Divergence parmi les membres de l'APEC

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Divergence parmi les membres de l'APEC

La croisade entreprise par le président américain George W. Bush pour contrer l'accord de Kyoto sur la lutte contre le réchauffement climatique s'est déplacée en Australie.

En effet, le président américain compte profiter de la tenue, à Sydney, en Australie, du forum de l'Asie-Pacifique, pour tenter de rallier le plus grand nombre possible de pays à son propre plan de lutte contre le réchauffement climatique.

Ce plan permettrait aux États-Unis, réfractaires de longue date à l'accord de Kyoto, de donner l'impression qu'ils prennent à coeur les efforts planétaires de réduction des gaz à effet de serre, tout en s'assurant que leurs secteurs industriels les plus polluants n'aient pas à faire face à d'objectifs trop contraignants.

Le président Bush a expliqué, lors d'une allocution prononcée mercredi, à Sydney, en compagnie du premier ministre australien, John Howard, que « si vous voulez vraiment régler le problème global du changement climatique, assurons-nous que des pays comme la Chine et l'Inde soient autour de la table ».

Les États-Unis ont effectivement tenté à maintes reprises de discréditer l'accord de Kyoto en faisant valoir que des pays aux économies émergentes et de plus en plus polluantes, tels la Chine, l'Inde ou le Brésil, n'ont pas à y atteindre les mêmes objectifs de réduction que les grandes nations occidentales.

Selon Greenpeace, les manoeuvres américaines peuvent être illustrées par « un Américain et un Australien, chacun dans un gros 4X4, qui exigent d'un pauvre Chinois qu'il descende de son vélo ».

À la place d'un second accord de Kyoto qui imposerait, à compter de 2012, des objectifs contraignants à ses signataires, Washington, plus important pollueur mondial, tente de promouvoir un plan qui, s'il incluait la Chine et l'Inde, serait basé sur des objectifs nettement plus souples.

Il n'est cependant pas encore acquis que la Chine prendra part à un nouveau cycle de conférences sur le climat sous l'égide de Washington. Le président chinois, lui aussi présent à Sydney, s'est dit tout à fait prêt à discuter du changement climatique lors du forum de l'APEC, mais il a insisté sur la position de la Chine « selon laquelle l'Organisation des Nations unies devrait rester le principal canal pour les efforts internationaux ».

Les observateurs estiment que si les États-Unis peuvent déjà compter sur l'appui indéfectible de l'Australie, seul autre pays à ne pas avoir ratifié l'accord de Kyoto et qui tire d'importants revenus de ses exportations de charbon polluant, d'autres pays, comme le Canada et l'Indonésie, pourraient se rallier au projet.

Le premier ministre Harper, qui est arrivé à Sydney pour participer au forum de l'APEC, trouve que l'accord de Kyoto est trop coûteux pour l'économie canadienne. Il prononcera d'ailleurs un discours sur les changements climatiques devant un groupe de gens d'affaires.Le Canada a déjà indiqué qu'il voulait adhérer à un nouveau groupe appelé AP-6, le Partenariat Asie Pacifique sur le climat.

Des environnementalistes critiquent toutefois ce groupe perçu comme un rival du protocole de Kyoto.

Quand le plus gros pollueur du monde n'a toujours rien compris !

On ne peut nier que la Chine est devenu LE pollueur n°1 au monde suivie de près par la Russie et l'Inde !
Que dire aussi des délocalisations vers des pays où l'on utilise de la peinture au plomb pour les jouets des enfants ? Recentrons nos économies et laissons la Chine se débrouiller seule quitte à mieux payer nos travailleurs ! Notre santé et notre économie en dépendent !

Effectivement la Chine est devenu le pays le plus pollueur du monde.
Au nord de la Chine, 3 fleuves sur 4 sont tellement pollués que ça ne sert à rien ne les nettoyer...

Mais il n'empêche : comme les autres pays occidentaux, les États-Unis d'Amérique pourraient signer le protocole de Kyoto et faire des efforts ! Quel intérêt à poursuivre cette société de gaspllage ?

Les États-Unis d'Amérique finiront par signer le protocole mais nombre de signataires ne le respecte même pas !

Alexis a écrit:

Effectivement la Chine est devenu le pays le plus pollueur du monde.
Au nord de la Chine, 3 fleuves sur 4 sont tellement pollués que ça ne sert à rien ne les nettoyer...

Mais il n'empêche : comme les autres pays occidentaux, les États-Unis d'Amérique pourraient signer le protocole de Kyoto et faire des efforts ! Quel intérêt à poursuivre cette société de gaspllage ?

D'autant que si personne ne montre l'exemple... on se croirait à la maternelle avec Bush "m'dame je ne fait pas d'effort parce lui n'en fait pas".

De plus les occidentaux pourrait parfaitement exiger des contraintes écologiques et sociales pour produire en Chine (cette dernière ne se géne pas pour exiger des transferts technologique dés qu'elle achète des trains, des avions, des centrales nucléaires,...)

La Chine copie surtout notre technologie en piratant nos banques de données mais elle ne fout rien pour améliorer les conditions d'hygiène de vie de son peuple.

Stans a écrit:

La Chine copie surtout notre technologie en piratant nos banques de données mais elle ne fout rien pour améliorer les conditions d'hygiène de vie de son peuple.

Mais nous sommes tous responsables de par nos achats !

Moralité : soyons protectionnistes ! Que la Chine vende ses crasses ailleurs !