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 Louis JOUVET

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Stans
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Louis JOUVET Empty
MessageSujet: Louis JOUVET   Louis JOUVET EmptyVen 26 Sep 2008, 1:31 pm

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Jouvet

Citation :
Louis Jouvet né le 24 décembre 1887 à Crozon, Finistère et décédé le 16 août 1951 à Paris, était acteur, metteur en scène, professeur au Conservatoire national supérieur d'art dramatique et directeur de théâtre.

Louis JOUVET Louis_12

Biographie

Jules Eugène Louis Jouvet, est né en Bretagne le 24 décembre 1887. Orphelin de père à 14 ans, il part vivre avec sa mère chez son oncle qui est apothicaire à Rethel dans les Ardennes. Élève studieux et docile, sa famille l'oblige à entreprendre des études pour devenir pharmacien. À partir de 1904, il étudie à la faculté de Paris, mais passe tout son temps libre dans les théâtres amateurs de l'époque. En parallèle, il se présente au concours d'entrée du Conservatoire d'Art dramatique de Paris, où il sera recalé trois fois (comme Bernard Blier).

En 1912, son diplôme de pharmacien en poche, Louis Jouvet se marie avec Else Collin, avec laquelle il aura 3 enfants. À cette époque il court les cachets et fera ainsi une courte apparition dans un film aux côtés de Harry Baur.

En 1913, il est engagé avec son ami Charles Dullin par Jacques Copeau directeur du Théâtre du Vieux-Colombier. C'est un véritable tournant dans sa carrière : il y est régisseur, décorateur, assistant et enfin comédien. Il masque alors son bégaiement par une diction syncopée qui le rendra célèbre par la suite [1].

En 1914, la Première Guerre mondiale éclate, Louis Jouvet est mobilisé comme ambulancier, puis comme médecin auxiliaire. Démobilisé en 1917, il retrouve la troupe du Vieux Colombier.


En 1922, il rompt avec Jacques Copeau. Commence alors sa carrière de metteur en scène, il installe sa propre troupe au théâtre des Champs-Élysées où il remporte l'année suivante son premier grand succès avec Knock ou le triomphe de la médecine de Jules Romains, qu'il jouera 1500 fois. En 1928, il rencontre Jean Giraudoux dont il crée plusieurs pièces. À partir de 1935, il dirige le théâtre de l'Athénée où il donne la première de La guerre de Troie n'aura pas lieu (1935), d'Ondine (1939).

Gaston Baty, Charles Dullin et Georges Pitoëff et lui fondent le 6 juillet 1927 une association d'entraide, « Cartel des Quatre », qui durera jusqu'en 1940. L'objectif : faire en sorte que le théâtre crée une poésie qui lui soit propre, et faire jouer des auteurs contemporains.

On lui propose la direction de la Comédie-Française, qu'il refuse car il est trop occupé par celle de son propre théâtre. À l'Athénée, il triomphe avec des œuvres de Molière, celles écrites par son ami Jean Giraudoux, et diverses autres issues du répertoire classique. Il assume de juin 1940 à juin 1941 le contrôle des grands théâtres nationaux, puis part en tournée avec sa troupe en Amérique latine, accompagné pendant un temps par Charlotte Delbo. Durant cette période d'exil il crée notamment L'Apollon de Bellac (1942) à Rio de Janeiro. Il ne reviendra en France qu'à la fin de 1944 et reprendra la direction du théâtre de l’Athénée qui depuis lui a accolé son nom. Là il crée La Folle de Chaillot (1945). Le 30 juillet 1950, il reçoit la Légion d'honneur. Il aide également les nouvelles figures du théâtre, Jean-Louis Barrault et Jean Vilar notamment, et met en scène Le Diable et le Bon Dieu, pièce écrite par Jean-Paul Sartre en 1951 au Théâtre Antoine à Paris

Malade du cœur, il décède des suites d'un infarctus dans son théâtre alors qu'il dirigeait une répétition de la pièce La Puissance et la Gloire, d'après Graham Greene[2].

Jouvet et le cinéma

Au cinéma, il joue dans trente-deux films, dont quelques chefs-d'œuvres passés à la postérité. Quai des Orfèvres de Henri-Georges Clouzot, pour beaucoup l'un de ses meilleurs rôles ; Hôtel du Nord aux côtés d'Arletty et son fameux « atmosphère, atmosphère » et Drôle de drame, dans lequel il donne à Michel Simon la réplique devenue célèbre : « Moi j'ai dit "bizarre, bizarre" ? Comme c'est étrange… […] Moi, j'ai dit "bizarre", comme c'est bizarre. », deux films réalisés par Marcel Carné. Knock ou le triomphe de la médecine est porté à l'écran par l'acteur (avec Roger Goupillières) en 1933 ; Jouvet interpréte à nouveau le personnage dans la version de Guy Lefranc en 1951, peu avant sa mort. Il joue dans deux films réalisés par Jean Renoir : Les bas-fonds en 1936, avec Jean Gabin, et La Marseillaise en 1937. Dans L'Alibi, sous la direction de Pierre Chenal, il rencontre pour un face-à-face Erich Von Stroheim. Dans Copie conforme, il tient le rôle du chef d'une bande de voleurs qui engage son sosie pour se faire innocenter. Aux côtés de Suzy Delair, Jouvet y tient donc un double rôle. En 1948, il joue l'inspecteur Carrel qui enquête sur la mort du truand Vidauban, également son sosie, dans Entre onze heures et minuit de Henri Decoin. Son ami et dialoguiste favori, Henri Jeanson, met en scène Lady Paname et reforme le duo Jouvet-Delair.

Louis Jouvet aimait le théâtre plus que le cinéma. Cela ne l'empêchera pas de jouer, au cinéma, des adaptations théâtrales saluées par la critique[réf. nécessaire] : Volpone avec Harry Baur et Charles Dullin, et Knock, par deux fois, à 17 ans d'intervalle. Fidèle en amitié, il acceptait spontanément de jouer dans un film dont Henri Jeanson avait signé les dialogues, ou encore exigeait qu'il y ait un rôle pour ses amis dans les films où il figurait (par exemple avec Charles Dullin dans Volpone, et Quai des Orfèvres). Sa passion du théâtre l'a poussé à jouer dans Entrée des artistes de Marc Allégret, film où il joue son propre rôle de professeur de théâtre du Conservatoire, presque un reportage sur l'art de Jouvet, La Fin du jour de Julien Duvivier où il est un acteur de théâtre complétement habité par ses personnages et qui, confondant réalité et fiction, sombre dans la folie, et Miquette et sa mère de Clouzot, dans lequel il incarne le pittoresque Monchablon, « grand premier rôle en tous genres », directeur d'une troupe de théâtre ambulant.

Filmographie

1932 : Topaze de Louis Gasnier - rôle d'Auguste Topaze, humble professeur
1933 : Knock de Louis Jouvet et Roger Goupillières - rôle du docteur Knock
1935 : La Kermesse héroïque de Jacques Feyder - rôle du Chapelain
1936 : Mister Flow de Robert Siodmak - rôle d'Achille Durin, valet de lord Scarlett et Mister Flow, le bandit
1936 : Salonique, nid d'espions ou Mlle Docteur de Georg Wilhelm Pabst - rôle de Simonis, l'agent allemand
1936 : Les Bas-Fonds de Jean Renoir - rôle du baron Débile, ruiné par le jeu
1937 : Carnet de bal de Julien Duvivier - rôle de Pierre Verdier, dit Jo, ancien avocat devenu chef de bande
1937 : Forfaiture de Marcel L'Herbier - rôle de Valfar, l'âme damnée de Tang-Si
1937 : Drôle de drame de Marcel Carné - rôle d'Archibald Soper, évêque de Bedford
1937 : Ramuntcho de René Barberis - rôle de Itchoua, le chef de la contrebande
1937 : La Marseillaise de Jean Renoir - rôle de Roederer
1938 : La Maison du Maltais de Pierre Chenal - rôle de Rossignol, agence de filature
1938 : L'Alibi de Pierre Chenal - rôle du commissaire Calas
1938 : Entrée des artistes de Marc Allégret - rôle de M. Lambertin, professeur de théâtre
1938 : Le Drame de Shanghaï de Georg Wilhelm Pabst - rôle d'Ivan, aventurier et amant de Kay Murphy
1938 : La Fin du jour de Julien Duvivier - rôle de Saint-Clair, l'ex-don Juan
1938 : Education de Prince de Alexandre Esway - rôle de René Cercleux
1938 : Hôtel du Nord de Marcel Carné - rôle de M. Edmond, le truand maquereau
1939 : Sérénade de Jean Boyer - rôle du baron Hartmann
1940 : L'École des femmes Film interrompu et inachevé de Max Ophuls - rôle de Arnolphe
1940 : La Charrette fantôme de Julien Duvivier - rôle de Georges, dit l'étudiant, ami de David
1940 : Volpone de Maurice Tourneur - rôle de Mosca, l'homme à tout faire de Volpone
1940 : Untel Père et Fils de Julien Duvivier - rôles de Pierre Froment (le père) et de son fils Félix
1946 : Un revenant de Christian-Jaque - rôle de Jean-Jacques Sauvage, directeur d'une troupe de ballet
1947 : Les Amoureux sont seuls au monde de Henri Decoin - rôle de Gérard Favier, célèbre compositeur
1947 : Copie conforme de Jean Dréville - rôle de M. Dupon, homme tranquille et Ismora le cambrioleur
1947 : Quai des Orfèvres de Henri-Georges Clouzot - rôle de l'inspecteur Antoine
1948 : Entre onze heures et minuit de Henri Decoin - rôle de l'inspecteur Carrel, sosie de Vidauban
1948 : Lady Paname de Henri Jeanson - rôle de M. Gambier, dit Bagnolet
1949 : Miquette et sa mère de Henri-Georges Clouzot - rôle de Monchablon directeur d'une troupe de théâtre
1949 : Retour à la vie - Sketch « Le retour de Jean » de Henri-Georges Clouzot - rôle de Jean Girard, ancien déporté
1951 : Knock de Guy Lefranc - rôle du docteur Knock
1951 : Une histoire d'amour de Guy Lefranc - rôle de l'inspecteur Ernest Plonche

Notes et références

1 L. Jouvet empruntera cette façon particulière de casser le rythme de la phrase à Louis Leloir, professeur au conservatoire
2 adaptation de Pierre Bost
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