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| L'après-Castro se prépare | |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: L'après-Castro se prépare Lun 01 Oct 2007, 9:54 pm | |
| Source : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2006/12/20/008-castro-succession.shtml L'après-Castro se prépare - Citation :
- Fin juillet 2006, c'est Raul Castro, numéro deux du régime, qui a pris le relais du Lider maximo en attendant son hypothétique retour. À 75 ans, il prend « temporairement » la relève de son frère, qui a tenu si longtemps entre ses mains les mécanismes du pouvoir de façon quasi exclusive. À quelques kilomètres de là, de l'autre côté de l'océan, Washington a son propre plan pour faire dérailler la transition prévue par le régime castriste advenant la mort de Fidel...
La présence forte et dominante du Lider maximo empêchait le débat sur sa succession de se faire au grand jour.
Ces dernières années, même s'il est demeuré une clef de voûte du système politique, il a formé un embryon de relève, qui doit maintenant passer à l'avant-scène, tout en dirigeant de façon beaucoup plus discrète que le « Comandante general ». Avant son départ, Fidel Castro a confié ses responsabilités quotidiennes à un groupe restreint, dont son frère Raul.
Dans un article de Granma publié en juin 2006, il vantait les mérites de son frère, décrit comme « le chef, le dirigeant, le camarade ». Une offensive médiatique perçue par les observateurs comme la préparation de sa succession. Raul Castro a de son côté parlé d'une direction collective.
Je l'ai choisi non pas parce qu'il est mon frère, car tout le monde sait à quel point nous haïssons le népotisme, mais parce que, sur mon honneur, je considère qu'il possède les capacités qui lui permettraient de prendre ma place du jour au lendemain au cas où je succomberais dans ce combat.
— Fidel Castro, 2 juin 2006 Seul le Parti communiste cubain peut être considéré comme l'héritier légitime de Fidel. — Raul Castro, mai 2006
QUELQUES FIGURES DOMINANTES:
Raul Castro (75 ans)
Numéro deux du Parti communiste cubain Chef des forces armées et premier vice-président de Cuba A dirigé l'exécution de plusieurs officiers et purgé le parti d'une partie de ses intellectuels Officiellement intronisé successeur de son frère en 1997 Nommé remplaçant de son frère de façon « temporaire » le 31 juillet 2006
Carlos Lage (55 ans)
Vice-président du Conseil d'État Médecin Ministre des Finances, responsable des réformes ayant permis la survie économique de l'île dans les années 1990 Vu comme un modéré Représente de plus en plus le gouvernement à l'étranger
Ricardo Alarcon (69 ans)
Président de l'Assemblée nationale A été ministre des Affaires étrangères, puis ambassadeur de Cuba à l'Organisation des Nations unies Vu comme un modéré Principal conseiller de Fidel Castro sur les questions américaines
Felipe Perez Roque (41 ans)
Ministre des Affaires étrangères depuis 1999 Vu comme un radical Ex-secrétaire personnel de Fidel Castro (pendant 7 ans) Perçu comme le principal porte-parole de la Bataille des idées En 2001, lorsque Fidel Castro s'évanouit lors d'un discours, il s'empara du micro pour dire: « Viva Fidel! Viva Raul! »
Institutions cubaines Cuba est régie par la Constitution de 1976, qui a ensuite été amendée. Le socialisme est inscrit dans la Constitution de façon « irrévocable » depuis 2002. L'Assemblée nationale populaire (589 membres), élue au suffrage universel direct, élit le Conseil d'État. Celui-ci est formé d'un président, de six vice-présidents et d'un secrétaire. L'Assemblée nomme aussi le Conseil des ministres, formé de 54 membres.
Les préparatifs américains
L'imposition de Raul Castro [à la tête de l'État] nie le droit du peuple cubain d'élire librement son gouvernement. — Département d'État américain
Mais Washington aimerait bien avoir son mot à dire sur l'après-Castro et, du même souffle, trouver une stratégie qui lui éviterait un exode massif de réfugiés.
En décembre 2003, le président George W. Bush a mis sur pied la Commission d'aide à un Cuba libre, présidée par la secrétaire d'État, Condoleezza Rice, et dont font aussi partie les secrétaires du Commerce et de la Sécurité nationale. Le coordonnateur nommé pour assurer cette transition est Caleb McCarry. En mai 2004, la Commission a publié un rapport de 500 pages, qui mettait sur la table diverses propositions à plusieurs chapitres. Le document recommandait entre autres de faire dérailler la transition prévue par le régime.
Les objectifs de la commission sont les suivants:
Mettre rapidement fin à la dictature de façon pacifique Mettre en place des institutions démocratiques, le respect des droits de la personne et la règle de droit Constituer les bases d'une économie de marché Moderniser les infrastructures Répondre aux besoins fondamentaux de la population dans les domaines de la santé, de l'éducation, du logement et des services sociaux
En juillet 2006, un rapport de la Commission a appelé la Maison-Blanche à verser 80 millions de dollars américains au cours des deux prochaines années pour soutenir la société civile et les opposants au régime castriste. Une demande approuvée par le président Bush. Ce qui porte davantage à interprétation, c'est cette annexe du rapport demeurée confidentielle pour des « raisons de sécurité ». | |
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