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| De Villiers au parlement Européen | |
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Alexis Modérateur
Nombre de messages : 1743 Age : 36 Localisation : Bruxelles Emploi/loisirs : Etudiant Date d'inscription : 13/03/2006
| Sujet: De Villiers au parlement Européen Mer 22 Oct 2008, 10:34 pm | |
| Je ne résiste pas à mettre cette citation de monsieur De Villiers addressés à Nicolas Sarkozy : - Citation :
- En une minute, Monsieur le Président, je voudrais dire que, vous avez été amené, vous même, pendant cette crise financière, à bousculer des dogmes des institutions de Bruxelles, Francfort, la concurrence, les critères de Maastricht, le libre-échangisme mondial, l'interdiction pour les Etats d'aider les entreprises et en particulier les banques, etc.
Vous avez évoqué à l'instant l'affaire des fonds souverains qui est extrêmement importante pour l'avenir pour sauver nos entreprises, lorsqu'elles seront à vil prix puisqu'elles le sont déjà. Or aujourd'hui, Monsieur le Président, le Traité de Lisbonne que les dirigeants européens et vous même en particulier cherchez à maintenir en vie artificielle, ce traité de Lisbonne vous aurait empêché de faire ce que vous venez de faire. Il interdit toutes les restrictions aux mouvements de capitaux, il interdit toutes les interventions et toutes les influences politiques sur la Banque centrale (européenne) et surtout les aides d'Etats pour toutes les entreprises. La question est simple, quel choix, Monsieur le Président, allez vous faire, avoir les mains liées ou les avoir libres ? Pour avoir les mains libres, il ne faut plus le Traité de Lisbonne mais un Traité qui tienne compte des leçons que tous ensemble nous venons de vivre. La réponse du président est disponible sur ce lien : http://www.pourlafrance.fr/intervention-de-philippe-de-villiers-devant-le-president-sarkozy-au-parlement-europeen.html A cela s'ajoute le discours de Bruno Gollnish également addressé à Nicolas Sarkozy : - Citation :
- Monsieur le Président du Conseil et de la République française,
Nous discutons des soins palliatifs à apporter au malade, mais nous sommes bien discrets sur les causes de la maladie ! Comment ? Aucune institution de l’Union n’a vu venir la crise actuelle : ni le Conseil, ni la Commission, ni la Banque Centrale, ni d’ailleurs notre Parlement ! Crise prédite il est vrai par une poignée seulement d’économistes comme le prix Nobel Maurice Allais, et de responsables politiques de notre famille d’esprit comme, une fois de plus Jean-Marie Le Pen, vox clamantis in deserto, hélas !
La crise est cependant d’évidence celle du système euro-mondialiste, du libre-échange sans frein, du terrifiant découplage entre les fictions financières et nos réalités économiques et industrielles déclinantes, qui pourraient demain faire l’objet de raids de « fonds souverains » d’Etats tiers profitant de la situation actuelle.
Votre activité même, M. le Président, témoigne de l’inadaptation de l’Union à résoudre la crise qu’elle n’a pas su, pas voulu, ou pas pu prévoir : réunion à quatre (et non à 27 !) le 4 octobre, réunion bilatérale avec la seule Allemagne le 11, réunion des seuls membres de l’Eurogroupe (zone Euro) le 12, réunion avec le Président des Etats-Unis d’Amérique le 18, pour le convaincre d’organiser encre une autre réunion, théoriquement refondatrice du Système, à laquelle, si l’on compte bien, ne seraient conviés que six des 27 Etats de l’Union, avec les États-Unis d'Amérique, le Japon, la Russie, l’Inde et la Chine !…
Je ne préjuge pas de l’utilité de ces réunions ; je dis qu’il s’agit là du retour à une diplomatie bilatérale ou multilatérale qui montre bien que, privée de réactivité, empêtrée dans des normes bureaucratiques, boulimique de compétences qu’elle n’est pas capable d’exercer, l’Union est un cadre dépassé. Le compte-rendu du Conseil européen en témoigne, si l’on sait lire entre les lignes ; il ratifie votre initiative ; il supplie à mots couverts la Banque Centrale Européenne de desserrer un peu l’étau des critères de Maastricht, mais il ne décide rien.
Vous avez aussi évoqué la situation en Géorgie et vos efforts pour diminuer la tension dans cette région. Vous réfutez à juste titre l’idée d’une nouvelle guerre froide, mais cette crise n’est pas arrivée toute seule ! Comment ne pas voir que la reconnaissance unilatérale du Kossovo, contre la légalité internationale, pavait la voie à la reconnaissance par la Russie de l’indépendance de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud ? Et à quoi rime l’extension indéfinie de l’OTAN sous contrôle américain alors que le pacte de Varsovie a disparu ?
M. le Président, la voie à suivre est différente : elle n’exclut ni la concertation européenne ni la coopération industrielle, culturelle, ou autre. Mais elle implique une rupture radicale avec le système mondialiste, la complète remise en cause des bienfaits prétendus du brassage universel des personnes, des marchandises et des capitaux, la défense non équivoque de nos indépendances et de nos identités. Ce n’est pas s’isoler : c’est au contraire la condition du retour de l’influence de nos nations dans le monde. http://www.frontnational.com/doc_interventions_detail.php?id_inter=120 | |
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