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| LE PEN n'a pas de "contentieux" avec SARKOZY | |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: LE PEN n'a pas de "contentieux" avec SARKOZY Mer 11 Avr 2007, 11:17 pm | |
| Source : http://www.lefigaro.fr/election-presidentielle-2007/20070411.WWW000000471_je_nai_pas_de_contentieux_personnel_avec_sarkozy_comme_jen_avais_avec_chirac.html - Citation :
- "Je n’ai pas de contentieux personnel avec Sarkozy, comme j’en avais avec Chirac". Publié le 11 avril 2007Actualisé le 11 avril 2007 : 19h41
Tout en affichant ses divergences avec le candidat de l’UMP, sur l’Europe ou l’immigration, Jean-Marie Le Pen évoque « des points possibles d’accord et de convergence ».
LE FIGARO. – Revenons en France. Vous dites qu’on peut parler avec Nicolqs Sarkozy. C’est-à-dire ?
Jean-Marie LE PEN. – J’ai rencontré deux fois Sarkozy pour parler de problèmes de technique électorale. Il nous a à chaque fois reçus fort courtoisement. Je n’ai pas de contentieux personnel avec M. Sarkozy comme j’en avais avec M. Chirac, non pas de mon fait mais de son fait à lui.
Cela étant, M. Sarkozy est le chef d’un grand parti politique français, je ne peux pas l’ignorer, pas plus que je ne peux ignorer M. Bayrou, chef d’un parti de la majorité plus petit mais quand même important, qui a toujours fait entre 10 % et 15 % des voix. Je ne considère pas avoir des ennemis mais des concurrents, même à gauche.
Oui, mais vous présentez Sarkozy comme un « candidat issu de l’immigration »…
Je reconnais que M. Sarkozy a été courtois à notre égard, cela n’a aucune autre conséquence. J’ai souligné ce qu’il y avait de différent entre nos deux candidatures : la mienne est celle d’un homme du terroir et la sienne est celle d’un fils d’étrangers qui se revendique comme tel et entraîne derrière lui le suffrage de gens qui ne le choisissent que parce qu’il est le fils d’étrangers. Je ne vois pas pourquoi moi je ne me prévaudrais pas d’être de La Trinité-sur-Mer quand le fils de Pal Sarkozy se prévaut d’être d’origine hongroise. Il y a dans la personnalité du président de la République une exigence d’adéquation avec le peuple français – et même d’incarnation de ce peuple – qui ne peut pas être le fait d’un candidat d’origine étrangère récente. Le président de la République est le successeur de nos rois, de nos empereurs, de nos présidents de la République, c’est une dimension particulière de la fonction.
Vous avez parlé d’une « ère nouvelle » si Sarkozy était élu. Un rapprochement du FN avec sa majorité est-il envisageable ?
C’est à lui qu’il faut poser la question. Ces dernières années, c’est Chirac qui a fait preuve d’ostracisme à l’encontre du FN, et non pas l’inverse. Chirac ne voulait pas parler avec nous. Si M. Sarkozy veut parler avec tous les partis politiques y compris le Front national, c’est une ère nouvelle, oui. Si Sarkozy dit qu’il est d’accord pour un rapprochement, pourquoi pas ? Cela dépendra de l’intérêt de notre pays et de l’intérêt de notre mouvement. En tous les cas nous n’avons pas d’a priori, ni contre lui, ni contre personne.
Peut-on imaginer aux législatives des accords de désistement ?
Il me paraît extrêmement difficile d’avoir un accord avec des candidats qui sont européistes et immigrationistes, c’est-à-dire partisans de perpétuer la politique d’immigration, avec des aménagements, mais telle qu’elle a été pratiquée depuis trente ans. Moi je suis en rupture nette sur ces sujets. Sur d’autres sujets comme l’école, la réforme fiscale, la réforme des retraites, il doit y avoir des points possibles d’accord et de convergence.
En 1988, vous aviez dit, en parlant de François Mitterrand : « Pas une voix pour cet homme-là ! » Diriez-vous la même chose à propos de Ségolène Royal si elle était en face de Sarkozy ?
Si c’est cela, je serais marri et un peu désespéré. C’est qu’il n’y aurait pas eu contestation des mœurs de la Ve République agonisante.
Mais, à supposer que cela se produise, pourquoi me déterminerais-je à l’avance et irais-je me faire des adversaires avant l’échéance ?
Et s’il s’agissait d’un second tour opposant François Bayrou et Nicolas Sarkozy ?
Je n’y crois pas. Il est totalement invraisemblable que quelqu’un puisse passer de 6 % à 25 % en deux mois.
Si vous étiez au second tour, qui préféreriez-vous avoir en face de vous ?
Sarkozy, Bayrou ou Royal ?
Je n’ai pas de préférence. Pourquoi devrais-je préférer une éventualité à une autre ? C’est le genre de problème que je ne me pose pas. Ces gens-là sont interchangeables.
Logiquement, vous feriez un meilleur score contre Royal que contre Sarkozy…
Ce n’est pas sûr. Il y a un rejet de Sarkozy dans certains milieux, notamment à gauche, qui est très violent.
Tout le monde dit que si vous êtes au second tour vous n’avez aucune chance d’être élu. Qu’en pensez-vous ?
C’est vous qui le dites ! Je ne crois pas du tout à la possibilité d’une mobilisation comme en 2002. Non bis idem. | |
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