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 ROYAL face à ses «amis» !

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MessageSujet: ROYAL face à ses «amis» !   ROYAL face à ses «amis» ! EmptyLun 07 Mai 2007, 6:41 am

Source : http://www.liberation.fr/actualite/politiques/elections2007/252183.FR.php

Royal fait bonne figure, ses «amis» montrent les dents

La candidate défaite veut s'inscrire dans l'avenir de son parti. Mais les autres figures du PS, Fabius et DSK en tête, ne l'entendent pas ainsi.

Par David REVAULT D'ALLONNES - QUOTIDIEN : lundi 7 mai 2007

Citation :
Ils n'ont pas perdu de temps. A peine les résultats étaient-ils officialisés que les dirigeants socialistes ont entrepris, dès 20 heures tapantes, de se pencher sur les comptes. Avec, avant tout, l'intention de les régler. Il faut dire que la candidate battue, anticipant ce feu croisé, avait donné l'exemple. Au soir du premier tour, il avait fallu attendre deux heures pour qu'elle s'exprime, à l'évidence un peu sonnée par les 31 % de son adversaire. Hier, elle a réagi dans les minutes qui ont suivi l'annonce du verdict électoral.

Attaquant avec les traditionnelles bien qu'ambiguës félicitations au vainqueur, vite expédiées : «Je souhaite au prochain président de la République d'accomplir sa mission au service de tous les Français.» Mais, très vite, Ségolène Royal est passée à l'essentiel : son capital politique. «Je remercie du fond du coeur les 13 à 17 millions de citoyennes et de citoyens qui m'ont accordé leurs suffrages [...]. Je leur dis que quelque chose s'est levé et ne s'arrêtera pas. J'ai donné toutes mes forces et je continue avec vous et près de vous.»
Les éléphants et dirigeants du parti n'ont, fort logiquement, pas eu leur part, à la différence de «tous les militants», dans cette séance de dédicaces. Ils sont, néanmoins, prévenus : «J'ai engagé un renouvellement profond de la vie politique, de ses méthodes et de la gauche [...]. Ce que nous avons commencé ensemble, nous allons le continuer ensemble. Vous pouvez compter sur moi pour approfondir la rénovation de la gauche et la recherche de nouvelles convergences au-delà de ses frontières actuelles. C'est la condition de nos victoires futures.» Et Ségolène Royal de le faire savoir : «Je serai au rendez-vous de ce travail indispensable, et j'assumerai la responsabilité qui m'incombe désormais.»
L'affaire, au PS, était entendue depuis plusieurs jours. Restait à savoir à quelle hauteur. Ségolène Royal se voit donc créditée par le corps électoral de 47 % des suffrages exprimés. Soit autant que Lionel Jospin, qui, en 1995, avait réuni 14,18 millions de voix, soit 47,36 %. Comment apprécier ce score ? C'est le point central du débat qui n'a pas manqué de s'ouvrir dès l'officialisation des résultats. Les partisans de Ségolène Royal, fort logiquement, ont entrepris sans tarder de vanter la stature incontournable désormais acquise par la finaliste de la compétition présidentielle. «Une grande dirigeante», pour Julien Dray, qui «a réuni pour la première fois un nombre de bulletins qu'aucun responsable n'avait fait jusqu'à maintenant». Et le conseiller spécial de la candidate d'assurer : «C'est elle qui, maintenant, va entraîner la gauche», notamment en prévision des prochaines législatives. Patrick Mennucci, directeur adjoint de campagne, voit même plus loin, pour qui il s'agit de «continuer la modernisation du PS» : «Ce qui est important, c'est de dire que dans l'avenir il faut compter sur elle.»
L'interprétation ­ c'est un euphémisme ­ ne semble guère partagée au-delà du cercle de ses partisans. Sans surprise, les patrons des autres écuries socialistes ont immédiatement commencé à instruire le procès en responsabilité électorale. Premier à dégainer, Dominique Strauss-Kahn, qui, sur France 2, constatait qu'avec un total gauche plafonnant à 36 %, «c'est au premier tour» que s'étaient jouées les prémices de ce qu'il a qualifié de «très grave défaite». Avant de construire, sur ces indiscutables constatations, une exégèse plus personnelle : «La rénovation sociale-démocrate que j'ai initiée ne l'a pas encore emporté dans le camp socialiste. Il faut maintenant mettre en oeuvre ce renouveau [...]. Et moi je suis disponible pour cela.» Un jugement «sévère» qui, avant tout, s'adresse au premier secrétaire, François Hollande. «Depuis cinq ans, ce parti n'a pas su faire sa rénovation, précise DSK à Libération . C'est évidemment une responsabilité collective qui incombe à chacun au niveau des responsabilités qu'il occupe...»
Le constat n'était pas moins implacable chez l'autre battu de la primaire, Laurent Fabius, qui estimait que «le drapeau de la gauche était à terre» et qu'il «fallait le relever». Tout en nourrissant une analyse différente : «Nous n'avons pas convaincu suffisamment que notre candidate pouvait être chef de l'Etat», dit l'ancien Premier ministre. Avant d'évoquer, un peu plus tard, «des réactions un peu surréalistes : on est battus, et, en même temps, on sourit, on chante». Et d'enfoncer le clou : «Ségolène Royal a fait le maximum dans sa candidature...»
Des prises de position qui n'ont pas échappé à la candidate. Un peu plus tard, depuis la Maison de l'Amérique latine, Royal rappelait à ses camarades : «Je suis debout et solide.» Une adresse à ses anciens rivaux de la primaire autant qu'au premier secrétaire, dont le premier commentaire à chaud, un peu plus tôt, fleurait bon les condoléances politiques : «Ségolène Royal a réussi une belle campagne. Elle a été pugnace, ardente, convaincante, pas suffisamment pour rassembler une majorité.» Et le patron du parti d'avancer : «Il faut que la gauche et les socialistes se rassemblent.» Derrière qui ?
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MessageSujet: Re: ROYAL face à ses «amis» !   ROYAL face à ses «amis» ! EmptyLun 07 Mai 2007, 7:54 am

Je vois mal le PSsurvivre bien longtemps ...

Il va se scinder en une aile gauche et une aile centriste sous peu ,
peut être même avant les législatives .
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MessageSujet: Re: ROYAL face à ses «amis» !   ROYAL face à ses «amis» ! EmptyLun 07 Mai 2007, 8:53 am

Il est plus que vraissemblable que Dominique Strauss-Kahn et ses amis vont créer un Parti Social-Démocrate comme les Allemands et les Scandinaves. Il n'y a que Laurent Fabius qui semble n'avoir pas l'art d'humer l'air du temps !
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