épisode du Serpent compris).
Moralement comme psychiquement (toujours d’après la Tradition) :

Lilith fonctionne alternativement comme image du démon sexuel et comme femme fatale, stérile, là où Ève est davantage vue comme la femme aussi idéale que génitrice.
En tant que femme supplantée ou abandonnée, au bénéfice d'une autre femme, Lilith représente les haines anti-familiales, la haine des couples et des enfants.
Lilith et les enfants : dévorée elle-même par la jalousie, elle n'hésite guère à tuer les nouveaux-nés allant jusqu'à les dévorer, s'enivrant de leur sang. Si la garde des Mères est trop vigilante, Lilith déterre leurs cadavres, les vidant de leurs entrailles, ne laissant que quelques fétus de paille.
toujours selon la Tradition juive, Lilith, punie par la stérilité, pousse Lucifer, déguisé en serpent, à pervertir Eve en la possédant charnellement. De cette union contre-nature, naît le premier homme ombiliqué (avec un nombril contrairement à ses divers parents), en fait un être monstrueux : Caïn qui n’hésite pas à commettre le premier meurtre sur Terre, en tuant Abel, son propre frère. Ainsi, Lilith, est quadruplement et terriblement vengée : à travers l’homme trahi (Adam), à travers la mère bafouée et trompée, à travers l’enfant perverti devenu assassin (Caïn) et quatrièmement par l’enfant tué. Bien au-delà de la vengeance, Lilith peut jouir du ‘mal pour le mal’ en temps que pratiquante du satanisme.

Diverses déclinaisons du mythe

Lilith dans l'Histoire

Chez les Sémites

Le mythe de Lilith trouve un développement inédit de précision dans un recueil écrit entre le VIIIe et le Xe siècles après J.C., l'alphabet de Ben Sira.

Lilith est présente chez d'autres peuples sémites, notamment en Mésopotamie ancienne, sous les formes Lilītu (pendant féminin de Lilū), et Ardat-lilī.

Lilith et la Kabbale

Bien que venue de mythes préhistoriques, il semble que l'arrivée de Lilith dans la mystique juive soit malgré tout assez tardive, peut-être vers le IIIe siècle de notre ère. Au commencement (Béréshit), Lilith, n’est que l’appellation générique d'une classe de démons femelles : elle vient donc des Enfers, de la poussière.
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MessageSujet: Re: Lilith, la première femme d'Adam ?   Lilith, la première femme d'Adam ? EmptyMar 13 Fév 2007, 2:01 pm

Citation :
Lilith ? quelle Lilith ?

Dans la démonologie des midrach et du Zohar (Le Livre des splendeurs), "Il y a deux Lilith, la petite et la grande » :

la grande est l'épouse de Samaël, c’est la femme de la dépravation. Les Geonim expliquent qu'elle contrôle 480 légions, autant que la valeur numérique de son nom. Pour avoir, malgré tout, sauvé quelques enfants (dont le fils du roi Nabuchodonosor), elle est autorisée à remonter sur Terre à l’approche du crépuscule.
la seconde est l'épouse d'Asmodée, prince des Enfers où là, Lilith, règne, en toute majesté, avec les trois autre reines des démons : Igrat, Mahalath et Nahemah et toutes leurs cohortes qui donnent naissance à des enfants par légions.
Rabbi Yehouda Bar Rabbi (autre nom générique : le prêtre–sauveur né d’un prêtre) l’explicite dans sa Genèse Rabba : «Le Saint béni soit-il avait créé une première femme, mais l'homme, la voyant rebelle, pleine de sang et de sécrétions, s'en était écarté. Aussi le Saint béni soit-il s'y est repris et lui en a créé une seconde”(Genèse Rabba 18:4). Puis : “Caïn qui se querellait avec Abel pour [la possession] de la première Eve, le tua… pour être sûr d’en être le seul possesseur (de la petite Lilith sa propre mère). À eux deux, ils engendrèrent la portion diabolique de l’humanité comme Adam et Eve en engendrèrent la portion bénéfique…” (Genèse Rabba 22:7-> 30).

Lilith dans les Arts et Lettres

'Berbiguier de Terre-Neuve du Thym dans «Les Farfadets (Chapitre I à X)» reprend l’antithèse Eve <- -> Lilith qu’il voue cependant toutes deux au démon :
Ch. Eve, la Pécheresse: «Comment fuir cette société, présidée par Belzébuth, Lucifer et Asturet, le plus dangereux des démons, le séducteur de notre mère Ève, auteur du péché originel? Ah ! pourquoi Dieu n’a-t-il pas pulvérisé cet infernal démon, lorsque, par astuce, il prit la forme d’un serpent, pour insinuer à Ève l’envie de goûter le fruit défendu? nous n’aurions pas connu les misères humaines, notre âme serait pure comme quand elle est sortie du sein du Créateur.»
Lilith, prince des Succubes. La description que Berbiguier donne de «la Cour infernale» y est tout à fait savoureuse, la voici: «Princes et Grands dignitaires. Belzébuth, chef suprême ; Satan, prince détrôné ; Eurinome, prince de la Mort ; Moloch, prince du pays des Larmes ; Pluton, prince du Feu ; Pan, prince des Incubes ; Lilith, prince des Succubes ; Léonard, grand-maître des sabbats ; Baalberith, grand pontife ; Prosperine, archi-diablesse».
Anatole France, dans «La fille de Lilith», pp. 65-87, opus cité, invente une mystérieuse LEILA, Fille de LILITH dont voici la Prière : «Mon Dieu, promettez-moi la mort, afin que je goûte la vie. Mon Dieu, donnez-moi le remords, afin que je trouve le plaisir. Mon Dieu, faites-moi l’égale des filles d’Ève!»
Marcel Schwob, opus cité, dans «Lilith, Coeur double» pp. 87-94, renouvelle le mythe en faisant peindre au héros du livre, la Divinité comme une créature de l’un de ses tableaux :
(las de ces terrestres beautés)... « Alors il aima Lilith, la première femme d’Adam, qui ne fut pas créée de l’homme. Elle ne fut pas faite de terre rouge, comme Ève, mais de matière inhumaine ; elle avait été semblable au serpent, et ce fut elle qui tenta le serpent pour tenter les autres. Il lui parut qu’elle était plus vraiment femme, et la première, de sorte que la fille du Nord qu’il aima finalement dans cette vie, et qu’il épousa, il lui donna le nom de Lilith. Mais c’était un pur caprice d’artiste ; elle était semblable à ces figures préraphaélites qu’il faisait revivre sur ses toiles. Elle avait les yeux de la couleur du ciel, et sa longue chevelure blonde était lumineuse comme celle de Bérénice, qui, depuis qu’elle l’offrit aux dieux, est épandue dans le firmament. Sa voix avait le doux son des choses qui sont près de se briser ; tous ses gestes étaient tendres comme des lissements de plumes ; et si souvent elle avait l’air d’appartenir à un monde diffèrent de celui d’ici-bas qu’il la regardait comme une vision ».

Spartakus Free-Mann, dans « Lilith au sein du Mysticisme juif », 2002, reprend les thèmes classiques : "Sexe- Révolte et Violence et Religion"…

Lilith en Psychanalyse

Les thèmes propres

Ce mythe qui véhicule, la majorité des archaïsmes et archétypes inhérents à la Psychanalyse est trop riche (et trop fluctuant) pour être entièrement exploré. En voici donc une approche de quelques uns des principaux thèmes :

Thèmes archaïques :

- fantasmes, le « dévorement » (ou dévoration) des enfants et de leurs dépouilles,
- la séduction forcée ‘quasi abductive’ des jeunes hommes,
- la pensée magique, la fusion réel/ irréel ;

Thèmes limites :

- Le Bien et le Mal ;
- Inconscient collectif (Imaginaire collectif?).
- Humanité et Animalité : la femme et le serpent ;

Thèmes archétypaux :

- Dieu et Diable, Enfer et Paradis ;
- l’Homme et la Femme, le nouveau- né ;
- la sexualité : le choix d’objet, la rivalité, l’accomplissement : l’Homme, la Femme et l’Enfant (la Trinité terrestre);
- la relation homme/ femme : attraction/ répulsion (gynotropisme et Misogynie); séduction, pulsions le ça) et répulsion, rapports sexuels, grossesse, fécondité/ stérilité, la rivalité homme/ femme;
- la relation femme/ femme : grossesse, fécondité/ stérilité, la rivalité femme/ femme, le miroir.

Thèmes proches : réel/ irréel.

Paradoxalement et bien qu’inhérent à la culture juive, ce thème très riche n’a pour ainsi dire pas été exploré par les grands psychanalystes classiques Freud, Jung, etc. qui ont préféré ‘sillonner’ les grands thèmes de la Mythologie grecque où le plus proche (mais tout de même assez éloigné) serait celui de Jocaste.

La rivalité femme/ femme

Prélude la rivalité du miroir.

Avec la naissance d’Eve, Lilith, jusque la femme unique, se découvre une rivale triomphante, adulte comme elle (puisqu’apparemment, toutes deux ont été créées adultes). Par une jalousie quasi morbide, Lilith causera la perversion/ perte de cette rivale par l’intermédiaire du Serpent (le Démon, la Gnose/ la Connaissance) comme, déjà, elle-même l’avait été par ce dernier.
finalement, à travers cet épisode, les deux femmes, assez dissemblables au départ, finissent par se ressembler en miroir (ce que confirme le passage de l’antique terre-cuite au tableau de Collier)

Lilith et les Droits des femmes

Dans les années 70, certaines militantes du groupuscule la « Cause des femmes » ont repris Lilith et son image comme porte- flambeau de leur lutte.
En effet, contrairement à Ève, que la Bible présente comme ayant été conçue à partir d'une côte d'Adam afin qu'elle lui soit dépendante et donc soumise. En fait, Lilith aurait été formée à partir d'argile comme Adam et serait donc davantage « égale » à lui. Ce qui placerait la femme dans un statut, non plus de subordination, mais de parité - égalité face à l’homme.
Un autre courant féministe, moins radical, se base lui sur l’existence dans les sociétés du paléolithique d’un courant matriarcal d’abord prédominant mais évincé, peu à peu, par le triomphe du patriarcat dans les sociétés néolithique]]s. Donc lors du passage d’une société de chasseurs-cueilleurs à celui passage d’une société de pré- agriculteurs où l’homme jusque là nomadisant reste fixé dans un (proto)- village qu’il maîtrise. Voir à ce sujet l’article de Mary Daly, dans «Si Dieu était une femme», (opus cité) : « …une théologie (tout-puissante) représente un Dieu masculin, tout-puissant… « Si Dieu est mâle, alors le mâle est Dieu ». D’autant plus fort qu’il est camouflé et prétendument pratiqué «au nom de Dieu », le pouvoir religieux de type patriarcal cache une violence radicale]] vis-à-vis des femmes : il impose et justifie l’expérience masculine comme norme, ainsi que des stéréotypes sans fondement théologique sérieux sur le masculin et le féminin. Dans l’Église, le pouvoir de décision appartient à des hommes célibataires dont la légitimité est, dans les faits, celle qu'ils s'octroient mutuellement. Cela signifie que non seulement l’ensemble des femmes, mais aussi la plupart des hommes subissent [cette violence]. Cela signifie aussi que l'institution se prive d’une part importante de l’humanité et d’une image de Dieu apportée par les femmes. »

Bibliographie

Du statut de la Femme dans la Genèse (et dans la Bible)

Anatole France, |La fille de Lilith, Éd. Calmann- Lévy, Paris, 1924.
Andrew Lang. «La possession démoniaque»
Pierre Mourlon-Beernaert, «Les visages féminins de l’Évangile», éd. Lumen Vitae, 1992
Spartakus Free-Mann, in «Lilith au sein du Mysticisme juif», 2002.
Marcel Schwob, [1]> «Lilith, Cœur double», Éd. Paul Ollendorf, Paris, 1891.
Revues et publications :

«Le mal au féminin, Réflexions théologiques à partir du féminisme», Paris, L’Harmattan, 1999.
«Théologie de la libération au féminin et théologie féministe de la libération» in Alternatives Sud, Vol.VII, (2000)1, pp.225-241, Paris, L’Harmattan.
«Reporter, National Catholic».
Ruth Fox, «Où sont les femmes-clés de l’Ecriture dans le Lectionnaire d’aujourd’hui?» dans National Catholic Reporter – États-Unis d'Amérique, Mai 94
Paulinas. GEBARA I., « Les causes profondes des idées 'préconçues' concernant les femmes », in «As incômodas flihas de Eva na Igreja da América Latina», pp. 27-35, Paulinas 1990, trad. N. Roose.
Revue de droit canonique de Lyon, n°46/1, 1996.
Qu’est-ce qui est sacré ? Revue Internationale de Catéchèse et de Pastorale, Lumen Vitae, n°4, décembre 1999.

Liens internes

La Bible, le Talmud
Les Gorgones, Lamies, Parques de la mythologie grecque.
Anna Galore a publié un thriller ayant pour toile de fond le mythe de Lilith, « Les Trois Perles de Domérat »

Liens externes

Lilith, la Mère Obscure Fondée en particulier sur le livre de Jacques Bril, présentation des mythes liés à Lilith, suivie d'une étude psychanalytique rapide.
Lilith au sein du Mysticisme juif, par Spartakus Free-Mann, 2002.
Anatole France, La fille de Lilith, Éd. Calmann-Lévy, Paris, 1924, pp. 65-87.
Marcel Schwob, Lilith, Cœur double, Éd. Paul Ollendorf, Paris, 1891, pp. 87-94.
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