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| Fini de rire pour Wall Street ! | |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Fini de rire pour Wall Street ! Lun 29 Sep 2008, 4:08 pm | |
| Source : http://tf1.lci.fr/infos/economie/conjoncture/0,,4105160,00-vers-un-vote-lundi-sur-le-plan-de-sauvetage-.html Crise financière - Accord à l'arraché sur le plan de sauvetage - Citation :
- Mission accomplie. Après une semaine d'âpres négociations, tout le monde voulait un accord avant l'ouverture des marchés lundi. C'est chose faite. Dimanche soir, le principal négociateur républicain, le sénateur Judd Gregg, a annoncé qu'un accord avait été trouvé au Congrès sur le plan de sauvetage des banques américaines. "C'est un bon résultat", a-t-il estimé, ajoutant que ce plan de 700 milliards de dollars "donne au secrétaire au Trésor [Henry Paulson] l'autorité et la latitude pour agir et stabiliser le marché du crédit". "Ç'a été une journée très longue. Très franchement, une longue semaine", avait déclaré plus tôt le leader de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid, évoquant les discussions difficiles entre les chefs de file parlementaires et l'administration Bush. Le président américain s'est félicité de l'accord obtenu, estimant qu'il permettrait d'éviter "une crise de l'ensemble du système". "Ce n'est pas la rescousse de Wall Street, c'est un message pour dire à Wall Street que la fête est terminée", a pour sa part déclaré la présidente de la Chambre, la démocrate Nancy Pelosi.
Le texte doit désormais être soumis au vote du Congrès, ce qui pourrait intervenir dès lundi. Le plan, proposé par le secrétaire américain au Trésor Henry Paulson, prévoit de débloquer 700 milliards de dollars pour racheter les créances douteuses des banques mises à mal par la crise des prêts immobiliers à risque. Selon les grandes lignes du plan publiées par le bureau de Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre des Représentants, la manne des 700 milliards de dollars serait versée en plusieurs fois au Trésor et des organes de surveillance et d'évaluation seraient mis en place. "Ne rien faire n'est tout simplement pas acceptable" Selon ce plan, des dispositions accorderaient aux contribuables des parts dans le capital d'institutions financières auxquelles l'Etat rachète des actifs invendables. Ces actifs, au fil du temps, pourraient reprendre de la valeur. Le gouvernement serait également tenu d'assouplir les modalités des prêts qu'ils rachètent pour soulager les emprunteurs propriétaires de maisons qui sont au bord de la saisie. D'autres institutions que les grandes banques de Wall Street, telles des collectivités locales, des fonds de pension, des petites banques commerciales, pourront également profiter de l'offre du gouvernement de racheter les créances douteuses. Enfin, point houleux de négociations entre l'administration Bush et les démocrates, le plan mettrait le holà aux "parachutes dorés", selon Nancy Pelosi, évoquant un plafonnement des compensations financières aux dirigeants des banques en difficulté. Une telle intervention de l'Etat dans le secteur privé est sans précédent, ce qui ne rassure pas nombre de républicains. Le sénateur Roy Blunt avait averti qu'il montrerait le projet de loi à son groupe parlementaire avant de se prononcer. Certains, comme Richard Shelby, membre important de la commission bancaire, ont eux refusé de participer aux négociations parce qu'ils réfutent "les principes mêmes du plan". Le candidat républicain à la Maison Blanche, John McCain, a lui déclaré dimanche sur ABC que les "grandes lignes (du plan montrent) que c'est quelque chose que nous allons tous devoir avaler et avec lequel nous allons pouvoir avancer. Mais l'option de ne rien faire n'est tout simplement pas acceptable". Son rival démocrate Barack Obama a quant à lui déploré sur CBS le prix à payer par le contribuable. "Quand on demande aux contribuables de prendre des mesures extraordinaires à cause de l'irresponsabilité de certains, il n'y a pas de quoi se féliciter. Mais ces mesures sont nécessaires", a-t-il concédé. D'après agence | |
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