Les Catacombes de Paris

Sujet: Les Catacombes de Paris Mar 02 Juin 2009, 12:16 pm

Elsa

http://fr.wikipedia.org/wiki/Catacombes_de_Paris

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Les catacombes de Paris, terme improprement utilisé pour nommer l'Ossuaire municipal, sont d'anciennes carrières souterraines de la fin du XVIIIe siècle situées dans le 14e arrondissement de Paris, reliées entre elle par des galeries d'inspection.
D'environ 1,7 kilomètre de long, situées à 20 mètres sous la surface, elles peuvent être officiellement visitées à partir de la place Denfert-Rochereau.

Cette partie visitable ne représente qu'une infime fraction des vastes carrières souterraines de Paris.

Histoire

Vers la fin du XVIIIe siècle, pour faire face à la saturation des cimetières parisiens, la décision fut prise de déplacer les ossements des fosses communes dans les carrières souterraines. Ce travail fut réalisé sous la direction de Louis Thiroux de Crosne, lieutenant général de police. On estime à près de 6 millions le nombre de dépouilles qui ont ainsi été déplacées dans une série d'ossuaires qui existent encore sous Paris. Parmi eux, on peut notamment citer tous les grands noms de la Révolution française. Charles Axel Guillaumot se chargera du transfert des ossements, tandis que son successeur, Louis-Étienne Héricart de Thury, en 1810, aménagera les Catacombes et leur donnera leur aspect actuel.

Cataphilie

Depuis les années 1980, il existe une certaine forme d'engouement pour la visite des catacombes non officielles. Cette activité consiste à emprunter d'autres chemins que ceux balisés pour les visites officielles, en exploitant les puits d'accès de la voie publique, voire les accès sousterrains à partir de caves, réseaux de transports en sous-sol, etc. Ces entrées sont en règle générale d'accès interdit. Les visites dans les anciennes carrières de Paris sont pratiquées par ceux qui se surnomment eux-mêmes cataphiles : est cataphile celui qui possède une certaine connaissance des galeries ainsi que des rares entrées qui n'ont pas été condamnées.

Une sorte de monde parallèle s'est créé au fil des années, avec sa communauté plurielle, ses règles et ses conflits.
Les cataphiles puristes, amoureux des carrières, de leur atmosphère et de leur histoire, s'efforcent de protéger le lieu en évitant de le dégrader par des tags ou des destructions de murs. Certains d'entre eux font même preuve de connaissances en matière de taille de la pierre et de maçonnerie. Leur implication va jusqu'a frotter les tags laissés ça et là au fil des ans ;
d'autres communautés, cherchent à laisser leur marque par un moyen ou un autre (tags, vandalisme) .

Communauté Got ou non, le désir de transgresser la loi est plus fort en général dans cette communauté que dans l'autre bien que le plaisir reste un élément essentiel de la cataphilie. Le mouvement gothique n'est absolument pas représenté dans ce monde souterrain, le gothique étant plus romantique qu'aventurier.

Cependant, la brigade sportive de la police nationale patrouille dans les catacombes pour faire respecter la loi du 2 novembre 1955, qui interdit à toute personne étrangère au service officiel ou en dehors des circuits balisés de circuler dans les carrières souterraines de la ville de Paris. Des amendes de 60 € ou plus peuvent être délivrées.

Elsa

RENSEIGNEMENTS PRATIQUES

Les Catacombes
1 avenue du colonel Henri Rol-Tanguy
75004 PARIS

01 43 22 47 63

Métro Denfert-Rochereau
Bus 38 - 68 - 88

Du mardi au dimanche
de 10h à 17h (fermeture des caisses à 16h)

Tarif normal : 7 €
tarif réduit : 5,50 €
- de 13 ans : gratuit

Petits conseils personnels :
- Porter des chaussures non glissantes.
- Se munir d'une lampe de poche.

Site officiel

http://www.paris.fr/portail/Culture/Portal.lut?page_id=6468&document_type_id=5&document_id=19970&portlet_id=14628

Visite virtuelle

http://www.carrieres.explographies.com/

Elsa

La visite est très impressionnante. Je l'ai faite une fois, par curiosité, mais je ne recommencerai pas.

Alpaga

On y voit que des squelettes ?

Stans
Administrateur

Début juillet 2007, je me suis rendu à l'avenue du Colonel Henri Rol-Tanguy et, malgré les avertissements destinés aux personnes sensibles, j'ai effectué la "descente aux Enfers" (escalier en colimaçon de plus de 300 marches) avant d'arriver à la partie horizontale des carrières. C'était déjà éreintant vu la chaleur qui y règne. Puis il y avait près d'un kilomètre à effectuer sur un sol moins glissant qu'on ne le dit pour aboutir aux premiers dépôts d'ossements transférés des anciens ossuaires parisiens.
Chaque "niche" d'ossements étant surmontée de maximes moralisantes sur la vie et la mort, sur l'égalité face à la mort, sur le sort qui sera réservé aux pécheurs, etc.
Mais j'eus un pincement au coeur en songeant aux ancêtres maternels de mes enfants qui devaient être inhumés aux ossuaires de Saint-Gilles-et-Saint-Leu et de celui (le plus vaste) des Innocents et dont les os se trouvaient unis dans une parfaite égalité aux ... Catacombes ! Cela fait réfléchir !

Elsa

De toutes façon tous les morts sont égaux.

Stans
Administrateur

Ce n'est pas plus mal ainsi !

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