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| Retour des libéraux aux négociations ? | |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Retour des libéraux aux négociations ? Mar 07 Sep 2010, 3:32 pm | |
| Source : http://www.lecho.be/actualite/economie_-_politique_belgique/Les_liberaux_attendent-_pas_tout_a_fait_dans_l-ombre-.8958394-3154.artLes libéraux attendent, pas tout à fait dans l'ombre…Les médiateurs entament ce mardi leurs consultations en vue de rafistoler la coalition autour du PS et de la N-VA. Mais la N-VA ne se cache pas qu’elle verrait bien le MR se joindre à la négociation. Les responsables des deux partis se sont vus ces derniers jours.
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- Sondage Le futur des négociations
Les médiateurs André Flahaut et Danny Pieters recevront les présidents des sept partis appelés à élaborer la réforme de l’État à partir de ce mardi. Leur mission consiste à rafistoler les relations après l’échec de vendredi et les propos amers qui ont suivi. Quelles peuvent être les issues ? La reprise du travail à sept. Le Palais défend clairement cette option. Au point d’aller jusqu’à ignorer superbement les partis libéraux lors du round de consultations qui a suivi la démission d’Elio Di Rupo. C’est l’issue la plus rapide, celle qui permettrait de conserver les acquis de la préformation, de ne pas devoir repartir d’une page blanche. Dans ce cas, les Francophones insistent pour que le parti à l’origine du blocage prenne ses responsabilités. C’est envisageable puisque la N-VA convient ce lundi qu’on était "très proche d’un accord". Si le premier parti du pays refuse de se mouiller, les négociations pourraient être prises en main par la première famille politique (ce serait alors le tour du sp.a), voire par le CD&V, considéré comme "celui qui peut faire basculer la décision". Au PS, on souligne que la proposition de vendredi dernier a été acceptée par "cinq partis et demi", en allusion aux doutes des sociaux-chrétiens. Le changement de méthode. Les libéraux l’ont plaidé : au lieu d’arracher les transferts de compétences les uns après les autres, ne serait-il pas judicieux de se pencher sur ce que Flamands et Francophones veulent encore faire ensemble ? Cette inversion de la perspective pourrait effectivement débloquer les négociations, en clarifiant les règles du jeu. Mais elle implique que tous les partis francophones admettent cette logique ouvertement confédérale. Cette méthode ouvre aussi la porte au fameux Plan B, car il n’est pas certain qu’à l’analyse, le " vivre ensemble " soit très conséquent. Le gouvernement socio-économique. Les dernières réformes de l’État ont été menées par des gouvernements en exercice, qui se sont ouverts à l’opposition pour atteindre une majorité des deux tiers. Cette formule présente l’avantage de constituer une équipe et de lui donner le temps de prendre un peu d’élan avant de franchir l’obstacle communautaire. Ce serait sans doute plus efficace aujourd’hui aussi. Mais l’on doute que le moindre parti flamand ne se risque dans une aventure gouvernementale, sans avoir obtenu une réforme de l’État et la scission de BHV en préalable. Cette piste semble donc exclue. L’arrivée des libérauxUne équipe a échoué, ne faudrait-il pas en modifier la composition ? La N-VA ne se cache pas qu’elle verrait bien le MR se joindre à la négociation. Les responsables des deux partis se sont vus ces derniers jours. On évoque même un déjeuner chez Bruneau à Ganshoren, entre Bart De Wever, Didier Reynders et Louis (ou Charles) Michel. "Il s’agit de contacts informels, comme nous en avons avec la plupart des partis flamands et en aucun cas d’une négociation", assure-t-on au MR. De Wever, politiquement très conservateur, appuie la piste des Réformateurs dans l’espoir d’incliner le centre de gravité d’une coalition plutôt orientée au centre-gauche. Les libéraux devraient aussi être idéologiquement plus ouverts sur le thème de la "responsabilisation financière" des entités, chère à tous les partis flamands. En revanche, il est illusoire d’imaginer que sur les transferts de compétences et, surtout, BHV, le MR serait plus conciliant que d’autres. "En fait, De Wever aimerait pouvoir choisir ses partenaires à la carte, selon les sujets, sourit un négociateur francophone. Comme s’il ne savait pas qu’un compromis s’équilibre au final dans sa globalité." A se demander si le véritable but de la manoeuvre n’est pas de semer la zizanie dans le camp francophone (du côté flamand, c’est déjà fait, le sp.a et Groen ayant soutenu la proposition Di Rupo). C’est déjà partiellement réussi puisque le MR réclame en vain une réunion des partis francophones sur les projets de réforme de l’État depuis quelques semaines. "Nous ne sommes plus dans la phase de préformation, il n’est donc pas exclu de faire que nous prenions une initiative", glisse un PS, très irrité par ces discussions parallèles où ils voient un nouvel indice du "manque de loyauté" de la N-VA. Les socialistes n’ont strictement aucun intérêt à voir le MR rejoindre la coalition et comme ils sont mathématiquement quasi-incontournables pour atteindre la majorité des deux tiers, on ne transformera pas si facilement leur victoire électorale de juin en une défaite politique. L'Echo | |
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