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| SARKOZY à Bercy | |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: SARKOZY à Bercy Lun 30 Avr 2007, 10:59 am | |
| Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/politique/20070429.FAP9161/a_bercy_sarkozy_pose_en_candidat_du_peuple_de_france.html A Bercy, Sarkozy pose en "candidat du peuple de France"AP | 29.04.2007 | 19:48 - Citation :
- Nicolas Sarkozy s'efforce de reprendre la main après une semaine dominée par le flirt Royal-Bayrou. Le candidat de l'UMP s'est présenté dimanche comme "le candidat du peuple de France" lors d'une grande réunion publique de mobilisation de ses partisans au Palais omnisports de Paris-Bercy à une semaine du second tour de l'élection présidentielle.
Le candidat de l'UMP et favori des sondages pour le vote de dimanche prochain a fait un geste en direction des électeurs de François Bayrou en promettant d'ouvrir s'il est élu une discussion sur une dose de proportionnelle pour l'élection des députés.
Une vingtaine de milliers de supporters dans la salle, plusieurs milliers à l'extérieur devant deux écrans géants, le Premier ministre Dominique de Villepin et la quasi-totalité du gouvernement, des soutiens UDF, Johnny Hallyday, Henri Salvador, Jean-Marie Bigard et une pléthore de "people": ce plus gros meeting de la campagne du second tour de Nicolas Sarkozy rappelait par son gigantisme son intronisation par les adhérents de l'UMP porte de Versailles le 14 janvier dernier.
Pendant une heure, M. Sarkozy s'est efforcé sur un ton très gaullien de montrer sa crédibilité comme "homme de la nation" capable de rassembler les Français, alors que l'écart semble se resserrer dans les sondages avec Ségolène Royal.
"Je veux être le candidat du peuple de France et non pas des médias, des appareils, de tel ou tel intérêt particulier", a lancé celui qui s'est présenté comme "libéré de ses attaches".
Le candidat de l'UMP s'est adressé à "la majorité silencieuse" des "sans-grade, anonymes et gens ordinaires". "C'est à vous que je veux donner la parole, c'est à vous que je veux rendre le pouvoir", a-t-il lancé.
Revenant sur ces quatre mois de campagne où il a "tout donné", Nicolas Sarkozy a insisté sur ses rencontres avec les Français. "Je ne sors pas de cette campagne comme j'y suis entré", a-t-il confié.
Mais il n'a rien renié de son discours du premier tour sur l'identité nationale, qui lui a permis de séduire une partie de "la France exaspérée". Il a ainsi longuement fustigé "l'héritage de mai 1968", qui "a introduit le cynisme dans la société et dans la politique".
Un héritage que Ségolène Royal fait, selon lui, "semblant" de liquider. "Il ne faut pas se contenter de mettre des drapeaux aux fenêtres le 14 juillet et de chanter la Marseillaise à la place de l'Internationale", a glissé M. Sarkozy.
Le candidat de l'UMP n'a pas oublié les électeurs de François Bayrou. Dans un geste en direction des centristes, mais aussi de Jean-Marie Le Pen, il s'est engagé à "réunir" s'il est élu "toutes les forces politiques de la nation" et à "discuter avec elles" de la possibilité d'introduire une dose de proportionnelle pour l'élection des députés.
M. Sarkozy s'est adressé "aux "électeurs du centre", dont les valeurs "de tolérance, de liberté, d'humanisme" sont "celles sur lesquelles (il) a bâti son projet". "Leur sensibilité a toute sa place dans la majorité présidentielle que je veux construire", a assuré le candidat de l'UMP. "Moi, je ne veux pas en finir avec l'UDF", a-t-il lancé dans une pique à François Bayrou.
Dans son discours d'une heure, Nicolas Sarkozy, tout entier tourné vers son duel avec Ségolène Royal, n'a pas commenté le débat de samedi entre la candidate socialiste et François Bayrou. Tout juste a-t-il dénoncé la "coalition" que ses adversaires entendent selon lui mettre en place pour empêcher sa victoire, pour la comparer à la "coalition des républicains" constituée contre le général de Gaulle au second tour de l'élection de 1965.
Posant une nouvelle fois en victime, il a dénoncé "les attaques personnelles" de ses adversaires. "On m'a soupçonné de vouloir mettre en place un Etat policier. On m'a accusé d'avoir exercé des pressions. On n'a jamais produit la moindre preuve", a-t-il dénoncé, en y voyant un "mépris" à l'endroit de ses 11 millions et demi d'électeurs du premier tour.
Nicolas Sarkozy a conclu par un appel à la mobilisation de ses partisans: "J'ai besoin de vous! La victoire est en vous! La victoire sera belle, parce que ce sera la vôtre". AP | |
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