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| Le retour??? | |
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Ti' Breton Membre d'honneur
Nombre de messages : 1314 Age : 63 Localisation : Antibes Langue : Français Emploi/loisirs : Patrimoine culturel Date d'inscription : 06/12/2006
| Sujet: Le retour??? Lun 23 Nov 2009, 9:56 am | |
| Source : http://www.lefigaro.fr/international/2009/11/20/01003-20091120ARTFIG00009-les-vingt-sept-donnent-un-president-a-l-europe-.php Le Belge Van Rompuy va présider l'EuropeClaire Gallen, à Bruxelles 20/11/2009 | Mise à jour : 08:13 Herman Van Rompuy, hier à la Commission européenne à Bruxelles. Crédits photo : AP À 62 ans, le premier ministre belge, qui prendra ses fonctions à la tête de l'Union le 1er janvier, est un homme discret, rompu à l'art du consensus. Les Vingt-Sept ont préféré le consensus au panache. À l'issue d'un sommet rondement mené, le Belge Herman Van Rompuy a été désigné jeudi premier président du Conseil européen, et la Britannique Catherine Ashton devient quasi-ministre des Affaires étrangères au poste de haut représentant.Déjouant les pronostics de négociations à rallonges, les chefs d'État et de gouvernement ont prouvé leur capacité à s'entendre sur le visage de la future Europe. Il n'est pas sûr pourtant que leur double choix fasse rêver. Les deux lauréats sont des figures nouvelles sur la scène internationale et ont pleinement bénéficié des tractations entre grandes capitales qui peinaient à trouver un dénominateur commun. Van Rompuy a réuni le soutien annoncé de Paris et Berlin. De son côté, le premier ministre Gordon Brown «a joué un jeu superbement machiavélique», soulignait-on de source diplomatique. Les Britanniques, qui soutenaient vent debout la candidature de Tony Blair pour la présidence, ont accepté de le lâcher en échange du poste de haut représentant. David Miliband, candidat idéal, n'a finalement pas sauté le pas. C'est donc Catherine Ashton, commissaire européenne au Commerce mais novice en politique internationale, qui s'est retrouvée, à 53 ans, propulsée au premier plan, dans un contexte porteur pour les femmes. Il ne lui manque à présent que la confirmation du Parlement.L'hypothèse Blair étant levée, la voie était aussi ouverte pour Van Rompuy, qui représente l'antithèse du flamboyant Britannique. À 62 ans, le premier ministre belge a su s'imposer par sa maîtrise des dossiers et son art du consensus dans le sac de nœud de la politique belge. Des talents qu'il compte transposer au niveau européen lorsqu'il prendra ses fonctions, le 1er janvier : «Une négociation avec des vaincus est toujours une mauvaise négociation», a-t-il affirmé jeudi. Originaire d'un pays fondateur de l'Europe, conservateur comme la majorité des pays au Conseil, il parle français et cultive la discrétion - un avantage pour les grands pays qui craignaient d'envoyer à Bruxelles une diva leur faisant de l'ombre.«Celui qui sera appelé, c'est celui qui parle pour l'Europe»Ce sont donc les tenants d'une Europe modeste qui l'ont emporté. Dans ce marathon communautaire, deux conceptions s'affrontaient : le président sera-t-il plutôt un organisateur et homme de bons offices au sein du Conseil, ou l'interlocuteur privilégié de Barack Obama et Hu Jintao ? Le haut représentant pourrait-il parler d'égal à égal avec les autres chefs de la diplomatie, ou céderait-il le pas aux chancelleries des différents États ? «Celui qui sera appelé, c'est celui qui parle pour l'Europe, pas forcément celui qui est le plus connu», a répliqué Angela Merkel. «Je fais partie des gens qui savent que les personnalités peuvent se révéler à l'ouvrage » , a-t-elle ajouté.Toute la difficulté pour la présidence suédoise a été de trouver un équilibre entre grands et petits pays, droite et gauche, pays du Nord et du Sud, hommes et femmes… Les marchandages ont aussi été compliqués par une série d'arrière-pensées dépassant le choix du tandem au sommet de l'Europe. Les grands pays qui n'ont obtenu aucun des deux postes peuvent espérer un portefeuille stratégique dans la future Commission (marché intérieur, économie ou concurrence). «Nous aurons un poste important», a assuré Nicolas Sarkozy. Et au-delà, il y aura bientôt des postes clés à pourvoir à la tête de l'Eurogroupe et de la Bundesbank.L'Union va devoir désormais apprendre à fonctionner avec une direction à quatre têtes : le président du Conseil, le haut représentant, le président de la Commission et la présidence tournante. Lequel Barack Obama choisira-t-il d'appeler quand il voudra parler à l'Europe ? «J'attends son premier coup de fil de pied ferme», a répondu, pince-sans-rire, Herman Van Rompuy.LIRE AUSSI » Van Rompuy, l'horloger des compromis impossibles» Les pouvoirs du futur président de l'Europe | |
| | | Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Re: Le retour??? Lun 23 Nov 2009, 10:56 am | |
| Effectivement ! L'Europe a fait monter un personnage on ne peut plus terne pour ne pas faire ombrage aux "grands" et le départ d'Herman VAN ROMPUY signifie le retour du très terne Yves LETERME au poste du premier ministre qu'il avait du abandonner 4 fois déjà ! Maintenant il se trouve avec une grenade dégoupillée en main qui a pour nom "BHV" ! Je ne m'étonne guère que le premier cité se soit empressé de quitter son siège éjectable pour sa sinécure européenne ! | |
| | | | Le retour??? | |
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