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| Olivier DELEUZE torpilleur de l'Olivier ? | |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Olivier DELEUZE torpilleur de l'Olivier ? Mer 12 Mai 2010, 9:05 am | |
| Source : http://www.lalibre.be/actu/elections-2010/article/582156/magnette-furax-sur-deleuze.html Magnette furax sur Deleuze Philippe Lawson Mis en ligne le 12/05/2010 - Citation :
- Sortir du nucléaire en 2015 rendrait la Belgique dépendante de l’étranger. Une loi aurait décrété la sortie pour 2025 si l’exécutif n’était pas tombé.
Ministre fédéral de l’Energie dans le gouvernement fédéral démissionnaire, Paul Magnette (PS) n’a pas digéré les déclarations d’Olivier Deleuze sur la prolongation de 10 ans de la durée de vie de trois centrales nucléaires (Doel 1, Doel 2, Tihange 1). A en croire la tête de liste des Verts à la Chambre, pas question pour eux d’entrer dans un exécutif fédéral qui confirmera l’accord négocié par le précédent gouvernement ("LLB" du 11/05). "La prolongation de la durée de vie des trois centrales nucléaires est un choix politique qui repose sur des données pratiques. Il y a eu le rapport de Gemix, un groupe d’experts international qui a recommandé notamment de retarder de 10 ans la fermeture des plus anciennes centrales nucléaires. J’ai essayé de faire mon travail le plus honnêtement possible et d’avoir les estimations objectives. Si certains estiment qu’on peut sortir du nucléaire en 2015 comme prévu, ils doivent avoir le courage de dire à la population les conséquences de leurs décisions. Car respecter cette échéance rendrait la Belgique dépendante de l’étranger (dont la France) pour son approvisionnement en électricité et en gaz pour faire tourner ses centrales. Par ailleurs, dans ce cas, les prix repartiront à la hausse et nous ne serions pas en mesure de respecter les objectifs de Kyoto", rétorque Paul Magnette, également tête de liste du PS au Sénat. De plus, dit-il, respecter l’échéance de 2015 suppose la construction rapide de centrales au gaz, ce qui entraînera un coût important et demandera des permis qui sont actuellement difficiles à obtenir. Paul Magnette n’est pas seul à renvoyer l’ancien secrétaire d’Etat à l’Energie, père de la loi sur le renvoi du nucléaire à ses responsabilités. "Si M. Deleuze avait préparé un plan alternatif, on aurait pu se le permettre, mais ça n’a pas été le cas", dit Joëlle Milquet, présidente du CDH et tête de liste de son parti à Bruxelles aux élections du 13 juin. Vice-Première et ministre de l’Emploi dans le gouvernement fédéral démissionnaire, elle souligne que son parti s’en tient à ce qui a été décidé. "Si on démontre que dans quatre ans, on peut respecter les objectifs de Kyoto tout en sauvegardant notre approvisionnement énergétique et en garantissant des prix de l’énergie abordables pour le citoyen, d’accord et nous sommes d’ailleurs attachés à la sortie du nucléaire. Mais jusqu’à présent, tous les spécialistes disent que ce n’est pas possible", conclut Joëlle Milquet. Quid de la position exprimée par Olivier Deleuze sur une prochaine participation des Verts au futur gouvernement fédéral ? "Je ne vais pas anticiper sur les résultats des élections, mais si la question se pose on en discutera. Ecolo doit clarifier sa position, car je ne sais pas si M. Deleuze s’exprime en son nom personnel ou au nom d’Ecolo. J’ai déjà dit que l’accord signé avec GDF Suez n’a pas de base légale, car elle n’a pas été traduite dans une loi. Celle-ci était prête et avait une portée plus générale que la simple prolongation de la durée de vie des trois centrales. Le futur gouvernement aura la liberté de faire autre chose ou de continuer dans le cadre établi", répond Paul Magnette. La loi qu’il avait préparée prévoyait notamment la création d’un organisme public chargé de capter la rente nucléaire et d’assurer sa distribution aux consommateurs. Le texte, devenu caduc aujourd’hui suite à la chute du gouvernement fédéral, mettait en place le mécanisme de contrôle de la sécurité et bétonnait le droit des consommateurs. Il a aussi préparé les mesures de réduction de la consommation d’énergie en Belgique et les investissements pour la construction de nouvelles capacités de production (centrale à gaz, renouvelable). "Nous avions tout fait dans cette loi pour rendre effective la sortie du nucléaire à l’horizon 2025", conclut Paul Magnette.
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