Bruxelles défend la Turquie contre Sarkozy

Source : http://www.lefigaro.fr/international/20070509.FIG000000160_bruxelles_defend_la_turquie_contre_sarkozy.html

Bruxelles défend la Turquie contre Sarkozy

De notre correspondante à Bruxelles ALEXANDRINE BOUILHET. Publié le 09 mai 2007

Actualisé le 09 mai 2007 : 08h03

Le président de la Commission rappelle que le processus d'adhésion d'Ankara a été approuvé à l'unanimité.

Citation :

LA COMMISSION européenne monte au créneau, depuis trois jours, pour défendre la candidature de la Turquie, menacée par les déclarations du futur président français. Hier, Olli Rehn, le commissaire à l'Élargissement, recevait le négociateur turc Ali Babacan, à Bruxelles et a tenté de le rassurer. Une « conférence d'adhésion » est prévue à Bruxelles le 26 juin prochain, afin d'ouvrir trois nouveaux chapitres de négociation - sur 35 au total. Les chapitres en question concernent la politique économique et monétaire, les statistiques et le contrôle financier. Leur ouverture ne pose en principe aucun problème technique, sauf si la France décidait d'y opposer son veto. « Ce sera la première occasion de tester la nouvelle position française sur la Turquie », remarque-t-on à Bruxelles. « S'il y a blocage, il y aura une crise majeure entre la France et la Turquie », prévient-on à la Commission.

« Notre principal objectif est de poursuivre les réformes qui permettront à nos concitoyens d'atteindre des normes plus élevées dans tous les aspects de leur vie quotidienne », a de son côté affirmé le premier ministre turc. « À cet égard, a ajouté hier Recep Tayyip Erdogan, notre attente vis-à-vis de l'Union Européenne et de ses États membres est d'éviter les déclarations et les attitudes qui pourraient affecter négativement notre processus d'adhésion. » Ce qui ne pouvait que viser Nicolas Sarkozy, seul dirigeant européen à affirmer que « la Turquie est en Asie mineure », qu'elle n'a « pas vocation à entrer dans l'Union européenne » et qu'il faut « arrêter les négociations » en cours, tant que la question chypriote n'est pas réglée.

« Patience et prudence »

Dès la victoire annoncée du candidat de l'UMP, dimanche soir, José Manuel Barroso a rappelé au futur président français que « le mandat de négociation avec la Turquie a été approuvé à l'unanimité des États membres. Si un ou plusieurs États membres voulaient le remettre en question, il devra en prendre l'initiative et en assumer les conséquences ». Favorable à « la poursuite des négociations », José Manuel Barroso demande aux pays membres « de ne prendre leur décision finale sur l'adhésion de la Turquie qu'une fois les négociations terminées ».

Les négociations entre Bruxelles et Ankara ont démarré le 3 octobre 2005. Elles devraient durer dix ans. Le mandat officiel affirme que l'objectif des négociations est bien « l'adhésion à l'Union Européenne ». Changer une virgule ou un mot de ce mandat pour y ajouter, par exemple, l'option du « partenariat privilégié », chère à Nicolas Sarkozy, exige l'accord unanime des vingt-sept États membres, ce qui constitue une gageure.

Si l'instabilité actuelle en Turquie donne des arguments aux opposants à sa candidature, elle plaide également en faveur d'un apaisement. « La Turquie subit actuellement un processus de transformation très sensible et difficile, mais en même temps historique, et dans cette période très délicate nous devrions nous attacher à tenir notre engagement, à réagir équitablement et fermement à l'égard de la Turquie en préservant le processus d'adhésion et en allant de l'avant », a déclaré Olli Rehn, mardi, au Parlement européen. « Il nous faut de la patience et de la prudence à l'heure actuelle pour ne pas enflammer davantage les sentiments nationalistes », a dit le commissaire. Pour Olli Rehn, le plus important aujourd'hui est de veiller à ce que les élections législatives fixées au 22 juillet se déroulent de façon « libre et équitable », afin que le Parlement issu de ce scrutin relance le processus de réformes exigées par le processus d'adhésion à l'Union Européenne.

Je n'avais pas déjà posté ce sujet dans la partie France ?

Je ne m'en souviens pas ! En tous cas SARKOZY peut dire merci à ce grand dadais de CHIRAC !

En tous cas on nous a promis un référendum sur la question !

Sinon, les Belges peuvent dire non aussi ; que je saches l'adhésion de la Turquie ne dépends pas uniquement de la France !

En Belgique nos parlementaires ont lâchement fait passer la Constitution européenne par le biais de la Chambre et du Sénat comme dans la plupart des pays européens. Et puis l'ex-premier ministre faisait, comme CHIRAC, la lèche aux Turcs !

Stans a écrit:

En Belgique nos parlementaires ont lâchement fait passer la Constitution européenne par le biais de la Chambre et du Sénat comme dans la plupart des pays européens. Et puis l'ex-premier ministre faisait, comme CHIRAC, la lèche aux Turcs !

Mais que fait ce bon Roi si parfait et utile ?!!!


:roll:

Roy a écrit:

Mais que fait ce bon Roi si parfait et utile ?!!!

:roll:

Dans une monarchie c'est le premier Ministre qui est le Chef du Gouvernement et non le Roi.
Dans le pays gouverné par un Président c'est le contraire, c'est le Président qui est le "Chef".

Alpaga a écrit:

Roy a écrit:

Mais que fait ce bon Roi si parfait et utile ?!!!

:roll:

Dans une monarchie c'est le premier Ministre qui est le Chef du Gouvernement et non le Roi.
Dans le pays gouverné par un Président c'est le contraire, c'est le Président qui est le "Chef".

Mais à quoi sert donc ce Roi !!!

Il est donc uniquement là pour amuser la galerie ?!!!

Roy a écrit:

Stans a écrit:

En Belgique nos parlementaires ont lâchement fait passer la Constitution européenne par le biais de la Chambre et du Sénat comme dans la plupart des pays européens. Et puis l'ex-premier ministre faisait, comme CHIRAC, la lèche aux Turcs !

Mais que fait ce bon Roi si parfait et utile ?!!!

Tu es hors-sujet Roy ! Il en est de même dans les républiques où ce sont les premiers ministres (ou chanceliers) qui décident réellement comme en Allemagne, Autriche, Pologne, ...
Dans ces pays, les premiers ministres sont les chefs des gouvernements souvent issus de coalitions (proportionnelle oblige) et ils n'ont de comptes (politiques) à rendre qu'à la Chambre et au Sénat qui peuvent les mettre en minorité !

Stans a écrit:

Roy a écrit:

Stans a écrit:

En Belgique nos parlementaires ont lâchement fait passer la Constitution européenne par le biais de la Chambre et du Sénat comme dans la plupart des pays européens. Et puis l'ex-premier ministre faisait, comme CHIRAC, la lèche aux Turcs !

Mais que fait ce bon Roi si parfait et utile ?!!!


:roll:

Tu es hors-sujet Roy ! Il en est de même dans les républiques où ce sont les premiers ministres (ou chanceliers) qui décident réellement comme en Allemagne, Autriche, Pologne, ...
Dans ces pays, les premiers ministres sont les chefs des gouvernements souvent issus de coalitions (proportionnelle oblige) et ils n'ont de comptes (politiques) à rendre qu'à la Chambre et au Sénat qui peuvent les mettre en minorité !

Je n'ai jamais compris l'utilité de ces personnages potiches !

Ceci dit je ne pensais pas être H.S. puisque j'évoquais le fait que la France et Sarkozy ne sont pas les seuls à décider de l'entrée de la Turquie et j'ai donc tout naturellement comparer avec la Belgique et son brave Roi qui pouvaient également s'opposer.

Mais tu m'as renseigné en me confirmant toute l'inutilité du Roi qui ne décide rien et qui n'a aucun pouvoir.

Bon, pour ceux qui n'ont pas ENCORE compris : le Roi des Belges est un monarque constitutionnel qui nomme (d'autorité) au lendemain des législatives un ou plusieurs "informateurs" successifs chargés de "déminer le terrain" entre les partis différents (vive la proportionnelle !) et les communautés et régions différentes (en gros entre les Flamands d'une part et les Wallons et les Bruxellois d'autre part). Lorsque le ou les informateurs ont fini leur travail d'approche, le Roi des Belges nommera d'autorité un ou plusieurs "formateurs" chargés en principe de former un gouvernement de concensus et d'en devenir le Premier Ministre (cela peut prendre des semaines voire des mois ou aller vers le clash en obligeant les citoyens à retourner aux urnes) ! Le Premier Ministre, les Ministres-Présidents des Régions et des Communautés doivent ensuite prêter serment entre les mains du Roi et il en est de même pour les Ministres fédéraux. Ais-je été assez clair cette fois ?

Ceci dit, le sujet concerne l'Union Européenne qui défend bec et ongles l'entrée de la Turquie et j'aimerais que l'on se recentre sur le sujet. Le Webmestre.

Recentrons donc puisque Stans nous confirme le rôle purement d'apparat du Roi des Belges et donc sa parfaite inutilité ; Sarkozy a affirmé haut et clair qu'il est contre l'adhésion de la Turquie et nous pourrons donc nous exprimer en temps voulu sur la question car notre président (***propos inutiles renvoyant indirectement et une fois de plus à la personne du roi des Belges***), ne nous fera pas le coups d'entériner une adhésion à la sauvette.

Peut-être que d'autres pays comme la Pologne par exemple ne donnera pas non plus son accord : leur président (***propos inutiles renvoyant indirectement et une fois de plus à la personne du roi des Belges***) ne semble pas pro-turcs.