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| De la politique internationale au Bien Commun | |
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Alexis Modérateur
Nombre de messages : 1743 Age : 36 Localisation : Bruxelles Emploi/loisirs : Etudiant Date d'inscription : 13/03/2006
| Sujet: De la politique internationale au Bien Commun Lun 09 Avr 2007, 10:29 pm | |
| -Dans un mois, les français devront élire un prochain président de la République , maître de la diplomatie française, selon notre constitution. Pourtant, les questions internationales sont très peu abordées. Les candidats préfèrent rendre intéressant cette campagne par des questions économiques, sociales ou sociétales, qui ne sont pas les affaires directes du président, mais du gouvernement, ou des territoires locaux, voir, pas d’affaire du politique, du tout. Il est évident que les français ne connaissent pas grand-chose à la diplomatie, et préfèrent laisser cela aux experts de la diplomatie, et préfèrent laisser cela aux experts. Preuve de l’absurdité de l’élection du président de la République , au suffrage universel.
- Pourtant, contrairement à ce que pensent nos candidats, la politique internationale est la question la plus importante, puisqu’elle dicte la politique nationale. En effet, l’histoire est plein d’exemples :
- Les anglais ont financé la Révolution française pour se venger de la perte des 13 colonies en 1783.
- De même, selon Guy Antonetti, les anglais auraient financé les révolutions de 1830 et 48 suite à un retour diplomatique vis à vis de l'Autriche de la part de la France.
- Enfin, dans les années 60, le général de Gaulle et le chancelier allemand étaient favorable à un commerce international basé sur l'étalon-or. Les États-Unis d'Amérique ont profité de la crise de mai 68 en la finançant afin de renverser le pouvoir gaullien.
- la politique vise le bien commun, c’est-à-dire la paix et la prospérité générale. La paix, bien sûr est indissociable des relations internationales. Les grecs représentaient le dieu du commerce Hermès avec un rameau d’olivier. Cette allégorie signifiait que la prospérité économique ne peut aller sans la paix. En effet, un pays sans arrêt en guerre connaît une crise économique, puisque les terres sont ravagées et le commerce international est fermé. Ainsi, la politique internationale doit être soumise au bien commun, qui appelle à un réalisme politique et non à une idéologie. Nous avons vu qu’une politique internationale basée sur l’idéologie est cause de guerre, pensez sous la Révolution et au XXème siècle et donc va à l’encontre du bien commun.
- Ainsi tous ce qui est attrait aux politiques économiques et sociales dépendent de nos relations internationales. Nous ne pouvons pas mener une politique sociale si notre monde n’est pas en sécurité. La liberté ne peut foisonner sans une stabilité politique due à la paix. Nous remarquons que la guerre centralise l’Etat nuisant à nos libertés.
- De plus, Il est faux de dire que la pauvreté est source d’insécurité, c’est plutôt le contraire. Si la sécurité n’est pas assurée, des commerces, des industries et autres activités économiques ne peuvent pas s’y installer et donc créer chômage, précarité et pauvreté. Il ne sert à rien d’avoir une politique sociale coûteuse si la sécurité n’est pas assurée. Avant de dépenser des tonnes d’argent, regardons avant si la sécurité ne pourrait pas apporter une prospérité et donc une réponse à nos questions économiques et sociales. Cela sera au final, plus rentable. D’où « le politique d’abord » de Charles Maurras.
- Aristote mit en danger contre l’immigration et une hétérogénéité de la population :
« L’immigration est aussi facteur de guerre civile, l'absence de communauté ethnique tant que les citoyens n'en sont pas arrivés à respirer d'un même souffle. Car, de même qu'une cité ne se forme pas à partir d'une masse de gens pris au hasard, de même ne se forme-t-elle pas dans n'importe quel espace de temps. C'est pourquoi parmi ceux qui ont jusqu'à présent accepté des étrangers pour fonder une cité avec eux, ou pour les agréger à la cité, la plupart ont connu des guerres civiles ».
« Les Syracusains, après la période des tyrans, ayant fait citoyens des étrangers, en l'occurrence des mercenaires, connurent des séditions et en vinrent aux armes ».
- En effet, surtout dans nos démocraties où on naturalise beaucoup de monde sans le moindre critère répandant au bien commun mais par pure idéologie droit de l’hommiste, notre politique économique menace le bien commun. Notre politique pro-arabe n’est-elle pas due aussi à une forte population d’arabes dans notre territoire votant ? Sur un forum, un musulman avoua qu’il votera Le Pen, puisque c’est le seul qui a une politique pro-arabe. Notre démocratie peut aller à l’encontre de nos intérêts vitaux, si une forte population étrangère prennent par au vote et peut faire changer nos options diplomatiques pour l’intérêt de leurs anciens pays ? De même, serions-nous certains de leur fidélité si nous rentrons en guerre contre leur ancien pays ? Plusieurs questions politiques de cet ordre peuvent menacer indirectement le bien commun en ayant des répercussions dans nos affaires diplomatiques.
- De même, un pays connaissant l’insécurité, la guerre civile n’incite pas les pays à avoir des relations cordiales et des traités de paix et économiques avec nous. Nous avons pu voir que durant les émeutes urbaines de l’autonomes 2005, les ambassades ont demandé à leurs ressortissants en France de revenir au pays. C’est pour cela, que le pouvoir doit être garant de certaines institutions, comme la famille qui est un gage de stabilité. Nous avons vu dans un précédent post que la délinquance est due en majorité à des enfants laissés à eux même, avec des parents séparés ou remariés. La liberté individuelle proclamée par la Révolution , s’arrête au bien commun qui lui permet l’émergence de vraies libertés.
- Nous voyons donc que notre démocratie inverse les priorités politiques. Puisque les gens ne sont pas intéressés et ne connaissent rien aux affaires diplomatiques, les politiciens parlent de leurs problèmes personnels. En démocratie, tous le monde veut s’occuper de l’Etat (par l’élection du chef d’Etat) et l’Etat s’occupe de tous. Demandons un régime qui s’occupe des affaires régaliennes et qu’il laisse les français s’occuper de leurs affaires !!
- C’est pour cela, que pour avoir une politique internationale nous assurant le bien commun, un gage de stabilité pour nos partenaires, la France a besoin d’un roi indépendant de toutes élections.
http://partisan-blanc.over-blog.com/ | |
| | | Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Re: De la politique internationale au Bien Commun Lun 09 Avr 2007, 11:57 pm | |
| Les Français qui aiment tant critiquer les Américains partagent pourtant avec eux une profonde méconnaissance de l'histoire, de la géographie et par conséquent se désintéressent de la politique internationale sauf si elle est diffusée par les médias américanophobes ! | |
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