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| La France ne va pas bien ! | |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: La France ne va pas bien ! Mer 21 Fév 2007, 3:27 pm | |
| Source : http://www.lefigaro.fr/debats/20070221.FIG000000033_pourquoi_je_soutiens_nicolas_sarkozy.html Pourquoi je soutiens Nicolas Sarkozy. Actualisé le 21 février 2007 : 09h46 Par Lionel Stoleru, ancien ministre - Citation :
- La France ne va pas bien. Ni sur le plan national où le modèle social est contesté, ni sur le plan européen où son non au référendum lui a fait perdre sa crédibilité, ni sur le plan mondial où nous perdons jour après jour des parts de marché.
C'est dire que le prochain président de la République devra procéder à de profondes réformes pour relever notre pays. Caractère, courage, ténacité et compétence sont les qualités nécessaires pour demain. La question qui se pose n'est donc pas de savoir s'il faut voter à gauche ou à droite mais de savoir qui, de Ségolène Royal ou de Nicolas Sarkozy, sera le meilleur président pour la France.
Mes convictions personnelles, depuis toujours, me placent au centre gauche. Je me suis reconnu en Valéry Giscard d'Estaing en 1974 lorsque, avec l'image d'un Kennedy français, il a déclaré « la France veut être gouvernée au centre » et c'est en 1974 que j'ai créé le Carrefour social-démocrate. Je me suis également reconnu en Michel Rocard lorsque, en 1988, il a appelé à une ouverture politique, et auprès de qui j'ai créé le RMI pour lequel je militais depuis quinze ans. Je participe, depuis sa création, auprès d'Antoine et de Simone Veil, au Club Vauban, qui réunit des élus de droite et de gauche soucieux de rechercher en commun des solutions à nos problèmes de société.
En 2007, je me trouvais tout naturellement en harmonie avec Dominique Strauss-Kahn pour qui j'aurais fait campagne s'il avait été choisi comme candidat. Tel n'est pas le cas et j'ai donc suivi avec attention la démarche de Ségolène Royal. Fervent européen, j'ai été choqué par son alliance avec Jean-Pierre Chevènement. Mais, surtout, je constate jour après jour le flou de ses propositions nationales et le flop de ses positions internationales. Malgré ses qualités indéniables, il y a là un risque d'aventure élyséenne que l'on ne peut pas prendre dans le contexte de crise actuel.
Dès lors, j'ai regardé avec non moins d'attention le parcours de Nicolas Sarkozy. On lui a reproché, dans son discours d'investiture d'invoquer les mânes de Jean Jaurès, de Léon Blum et de Guy Môquet, grandes figures de la gauche. Mais n'a-t-on pas le droit, dans la France que nous aimons, de citer aussi bien de Gaulle que Jean Jaurès ? Certes, Nicolas Sarkozy n'est pas social-démocrate, il est « libéral démocrate », mais avec un programme clair, une volonté de changement claire, un discours de société clair qui correspond aux priorités du moment.
Il faut donc se rendre à l'évidence : la droite a choisi un meilleur candidat que la gauche, meilleur pour notre pays et c'est pour cela que j'ai décidé de lui apporter mon soutien. Cette démarche, la recherche du meilleur pour chaque fonction, indépendamment des étiquettes, m'amène à dire tout aussi bien que le meilleur pour l'Élysée est Nicolas Sarkozy et que le meilleur pour la Mairie de Paris est Bertrand Delanoë, et cela ne me cause aucune schizophrénie. Il est plus que temps de sortir des cuisines politiques pour adopter ces règles d'efficacité.
Le Nicolas Sarkozy que je soutiens, c'est celui qui a écrit une biographie de Georges Mandel, ministre juif assassiné par la milice de Vichy en 1944, choix qui n'est pas sans signification.
Le Nicolas Sarkozy que je soutiens, c'est celui qui est entré seul dans la classe d'école de Neuilly où Human Bomb, avec sa ceinture de dynamite, tenait en otage les enfants de la classe.
Le Nicolas Sarkozy que je soutiens, c'est celui qui se présente comme un Français au sang mêlé, sans renier ses origines, celui qui a aboli la double peine, qui est capable d'avoir une politique équilibrée sur l'immigration même si j'en désapprouve certains aspects actuels, tels que les opérations de police à l'école contre les enfants clandestins.
Le Nicolas Sarkozy que je soutiens c'est celui qui préconise une discrimination positive pour permettre aux enfants des quartiers difficiles et des ZEP d'accéder à l'enseignement supérieur, comme le fait Sciences Po.
Le Nicolas Sarkozy que je soutiens, c'est celui qui a compris que, dans la compétition de plus en plus mondiale et de plus en plus dure, il faut encourager à travailler plus et mieux. La taxe à la valeur ajoutée, c'est bien. Mais la prime à la valeur ajoutée, c'est mieux !
Le Nicolas Sarkozy que je soutiens, c'est celui qui a foi en l'Europe, et dont j'espère qu'une fois élu, il invitera son opposition et sa majorité à préparer ensemble la sortie du non français au référendum, afin d'avoir une légitimité nationale lorsque la France présidera l'Union européenne en janvier 2008.
Il y a des moments où l'intérêt national doit primer sur l'intérêt partisan. Tel est bien le cas aujourd'hui si l'on veut que la France rassemble l'ensemble de ses forces pour se mettre enfin à vivre à l'heure de la planète et pour rejoindre le peloton de tête des nations en progrès. | |
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