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| Russie : la guerre du gaz ! | |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Russie : la guerre du gaz ! Ven 16 Jan 2009, 9:03 pm | |
| Source : http://fr.news.yahoo.com/2/20090116/tts-gaz-la-russie-insiste-sur-un-sommet-c1b2fc3.html Gaz: la Russie insiste sur un sommet à Moscou, l'UE en colèreil y a 1 heure 11 min - Citation :
- La Russie estimait vendredi que seule une action internationale pouvait mettre fin à la "guerre du gaz", exhortant les dirigeants européens à se rendre samedi à Moscou, pendant que l'UE laissait éclater sa colère et qu'un mini-sommet est-européen avait lieu à Kiev.
Visiblement à bout de nerfs, la Commission européenne a jugé que les négociations prévues d'ici à la fin de la semaine étaient la "dernière chance" de la Russie et de l'Ukraine de prouver leur volonté de régler la crise.
"La patience" des Etats européens "est épuisée", a renchéri le chef du gouvernement tchèque Mirek Topolanek, dont le pays assume la présidence de l'Union européenne.
Illustration de l'intense activité diplomatique en cours autour de ce dossier, le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, était vendredi en Allemagne pour des discussions, qui, actualité oblige, étaient centrées sur l'approvisionnement en gaz du Vieux Continent.
A peine arrivé à Berlin, il s'est déclaré prêt à "aider (ses) partenaires ukrainiens", sans "chercher qui a raison et qui a tort", changeant apparemment de ton envers l'Ukraine.
Mais l'ancien président russe a accusé l'Union européenne "de soutenir de facto l'Ukraine, qui viole ses obligations de transit".
Pour sa part, la chancelière allemande, Angela Merkel, a annoncé qu'une "phase test" pour rétablir les livraisons de gaz russe vers l'Europe était en discussion entre les groupes gaziers.
Quant au "sommet" de six présidents d'Europe de l'Est que Kiev espérait accueillir, il a finalement été remplacé par des entretiens qu'a eus le président ukrainien Viktor Iouchtchenko avec son homologue slovaque Ivan Gasparovic et avec le Premier ministre moldave Zinaïda Grecianii.
M. Iouchtchenko, qui devait aussi parler avec le ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski, s'est dit "convaincu que nous trouverons une sortie" à cette crise, en recevant M. Gasparovic.
Les Ukrainiens tentaient manifestement ainsi de reprendre l'initiative, après que le président russe, Dmitri Medvedev, eut proposé mercredi l'organisation d'un sommet entre la Russie, l'Ukraine et l'UE, samedi à Moscou, et de mettre sur pied avec les Européens un "consortium" international sur le gaz.
Cependant, l'UE se montrait pour le moins dubitative face à une telle réunion, et Viktor Iouchtchenko insistait pour qu'elle se déroule "sur le territoire européen".
Et si la Croatie sera représentée par son vice-Premier ministre Damir Polancec, la Turquie par le vice-Premier ministre Nazim Ekren et le ministre de l'Energie Hilmi Guler, l'ambassade de France à Moscou a précisé que le chef de l'Etat Nicolas Sarkozy ne prévoyait pas de faire le déplacement.
En conséquence, le Kremlin est revenu à la charge vendredi.
L'actuel conflit sur le gaz "est sorti du cadre des relations bilatérales", ne pouvant donc être réglé qu'avec la participation des Européens, s'est exclamé Dmitri Medvedev.
Le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov n'a pas été en reste, avertissant que les Européens avaient tout intérêt à être présents samedi à Moscou s'ils voulaient qu'une solution soit trouvée.
"Il s'agit probablement de l'une des opportunités les plus réalistes de sortir du statu quo", a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse.
A Paris, le ministère des Affaires étrangères a au contraire fait valoir qu'il s'agissait d'"un contentieux bilatéral".
Une chose semble en tout cas acquise: de nouvelles négociations sur la crise gazière doivent avoir lieu samedi à Moscou entre Vladimir Poutine, qui sera tout juste rentré d'Allemagne, et son homologue ukrainienne, Ioulia Timochenko.
En attendant le projet russe de mettre sur pied avec de grands groupes énergétiques européens un "consortium" faisait son chemin, les entreprises Gazprom, EON Ruhrgas, ENI, Wingas et GDF Suez ayant donné leur accord, d'après le vice-Premier ministre russe Igor Setchine.
Une idée aussitôt rejetée par Kiev, un collaborateur du président ukrainien allant jusqu'à comparer ce consortium à "un chat crevé".
Pour M. Poutine, il s'agirait de cette façon de "partager le risque du transit".
Le chef de la compagnie italienne ENI Paolo Scaroni a expliqué que le consortium paierait en avance le "gaz technique" permettant aux gazoducs et aux stations de compression de fonctionner en vue d'une "reprise des livraisons de gaz à l'Europe dans l'attente d'un accord entre Moscou et Kiev".
Mardi, une tentative de rétablir le transit du gaz russe vers le Vieux Continent, interrompu le 7 janvier, s'était soldée par un échec. Résultat, des centaines de milliers d'Européens grelottaient pour la deuxième semaine consécutive et les réserves de pays d'Europe centrale et des Balkans fondaient.
Le porte-parole adjoint du gouvernement Thomas Steg a qualifié vendredi de "totalement inacceptable" cette situation dont les Européens font les frais et dont Moscou et Kiev se rejettent mutuellement la responsabilité, tandis que l'Agence internationale de l'Energie (AIE) s'est dite "très préoccupée". | |
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