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| Mon 14 juillet | |
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GAUVAIN Membre fidèle
Nombre de messages : 158 Age : 65 Localisation : Wallonie, terre irrédente Langue : Français Emploi/loisirs : Moine-soldat du réunionisme Date d'inscription : 19/03/2006
| Sujet: Mon 14 juillet Mar 14 Juil 2009, 1:10 pm | |
| Pour moi, la cause est entendue, et cent élections supplémentaires n’y changeront rien : la Wallonie est de culture française, sa seule langue est la langue française, et, par sa culture, sa langue, ses dialectes - le wallon, le picard et le lorrain -, comme par ses traditions et de multiples affinités, elle appartient à la Nation française.
Je sais qu’il n’est pas de bon ton de tenir de tels propos. D’aucuns estiment qu’ils peuvent heurter de front des Wallons timorés ou indécis. De mon point de vue, il est choquant que le simple constat de notre appartenance culturelle française – une appartenance spontanée, multiséculaire, que personne n’a imposée – puisse être, non seulement mis en question, mais aussi récusé. Une telle négation n’est autre qu’un reniement. J’ai l’habitude d’écrire que la Propagande officielle se sera montrée particulièrement efficace en Wallonie et à Bruxelles, en instillant dans les esprits le poison des falsifications historiques et des clichés ressassés à l’envi. Les forums généralistes des principaux médias sont hélas devenus les vecteurs de mensonges qui, à force d’être répétés sans jamais être soumis à la rigueur de l’analyse, prennent l’apparence de la vérité.
Les Wallons et les Bruxellois se trompent en masse, mais ils se trompent. On me dit qu’ils craignent plus que tout les changements, voire les bouleversements, qu’entraînerait la réunion à la France. C’est faire bon marché des bouleversements que nous font subir la politique européenne et la conjoncture mondiale. Nous traversons une crise sans précédent, mais l’Union européenne n’empêche rien : ni une hausse catastrophique du chômage, ni la multiplication des délocalisations, ni la diminution du pouvoir d’achat. Autrement dit, elle permet tout ; enfin, tout ce qui pour nous est calamiteux. Pourtant, nous sommes tenus d’être européens à la manière voulue par les stratèges européistes. Les Wallons s’y résignent peu ou prou ; ils continueraient toutefois à craindre de perdre la Belgique, quand bien même ce ne serait plus qu’un pays asservi, tantôt à une Flandre de plus en plus prédatrice et cynique, tantôt aux démiurges de l’appauvrissement et du désenchantement apatride.
Je crois encore à la France. Je suis fier de son Histoire, dont j’assume toutes les facettes. Tant pis pour les Wallons qui s’en gausseront : les quolibets de ceux qui pratiquent, avec une sorte d’enthousiasme suicidaire, la servitude volontaire, ces quolibets ne m’atteindront pas.
Je crois à la France et je voudrais que celles et ceux qui ont la chance de jouir d’une citoyenneté française qui m’est refusée en fassent autant. J’aimerais que la France se protège de ceux qui ne la respectent pas, de ceux qui ne méritent pas d’être français, qui la dénigrent, la salissent, la rabaissent, font injure à ses lois, ses traditions, son génie.
J’aime la France malgré et contre les Français partisans de l’Europe des Régions, qui contribueront à saper les fondements de la Nation, si on les laisse agir à leur guise. Je l’aime et la défendrai contre les Français disposés à préférer l’anglais à leur langue au nom de l’ouverture à l’Autre et des lois du marché. Pour tout dire, j’aime la France contre les agitateurs de Firminy, qui incendient bureaux et magasins, puis manifestent silencieusement en arborant des slogans religieux, contre ceux qui ont incendié plus de trois cents véhicules la nuit dernière, contre ceux qui préfèrent l’autoségrégation à l’assimilation.
Feu André FROSSARD, de l’Académie française, écrivait en 1989, dans De Gaulle ou la France en général :
«La Résistance a commencé à voix basse, comme à l’église, et ce fut en effet tout d’abord, même chez ceux qui n’avaient pas de religion, ou qui croyaient n’en pas avoir, un refus d’inspiration typiquement religieux (…) ; un acte de foi, durement contesté par les événements, mais qui venait du plus profond des consciences, de ces régions que la politique n’atteint pas, où se forme ce que les chrétiens appellent l’image de Dieu, les autres le sens moral. Le résistant de 1940 n’avait pas la tête du conspirateur renfrogné que le théâtre et le cinéma lui ont infligée par la suite. Il avait le visage et les yeux clairs du converti ; une grâce avait touché son cœur, et bien loin de parier sur la victoire il eût résisté quand ses chances de vaincre eussent été nulles (…).» (Plon, p. 156)
En ce sens je suis un Résistant, comme, j’en suis persuadé, tous les militants réunionistes.
Vive la France ! Vive la Wallonie française ! Vive Bruxelles français ! Liberté, Egalité, Fraternité | |
| | | Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Re: Mon 14 juillet Ven 04 Sep 2009, 9:37 am | |
| Cher ami, Plus je vais en Wallonie, plus je constate que son esprit chauvain anti-français et anti-bruxellois ont tendance à disparaître au profit d'une solidarité francophone prélude à une union avec la France. Les quelques patoisants se recrutent encore parmi une population vieillissante ou rurale mais plus parmi les jeunes qui savent d'instinct que la France est une terre d'avenir. | |
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