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| Union pour la Méditerranée | |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Union pour la Méditerranée Dim 13 Juil 2008, 3:46 pm | |
| Source : http://fr.news.yahoo.com/afp/20080713/tfr-ue-mediterranee-sommet-prev-f56f567.html Sarkozy lance solennellement à Paris son "Union pour la Méditerranée"AFP - il y a 2 heures 22 minutes PARIS (AFP) - - Citation :
- Le président Nicolas Sarkozy lance avec faste dimanche à Paris l'Union pour la Méditerranée (UPM) en présence de plus de 40 chefs d'Etat ou de gouvernement, un projet fondé sur des partenariats concrets et un équilibre Nord-Sud, mais dont l'avenir reste incertain.
La séance plénière marquant la naissance de l'UPM, qui doit durer trois heures, devait débuter en milieu d'après-midi au Grand Palais, un bâtiment prestigieux construit au bord de la Seine pour l'exposition universelle de 1900.
Deux dirigeants, assis autour d'une même table pour la première fois et à dix sièges de distance, seront particulièrement guettés: le président syrien Bachar al-Assad, qui effectue son grand retour sur la scène diplomatique, et le Premier ministre Ehud Olmert, affaibli quant à lui par des accusations d'escroquerie dans son pays.
Ce sommet fondateur devait être coprésidé par M. Sarkozy et son homologue égyptien Hosni Moubarak.
En recevant peu avant M. Olmert et le président de l'Autorité palestinienne ensemble au Palais de l'Elysée, M. Sarkozy a estimé que le lancement de l'UPM constituait un événement "historique".
"L'UPM c'est la paix", a-t-il déclaré, en souhaitant que "dans la Méditerranée, on apprenne à s'aimer".
M. Olmert lui a assuré qu'Israéliens et Palestiniens n'avaient "jamais été aussi proches d'un accord" de paix, en dépit de la poursuite de la colonisation par l'Etat hébreu.
L'UPM regroupera 43 pays, représentant quelque 750 millions d'habitants, du continent européen et de la rive sud de la Méditerranée, une des régions les plus divisées du monde.
Signe de la complexité de l'exercice, aucune "photo de famille", traditionnelle à la fin de ce genre de rencontre, n'est prévue. Mais, pour la France, le fait de réunir autour d'une même table certains rivaux de longue date constitue en soi une "victoire".
Le "monde ne va pas être changé" en un jour avec le lancement de l'UPM, a tempéré le ministre suédois des Affaires étrangères Carl Bildt, avant le début du sommet, illustrant les doutes d'une partie des Européens sur l'avenir du projet.
Deux défections de taille ont été enregistrées: le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, qui a jugé le projet "effrayant" et boycotte la rencontre, et le roi du Maroc Mohammed VI, pour cause d'agenda "surchargé".
Le Premier ministre belge, Yves Leterme, aux prises avec une crise politique majeure dans son pays, n'a pas fait le déplacement.
Le sommet doit adopter une déclaration d'une dizaine de pages, dont certains passages, notamment celui sur le processus de paix au Proche-Orient, faisaient encore l'objet d'ultimes tractations lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères dimanche matin.
C'est précisément à cause de ce type de divergences que le "processus de Barcelone", lancé en 1995 entre les Européens et le sud de la Méditerranée, s'est enlisé.
Les initiateurs de l'UPM espèrent garantir son succès en se concentrant sur de grands projets concrets: dépollution de la Méditerranée, énergie solaire, sécurité civile ou développement des "autoroutes de la mer".
Ils insistent aussi sur la volonté d'une parité Nord-Sud, symbolisée par deux coprésidents issus de chacune des deux rives. Le secrétariat général devrait evenir à une ville du sud. Mais la question est à l'origine de vives rivalités, notamment entre Rabat et Tunis, et sera remise à plus tard.
Le financement des projets restera lui aussi à définir une fois passée la grand-messe de lancement.
Dès la veille du sommet, M. Sarkozy a pu en tout cas se targuer d'un succès diplomatique: le président syrien et son homologue libanais Michel Sleimane, tous deux reçus à l'Elysée, ont annoncé en sa présence leur accord pour l'ouverture de relations diplomatiques.
Mettant fin à l'isolement international de Bachar al-Assad, le président français a annoncé en retour qu'il se rendrait à Damas en septembre. | |
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