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 Louis-Ferdinand CÉLINE

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MessageSujet: Louis-Ferdinand CÉLINE   Louis-Ferdinand CÉLINE EmptyMar 22 Mai 2007, 1:12 pm

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_C%C3%A9line

Louis-Ferdinand Céline

Citation :
Louis-Ferdinand Destouches, plus connu sous son nom de plume Louis-Ferdinand Céline (prénom de sa grand-mère), généralement abrégé en Céline, (27 mai 1894, Courbevoie - 1er juillet 1961, Meudon), médecin et écrivain français, le plus traduit et diffusé dans le monde parmi ceux du XXe siècle, après Marcel Proust.

Sa pensée nihiliste est teintée d'accents héroïcomiques et épiques. Controversé pour ses écrits contenant des propos antisémites , pamphlets publiés entre 1937 et 1941 - réimprimés pendant l'occupation -, il n'en demeure pas moins un écrivain majeur de la littérature française pour le reste de son œuvre, plus particulièrement ses romans. Son racisme s'exprime jusque dans ses derniers écrits.[1]

Biographie

Céline est né à Courbevoie, Seine, au 11, rampe du Pont de Neuilly (aujourd'hui chaussée du Président Paul Doumer) ainsi qu'il le répète avec insistance dans D'un château l'autre. Issu d'une famille d'origine noble (parenté avec le chevalier Destouches immortalisé par Barbey d'Aurevilly) mais désargentée, d'un père employé d'assurances qui était « correspondancier » selon les propres mots de l'écrivain et d'une mère commerçante en dentelles, il reçoit une instruction sommaire, malgré deux séjours linguistiques en Allemagne et en Angleterre. Il occupe de petits emplois durant son adolescence, notamment dans des bijouteries, et s'engage dans l'armée française en 1912 par devancement d'appel. Il rejoint le 12e régiment de cuirassiers (cavalerie) à Rambouillet. Il utilisera ses souvenirs d'enfance dans Mort à crédit et ses souvenirs d'incorporation dans Casse-pipe (1949).
Son régiment participe aux combats de la Première Guerre mondiale. Pour avoir accompli une liaison risquée dans le secteur de Poelkapelle (Flandre Occidentale), au cours de laquelle il est blessé au bras droit et non à la tête, contrairement à une légende tenace, il sera décoré de la Médaille militaire, ce qui lui conférera la Croix de guerre avec étoile d'argent. Il est d'abord affecté comme auxiliaire au service des visas du consulat français à Londres (dirigé par l'armée en raison de l'état de siège) puis réformé à 70% en raison des séquelles de sa blessure. Il contracte alors un engagement avec une compagnie de traite qui l'envoie en Afrique.
L'expérience de la guerre jouera un rôle décisif dans la formation de son pacifisme et de son pessimisme.
Rencontre importante qui complète sa formation intellectuelle : il travaille en 1917-1918 auprès du savant-inventeur-journaliste-conférencier Henry de Graffigny. Embauchés ensemble par la mission Rockfeller, ils parcourent la Bretagne en 1918 pour une campagne de prévention de la tuberculose.
Après la guerre, il se fixe à Rennes. Ayant épousé Edith Follet la fille du directeur de l'École de médecine de Rennes, il prépare le baccalauréat, qu'il obtiendra en 1919, puis poursuit des études de médecine de 1920 à 1924 en bénéficiant des programmes allégés réservés aux anciens combattants. Sa thèse de doctorat, La Vie et l'Œuvre de Ignace Philippe Semmelweis (1924), est aujourd'hui considérée comme sa première œuvre littéraire. Il publie la Quinine en thérapeutique (1925). Après son doctorat, il est embauché à Genève par la fondation Rockefeller qui subventionne un poste de l'Institut d'hygiène de la SDN, fondé et dirigé par le Dr Rachjman. Sa famille ne l'accompagne pas. Habillé en dandy, aux yeux bleus clairs, il séduit une jeune danseuse étatsunienne, Elizabeth Craig. Il accompagnera plusieurs voyages de médecins en Afrique et en Amérique. Cela l'amène notamment à visiter les usines Ford au cours d'un séjour à Détroit qui durera 36 heures.
Contrairement à la légende souvent reprise, il ne sera jamais conseiller médical de la société des automobiles Ford à Detroit. Son contrat à la SDN n'ayant pas été renouvelé, il sera engagé, après avoir envisagé d'acheter une clinique en banlieue parisienne et un essai d'exercice libéral de la médecine, par le dispensaire de Clichy où il effectuera quatre vacations de deux heures par semaine pour lesquelles il sera payé deux mille francs par mois. Pour compléter ses revenus, il occupera un poste polyvalent de concepteur de documents publicitaires, de spécialités pharmaceutiques et même de visiteur médical dans trois laboratoires pharmaceutiques.
C'est toute cette partie de sa vie qu'il relate à travers les aventures de son antihéros Ferdinand Bardamu, dans son roman le plus connu, le premier, Voyage au bout de la nuit (1932), pour lequel il reçoit le prix Renaudot, après avoir manqué de peu le prix Goncourt.
Céline révolutionne le récit romanesque traditionnel, jouant avec les rythmes et les sonorités, dans ce qu'il appelle sa « petite musique ». Le vocabulaire à la fois argotique et scientifique, familier et recherché, est au service d'une terrible lucidité, oscillant entre désespoir et humour, violence et tendresse. Révolution stylistique et réelle révolte.
C'est en 1936 que, dans Mort à crédit, cette révolution stylistique prend un tour beaucoup plus radical, notamment par l'utilisation de phrases courtes, très souvent exclamatives, séparées par trois points de suspension. Cette technique d'écriture, conçue pour exprimer et provoquer l'émotion, se retrouvera dans tous les romans qui suivront. Elle décontenancera une bonne partie de la critique à la publication de Mort à crédit. Dans ce roman nourri des souvenirs de son adolescence, Céline présente une vision chaotique et antihéroïque, à la fois burlesque et tragique, de la condition humaine. Le livre connait cependant peu de succès et est même critiqué par les partisans de Voyage au bout de la nuit. Le livre obtient peu de succès et suscite une violente critique, y compris parmi les admirateurs de Voyage au bout de la nuit. Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir y voient « Un certain mépris haineux des petites gens qui est une attitude préfasciste[2] » tandis qu'Élie Faure, qui avait encensé le Voyage, juge simplement que Céline « piétine dans la m****[3] ».
La violente critique du militarisme, du colonialisme et du capitalisme qui s'exprime dans ses livres font apparaitre Céline comme un écrivain proche des idées de la gauche. En 1936, il est invité en Union des Républiques socialistes soviétiques, notamment sous l'influence d'Elsa Triolet, à valider ses droits d'auteurs pour Voyage au bout de la nuit (en Union Soviétique les droits d'auteurs étaient bloqués sur un compte en qu'on ne pouvait utiliser que dans le pays même). Il écrit à son retour son premier pamphlet, Mea culpa, charge impitoyable contre une Russie soviétique bureaucratique et barbare, la même année que Retour de l'Union des Républiques socialistes soviétiques d'André Gide.
Céline s'exprime alors par une série de pamphlet violemment antisémites. En 1937 parait Bagatelles pour un massacreet L'École des cadavres (1938). Ces livres connaissent un grand succès : il y étale un racisme et un antisémitisme radicaux, mais aussi la création d'une armée franco-allemande et une apologie de Hitler qui n'aurait aucune visée contre la France :
« Si demain Hitler me faisait des approches avec ses petites moustaches, je râlerais comme aujourd’hui sous les juifs. Mais si Hitler me disait : « Ferdinand ! c’est le grand partage ! On partage tout ! », il serait mon pote ! » (Bagatelles pour un massacre, Denoël, 1937, p. 83).
et dans L'École des cadavres (1938) :
« Les juifs, racialement, sont des monstres, des hybrides, des loupés tiraillés qui doivent disparaître. [...] Dans l’élevage humain, ce ne sont, tout bluff à part, que bâtards gangreneux, ravageurs, pourrisseurs. Le juif n’a jamais été persécuté par les aryens. Il s’est persécuté lui-même. Il est le damné des tiraillements de sa viande d’hybride. » L’Ecole des cadavres, Paris, Denoël, 1938, p. 108.
Après la défaite et l'occupation de la France, Céline rédige un troisième pamphlet Les beaux draps, où il dénonce non seulement les Juifs et les francs-maçons mais aussi la majorité des Français, soupçonnés de métissage, mais aussi demande une réduction du temps de travail (pour commencer à 37 heures), ce qui déplaît tant au régime de Vichy que ce dernier met le livre à l'index. Il adresse ensuite une quarantaine de lettres ouvertes publiées par les organes les plus virulents de la collaboration tout en restant en marge. Dans ces lettres il se présente comme le pape du racisme, déplore l'insuffisance de la répression contre les Juifs, les francs-maçons, les communistes et les gaullistes. Il publie en 1944 Guignol's band, récit de son séjour de 1915 en Angleterre.
« Je veux les [les Juifs] égorger... (...) Lorsque Hitler a décidé de « purifier » Moabit à Berlin (leur quartier de la Villette) il fit surgir à l’improviste dans les réunions habituelles, dans les bistrots, des équipes de mitrailleuses et par salves, indistinctement, tuer tous les occupants ! (...) Voilà la bonne méthode. » Lettres à Marie Canavaggia, Du Lérôt éd., 1995.
Selon l'historien Philippe Burrin :
« Ses pamphlets de l’avant-guerre articulaient un racisme cohérent. S’il dénonçait en vrac la gauche, la bourgeoisie, l’Église et l’extrême droite, sans oublier sa tête de Turc, le maréchal Pétain, c’est pour la raison qu’ils ignoraient le problème racial et le rôle belliciste des juifs. La solution ? L’alliance avec l’Allemagne nazie, au nom d’une communauté de race conçue sur les lignes ethnoracistes des séparatistes alsaciens, bretons et flamands. » Philippe Burrin, La France à l’heure allemande, 1940-1944, Seuil, 1995, p. 63.
« Autant qu’antisémite, il est raciste : l’élimination des juifs, désirable, indispensable, n’est pas le tout. Il faut redresser la race française, lui imposer une cure d’abstinence, une mise à l’eau, une rééducation corporelle et physique. (...) Vichy étant pire que tout, et en attendant qu’une nouvelle éducation ait eu le temps de faire son oeuvre, il faut attirer par le « communisme Labiche » ces veaux de Français qui ne pensent qu’à l’argent. Par exemple, en leur distribuant les biens juifs, seul moyen d’éveiller une conscience raciste qui fait désespérément défaut. » Ibid. p. 427.


Dernière édition par le Mar 22 Mai 2007, 1:14 pm, édité 1 fois
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MessageSujet: Louis-Ferdinand CÉLINE   Louis-Ferdinand CÉLINE EmptyMar 22 Mai 2007, 1:13 pm

Citation :
Après le débarquement du 6 juin 1944, Céline, craignant pour sa vie, quitte la France le 14 juin 1944. Il se retrouve d'abord à Baden-Baden, en Allemagne, avant de partir pour Berlin, puis pour Kraenzlin (le Zornhof de Nord) d'où il ne put rejoindre le Danemark... Apprenant que le gouvernement français se formait à Sigmaringen, Céline proposa alors à Fernand de Brinon, le représentant de Vichy pour la France occupée, d'y exercer la médecine ; celui-ci accepta. Il n'est d'ailleurs pas établi qu'il y ait exercé. Voilà comment Céline gagna par le train Sigmaringen, voyage qu'il relate dans Rigodon ; là-bas, il côtoie le dernier carré des pétainistes et des dignitaires du régime de Vichy (D'un château l'autre). C'est seulement après, le 22 mars 1945, qu'il quitte Sigmaringen pour le Danemark, occupé par les Allemands, afin de récupérer son or qui y était conservé. Chronologiquement, la « trilogie » allemande commence ainsi par Nord, se prolonge par D'un château l'autre, et finit par le livre posthume Rigodon. Toutefois, il est conseillé de la lire dans l'ordre de publication, dans la mesure où Céline dans Nord fait plusieurs clins d'œil au lecteur censé avoir déjà lu D'un château l'autre. Bref, toute considération littéraire passée, il atteignit enfin le Danemark pour y vivre en captivité : près d'une année et demie de prison, et plus de quatre ans dans une baraque près de la Baltique. Il vit dans un taudis qu'il ne peut pas chauffer et il est boycotté par le monde littéraire « alors qu'il est le seul écrivain valable et qu'il n'a écrit ses pamphlets que pour empêcher la guerre ». Condamné à une année d'emprisonnement qu'il a déjà effectué au Danemark et à l'indignité nationale, Céline est amnistié en 1951 grâce à son nouvel avocat Tixier-Vignancour. Il signe alors un contrat avec Gallimard. Désireux de bénéficier à 65 ans de la retraite des médecins, il s'inscrit à l'Ordre des médecins, mais demande une dispense de cotisations « car il n'a pas de clientèle ». Il avait dû apposer une plaque de médecin à l'entrée de son pavillon, mais il ne semble pas qu'il ait aménagé un emplacement où il aurait pu recevoir ses malades éventuels. À 65 ans, il retire la plaque et obtient le bénéfice de sa retraite.
L'écrivain retrouve le succès à partir de 1957 avec la « trilogie allemande » dans laquelle il romance son exil. Publiés successivement et séparément, D'un château l'autre (1957), Nord (1960) et Rigodon (1969) sont en réalité les trois volets d'un seul roman. Céline s'y met personnellement en scène comme personnage et comme narrateur.
Louis-Ferdinand Destouches décède en 1961 à Meudon (Hauts-de-Seine), laissant veuve la danseuse Lucette Almanzor, pour laquelle il écrivit ses arguments de ballets. Il est enterré au cimetière des Longs Réages, à Meudon.

Analyse de l'œuvre

Son premier roman, Voyage au bout de la nuit, se construit autour de deux axes principaux qui correspondent aux deux grandes parties du roman. Le premier axe concerne la découverte par le narrateur-personnage d'un monde où la paix et l'amour entre les peuples semblent impossibles : les guerres, la colonisation, l'exploitation industrielle, partout des hommes en asservissent d'autres. Le deuxième axe, quant à lui, est un prolongement du premier. Il en confirme l'essentiel : « l'amour est impossible aujourd'hui ». Cependant, ce thème est désormais exploré plus intimement. C'est ainsi que le couple formé par Robinson et Madelon investit progressivement le centre de la narration. Céline dissèque alors la volonté de domination et d'asservissement à l'œuvre dans les relations normalement les plus idéalisées, à savoir les relations amoureuses. Le roman progresse ainsi du général au particulier afin de vérifier un des aphorismes présents dès son ouverture : « l'amour, c'est l'infini mis à la portée des caniches ». Les caniches que sont les êtres humains ne pouvant prétendre à cet idéal abstrait qu'est l'amour à cause de leur nature définitivement bestiale, Céline rejoignant par là la pensée d'Arthur Schopenhauer.
Sur le plan stylistique, la progression qui apparaît entre son premier roman et son ultime trilogie est marquée par une correspondance de plus en plus nette entre le temps du récit (ou temps de l'action) et le temps de la narration (ou temps de l'écriture). C'est ainsi que le présent de narration envahit l'espace romanesque au point que l'action ne semble plus se dérouler dans le passé mais bien au contraire au moment même où le narrateur écrit. Le texte se rapproche ainsi progressivement du genre de la chronique donnant à son lecteur l'impression que les événements se déroulent en « direct », sous ses yeux.
Il est intéressant de le rapprocher de son contemporain Ramuz qu'il disait être l’initiateur du transfert de la langue parlée dans la langue écrite.
C'est dans son deuxième roman Mort à crédit qu'il développe son vrai style avec les points de suspension qui suivra ses autres romans. Beaucoup ont fait des thèses à propos de ces fameux points de suspension. Son souci de combinaison de la langue écrite à l'orale peut expliquer ces derniers.

Œuvres

Romans

Voyage au bout de la nuit, Denoël & Steele, Paris, 1932
Mort à crédit, Denoël & Steele, Paris, 1936
Guignol's band, Denoël, Paris, 1944
Casse-pipe, F. Chambriand, Paris, 1949
Féerie pour une autre fois, Gallimard, Paris, 1952
Normance : Féerie pour une autre fois II, Gallimard, Paris, 1954
D'un château l'autre, Gallimard, Paris, 1957
Nord, Gallimard, Paris, 1960
Le Pont de Londres : Guignol's band II, Gallimard, Paris, 1964
Rigodon, Gallimard, Paris, 1969

Pamphlets

Mea Culpa, Ed. Denoël & Steele, Paris, 1936
Bagatelles pour un massacre, Ed. Denoël & Steele, Paris, 1937
L'École des cadavres, Ed. Denoël, Paris, 1938
Les Beaux Draps, Nouvelles Editions Françaises, Paris, 1941
À l'exception de Mea Culpa, les pamphlets n'ont jamais été réédités, à la demande de sa veuve. Il sont de toute manière concernés par le décret-loi Marchandeau de 1939 et la loi Pleven de 1972, qui interdisent la provocation à la haine raciale.

Autres textes

La Vie et l'œuvre de Philippe Ignace Semmelweis, Simon, Rennes, 1924
Entretiens avec le professeur Y, Ed. Gallimard, Paris, 1955
Arletty, jeune fille dauphinoise, La flûte de Pan, Paris, 1983
Préfaces et dédicaces, Du Lérot, Tusson, 1987
Histoire du petit Mouck, Editions du Rocher, 1997
L'Église, Ed. Denoël & Steele, Paris, 1933
Foudres et flèches, Ed. F. Chambriand, Paris, 1948
Scandale aux abysses, Ed. F. Chambriand, Paris, 1950
Ballets sans musique, sans personne, sans rien, Ed. Gallimard, Paris, 1959. Ce volume contient les ballets La Naissance d'une fée, Voyou Paul, brave Virginie et Van Bagaden qui figuraient déjà dans Bagatelles pour un massacre, ainsi que Foudres et flèches et Scandale aux abysses.
Progrès, Ed. Mercure de France, Paris, 1978

Correspondances

1979 : Cahiers Céline 5 : Lettres à des amies. Ed. Gallimard
1981 : Cahiers Céline 6 : Lettres à Albert Paraz 1947-1957. Ed. Gallimard
1984 : Lettres à son avocat : 118 lettres inédites à Maître Albert Naud. Paris : La Flûte de Pan
1985 : Lettres à Tixier : 44 lettres inédites à Maître Tixier-Vignancour. Paris : La Flûte de Pan
1987 : Lettres à Joseph Garcin (1929-1938). Paris : Librairie Monnier
1988 : Lettres à Charles Deshayes, 1947-1951. Paris : Bibliothèque de Littérature Française Contemporaine
1989 : Le questionnaire Sandfort, précédé de neuf lettres inédites à J.A. Sandfort. Paris : Librairie Monnier
1991 : Lettres à la NRF 1931-1961. Paris : Gallimard
1991 : Lettres à Marie Bell. Aigre : Du Lérot
1991 : Céline et les éditions Denoël, 1932-1948. Paris : IMEC
1995 : Lettres à Marie Canavaggia, 1 : 1936-1947. Tusson : Du Lérot
1995 : Lettres à Marie Canavaggia, 2 : 1948-1960. Tusson : Du Lérot
1998 : Lettres de prison à Lucette Destouches et à Maître Mikkelsen (1945-1947). Paris : Gallimard
2002 : Lettres à Antonio Zuloaga (1947-1954), texte établi, présenté et annoté par Eric Mazet, préface de Philippe Sollers, La Sirène, Paris, 2002 (imprimerie Du Lérot, Tusson).

Bibliographie

Philippe Almeras, Céline : entre haines et passion, Ed. Robert Laffont, 1993 François Gibault, Céline, Ed. Mercure de France, Paris (3 tomes).
Nicholas Hewitt, The Life of Céline. A Critical Biography, Blackwelll critical biographies, Blackwell, Oxford, 1999
Philippe Muray, Céline, Seuil, Paris, 1981 (réédition chez Gallimard, 2001).
Frédéric Vitoux, Bébert, le chat de L.-F. Céline, Grasset, Paris, 1976.
Frédéric Vitoux, Céline, Belfond, Paris, 1987
Frédéric Vitoux, La Vie de Céline, Ed. Grasset, 1988
Album Céline : iconographie réunie et commentée par Jean-Pierre Dauphin et Jacques Boudillet. Ed. Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1977
Eric Mazet et Pierre Pécastaing : Images d'exil, Louis-Ferdinand Céline 1945-1951, préface de Claude Duneton, Editions du Lérot, Tusson, 2004.

Citation à propos de Céline

Le 7 décembre 1941, Ernst Jünger, alors capitaine de l'état-major de l'armée allemande à Paris, rencontre Céline à l'Institut allemand. Il note dans son journal :
« II [Céline] dit combien il est surpris, stupéfait, que nous, soldats, nous ne fusillions pas, ne pendions pas, n'exterminions pas les Juifs - il est stupéfait que quelqu'un disposant d'une baïonnette n'en fasse pas un usage illimité:
Si les Bolcheviks étaient à Paris, ils vous feraient voir comment on s'y prend ; ils vous montreraient comment on épure la population, quartier par quartier, maison par maison. Si je portais la baïonnette, je saurais ce que j'ai à faire.
Charles Berling : « La force, l'intelligence d'une écriture, un vrai style. De l'instinct pur. »

Citations de Céline

« La guerre en somme c’était tout ce qu'on ne comprenait pas. Ça ne pouvait pas continuer. » Voyage au bout de la nuit, 1932
« L'amour, c'est l'infini à la portée des caniches. » Voyage au bout de la nuit, 1932
« La médecine, c’est ingrat. Quand on se fait honorer par les riches, on a tout du larbin, par les pauvres, on a tout du voleur » Voyage au bout de la nuit, 1932
« Ah ! s’amuser avec sa mort tout pendant qu’il la fabrique, ça c’est tout l’Homme, Ferdinand ! » Mort à crédit, 1936
En 1949 : « Que lira-t-on en l'an 2000 ? Plus guère que Henri Barbusse, Paul Morand, Ramuz et moi-même, il me semble. »
« Il me manque encore quelques haines. Je suis certain qu'elles existent. » Mea Culpa, 1936
« Et il nie qu'il pisse. » Entretiens avec le professeur Y
« En matière de roman, il n'y a rien de plus vulgaire qu'une idée. »
D'autres citations de Céline figurent dans la rubrique Citations de l'article Antisémitisme en France.

Références

↑ Philippe Muray dans son Céline souligne le racisme de Rigodon.
↑ La Force de l'âge, Gallimard, p.142
↑ Élie Faure, O.C., Jean-Jacques Pauvert, t. III. p. 1127

Liens internes

Robert Denoël
Albert Paraz
Liens externes
(fr) Lecture mp3 (livre audio) : extraits de Mort à Crédit, lus par Arletty
(fr) Site consacré à Céline : importantes ressources céliniennes consultables à partir de la racine du site
(fr) Textes en ligne : Liens vers une version en ligne des pamphlets
(fr) Site sur l'engagement politique de Céline, notamment sous l'Occupation
Critiques face à Céline
Louis-Ferdinand Céline, L’idole antisémite
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