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| J + 228 : incontournable retour des libéraux | |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: J + 228 : incontournable retour des libéraux Jeu 27 Jan 2011, 9:45 am | |
| 228 jours de dialogue de sourds entre les 7 négociateurs du Nord et du Sud auront démontré par l'absurde l'impossibilité de réformer les institutions de l'état belge dès que l'on s'écarte des exigences flamandes tant en matières institutionnelles qu'en matières sociales sans oublier la problématique de la Région bruxelloise et de sa périphérie qui sont enclavées - donc otages - dans la Région flamande ! Le Roi devra donc rappeler les libéraux exclus par les partis de gauche et de centre-gauche sous les feux de la rampe car il est impensable de retourner dans l'immédiat aux urnes : les citoyens et les banquiers ne l'admettraient pas ! Mais quid alors ? Force sera alors d'accepter la théorie de la feuille blanche qui consistera à repartir à zéro quitte à renforcer les pouvoirs de l'actuel gouvernement sortant pour qu'il puisse gérer efficacement les affaires courantes. Ensuite il faudra admettre que Didier REYNDERS avait raison et qu'il faut renégocier entre néerlandophones et francophones et demandant ce qu'il est encore possible de faire ensemble en Belgique et non plus essayer de réformer une fois de plus la Belgique "à la sauce flamande" ! - Citation :
- Source : http://www.lalibre.be/actu/elections-2010/article/638615/cinq-questions-pour-comprendre.html
Cinq questions pour comprendre
Francis Van de Woestyne
Mis en ligne le 27/01/2011
Que va faire le Roi ? Qui va-t-il charger d’une mission ? Avec quels partis ? Avec les libéraux ? Sans la N-VA ? Sera-t-il possible d’éviter des élections ?
Analyse
La grande question que tout le monde se pose est évidemment celle-ci : que peut-il bien se passer à présent ? Essayons de baliser l’avenir, proche, en dressant quelques pistes, non pas de solution, mais de sortie de crise.
1 Que va faire le Roi ? Il l’a annoncé dès hier. Il va entamer des consultations dès ce jeudi matin. Cette fois, il est probable qu’il élargira le cercle des personnes consultées. Il ne limitera pas les cartons d’invitations aux sept présidents de parti, mais devrait consulter également les responsables des partis démocratiques qui étaient absents, jusqu’ici, des débats. On pense évidemment aux libéraux. Ce qui ne signifie pas encore que ceux-ci feront partie de la solution politique suivante. Question subsidiaire ; si le Roi veut inviter le président du MR - ce qui sera plus que certainement le cas -, qui doit-il inviter ? Rappel : on connaîtra le nouveau président du Mouvement réformateur ce vendredi soir. Pas de souci : jusqu’au 14 février, c’est bien Didier Reynders, le président sortant, qui est et reste président du MR. Il n’est pas exclu que le Roi élargisse son champ de consultation et se soucie de l’avenir économique et financier du pays en voyant les responsables des grandes institutions.
2 Qui va prendre la main ? Pas simple. Evidemment. Le Roi a déjà donné l’occasion au président du PS, Elio Di Rupo, de prendre des responsabilités. Après deux mois d’efforts, il a échoué. Le président de la N-VA, Bart De Wever a eu sa chance, lui aussi. Il n’a pas eu le temps de déposer son rapport que déjà les présidents des partis francophones le renvoyaient à ses études. Puis vint le tour du président des socialistes flamands, Johan Vande Lanotte, qui a tenu exactement 99 jours dans la fonction. Il a même démissionné une première fois avant d’être remis en selle. Peine perdue. Trois semaines plus tard, le voici qui jette à nouveau l’éponge. Pour de bon sans doute. On le voit mal prolonger sa mission. A moins que ce ne soit dans une tout autre configuration. Qui alors ? Tous les yeux se tournent à présent vers le parti jugé, par les francophones en tout cas et certains Flamands, comme le principal responsable de l’impasse politique actuelle : le CD&V. C’est lui qui, par ses nouvelles exigences en matière de communautarisation des soins de santé, lui qui, par ses demandes répétées de cogestion de Bruxelles, a contribué à tendre, ces derniers jours, les relations entre les négociateurs du Nord et du Sud. Face à cette nouvelle offensive flamande, menée cette fois par le CD&V, Bart De Wever avait beau jeu de se cacher. Il faut dire que ses revendications à lui en matière d’emploi et de régionalisation des allocations de chômage n’étaient pas minces non plus. Mais soit. Donc, il va sans doute y avoir de fortes pressions auprès du chef de l’Etat pour qu’il mette en piste un démocrate chrétien flamand. Le Roi a-t-il des chances de convaincre le CD&V ? Cela n’est pas sûr du tout. Car quand on voit comment, dans une certaine constance, le CD&V refuse de prendre la moindre responsabilité depuis juin 2010, il y a peu de chances qu’il accepte aujourd’hui. D’ailleurs, qui serait disponible ? Wouter Beke, le président, qui suit Bart De Wever comme son ombre ? D’aucuns considèrent qu’il ne tiendrait pas deux heures dans la place. Les anciens (Van Rompuy et Cie) ne sont plus disponibles. Yves Leterme lui-même ? Il faudra bien trouver quelqu’un d’autre. Bart De Wever ? Peu probable. Elio Di Rupo ? Sans doute pas. Le Roi ira-t-il pêcher quelqu’un dans la famille libérale ? Pourquoi pas ?
3 Un retour des libéraux est-il envisageable ? Oui, évidemment. Ils sont "vierges" de toute négociation depuis le 13 juin dernier. On peut donc penser que leur entrée dans la danse est envisageable. Elle serait peut-être de nature à décrisper un peu la N-VA. Car s’il y a des écarts entre les conceptions des sept partis qui négocient sur les dossiers institutionnels, il y a aussi d’énormes distances entre eux dans tous les domaines socio-économiques. La présence de partis de centre-droit serait donc de nature à rassurer un peu le leader de la N-VA. On sait, à cet égard, que des contacts ont eu lieu mercredi dernier entre Bart De Wever et Alexander De Croo (Open VLD). Cela dit, il y a des obstacles aussi à l’arrivée des libéraux. Ceux-ci ont toujours expliqué qu’en cas d’arrivée à la table des négociations, ils appliqueraient la même logique que celle qui prévaut aujourd’hui. A savoir : vive les gouvernements miroir. MR et Open VLD pourraient donc exiger d’être présents à tous les niveaux de pouvoir et donc y compris dans les gouvernements des Régions et Communautés s’ils étaient appelés à négocier au niveau fédéral. Problème : il faudrait pour cela briser l’alliance régionale qui semble très solide entre PS, CDH et Ecolo. Car on imagine mal ajouter les libéraux aux majorités régionales actuelles : il n’y aurait plus d’opposition. Côté flamand, l’arrivée de l’Open VLD ne réglerait pas tout. Car les libéraux flamands ont pris, sur un certain nombre de points, des positions différentes de celles des autres partis. Deuxième difficulté en cas de renfort libéral. Le MR a toujours prôné une nouvelle méthode de négociation : d’abord définir ce que francophones et Flamands veulent faire ensemble. Pour Laurette Onlekinx (PS), c’est une méthode qui conduit "à la capitulation". Enfin, il n’est pas certain - c’est un euphémisme - que la présence du FDF soit de nature à faciliter la conclusion d’accords. Sauf à penser, comme Olivier Maingain le dit, que face à des revendications fortes côté flamand, il faut tenir un langage fort, côté francophone. Et à supposer que tous ces scénarios ne mènent nulle part, que fait-on ? Il y a encore deux issues.
4 La remise en selle du gouvernement Leterme. En quelque sorte, on ferait comme si les élections n’avaient pas eu lieu le 13 juin dernier. Yves Leterme et ses ministres préparent une nouvelle déclaration gouvernementale et se présentent devant les Chambres à qui ils demandent la confiance. Problème : ce gouvernement est encore plus minoritaire qu’avant en Flandre : il ne dispose plus que de 30 voix sur 88. Mais il pourrait disposer du soutien extérieur de la N-VA. Casse-cou ! Ce serait donner une puissance considérable à la N-VA qui exercerait ainsi un droit de contrôle sur tout ce que fait le gouvernement. La N-VA serait dans un fauteuil : au pouvoir, en quelque sorte, sans assumer la moindre responsabilité. Elle pourrait ainsi tirer à vue sur le gouvernement. Un pied dedans, un pied dehors. De la "participopposition", comme auraient dit les Ecolos. De plus, ce gouvernement ferait évidemment la part belle au CD&V qui a subi une sanction électorale très forte le 13 juin dernier mais qui conserverait une influence majeure dans ce gouvernement. Les francophones ne sont pas pour. En même temps, la volonté de doter la Belgique d’un gouvernement de plein exercice est présente dans l’esprit de beaucoup de négociateurs francophones. L’idéal, disent-ils, serait donc de revigorer le gouvernement d’Yves Leterme et de lancer, parallèlement, une grande conférence pour préparer la réforme institutionnelle. Une commission à laquelle seraient associés tous les partis démocratiques. Mais cette issue est farouchement combattue par nombre de Flamands. C’est le syndrome 2007. Ils ont le sentiment de s’être fait avoir, à l’époque. Ils avaient fini par accepter de découpler les deux négociations - socio-économique d’un côté, institutionnelle de l’autre -. Et trois ans plus tard, il se n’est quasiment rien passé. Ou plutôt si. Les partis qui ont accepté cette stratégie ont tous subi une sévère défaite aux dernières élections. Ils émettent donc les pires réticences. Dès lors, que faire ? Oui, que faire. Car en l’absence de toute solution un peu organisée ou raisonnable, c’est la dernière solution qui finira par s’imposer.
5 Des élections ? Apparemment, tout le monde est contre. Mais en Flandre, on pense que si un gouvernement socio-économique finit par s’imposer, il ne pourra déboucher, en juin 2011, que sur de nouvelles élections. Même si celles-ci, concède-t-on, n’arrangeraient rien. Outre qu’elles feraient perdre trois ou quatre mois, ces élections confirmeraient sans doute - si l’on donne foi aux sondages - les positions actuelles à peu de choses près. Avec le danger d’une nouvelle radicalisation des positions politiques, inévitable dans toute campagne électorale. La N-VA, en tout cas, se sent plus forte que jamais: ses cadres sont persuadés qu’en cas d’élections, elle viderait carrément le Belang de toutes ses voix. Pareil pour le CD&V... Pourtant, rétorquent d’autres observateurs, la N-VA pourrait craindre non seulement de porter le chapeau de l’échec, mais aussi d’être reléguée dans la même division que le CD&V: Bart De Wever, pas plus qu’Yves Leterme, n’a pas pu obtenir des francophones une grande réforme de l’Etat.
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La balle dans la cour du Palais royal
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| | | Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: J + 234 : Didier REYNDERS au charbon ? Mer 02 Fév 2011, 9:54 am | |
| Source : http://www.lalibre.be/actu/elections-2010/article/639977/les-liberaux-arrivent-sur-la-pointe-des-pieds.html - Citation :
- Les libéraux arrivent sur la pointe des pieds
V.d.W, M. Co. et M. Bu.
Mis en ligne le 02/02/2011
Didier Reynders pourrait être chargé, ce mercredi, d’une mission royale. Mission délicate dont les contours sur BHV pourraient ne pas plaire au FDF .
On devrait connaître aujourd’hui le nom de la personne que le Roi chargera d’une mission pour relancer les négociations politiques. S’agira-t-il d’une seule personne ? D’un tandem ? Plusieurs rumeurs circulaient mardi soir sur l’identité des futurs démineurs. Disons tout de suite que le nom Didier Reynders était le plus souvent cité. Avec Yves leterme? Le CD&V ne semblait pas le vouloir. Voyons cela.
Comment pourrait-on en arriver à ce total revirement? Procédons par élimination. Les francophones, PS, CDH et Ecolo, n’avaient ni vraie préférence ni totale exclusive. Un souhait peut-être : que le CD&V se mouille enfin. C’est le parti qui a sans doute le plus bloqué les négociations et qui, depuis 8 mois, refuse d’assumer la moindre responsabilité. Dans toutes les langues, quelle que soit la situation, le discours des démocrates chrétiens est toujours le même : ce sont les deux grands vainqueurs des élections du 13 juin, la N-VA et le PS, qui doivent prendre leurs responsabilités. Nous, on suivra. Une attitude qui irrite passablement les francophones qui jugent l’attitude du CD&V très "pleutre". Celle-ci serait même "Inacceptable" si l’on comprend bien le sens de la note manuscrite d’Elio Di Rupo dans le "message au roi", une note volée par un photographe de l’agence Belga à son entrée au palais de Laeken. Le CD&V a donc mauvaise presse, au point que certains vont même jusqu’à imaginer un scénario sans lui puisque ces derniers temps, avec de nouvelles exigences sur Bruxelles, c’est plutôt ce parti là qui a mis le feu aux poudres. Mais la N-VA n’abandonnera jamais le CD&V. Et vice et versa.
Donc, ce ne sera pas quelqu’un du CD&V. A moins nous glisse-t-on dans ce parti décidément très compliqué, qu’Yves Leterme ne veuille y aller... contre l’avis de son parti. On verra. Bon, au suivant. Bart De Wever, qui s’est également entretenu avec le Souverain ce mardi, n’aurait pas dit non à une nouvelle mission de déminage. Mais le PS n’en aurait pas voulu. Les autres francophones n’étaient pas très chauds non plus même s’il y avait certaines voix, ici et là, pour estimer qu’il appartenait au président de la N-VA de montrer qu’il voulait bien un accord.
Un PS alors ? Et qui d’autre alors que le président, Elio Di Rupo ? Pour reprendre la note de l’été dernier ? Il n’y avait pas unanimité sur cette proposition. Au PS comme ailleurs.
Qui alors ? Sans tirer à la courte paille, plusieurs en sont venus à la déduction qu’il fallait, après 8 mois de blocages à 7, proposer une figure libérale. Qui ? On l’a dit : Guy Verhofstadt aurait plu. Mais, curieusement, surtout à des francophones. Car en Flandre, on ne veut pas voir revenir celui qui a rangé les problèmes institutionnels au frigo pendant 8 ans. Ce qu’il dément, mais bon. Donc, petit coup d’œil du côté francophone : n’avons-nous pas là, disponible, sous la main, prêt à bondir, un vice-Premier ministre, parfait bilingue, et de surcroît ministre des Réformes institutionnelles? Didier Reynders, pardi. Par ailleurs chef de file gouvernemental de son parti. Non pas en titre mais en fonction.
De plus, l’homme a un grand passé de négociateur. Pendant 5 mois, il y a 3 ans, avec Yves Leterme, il a sué sang et eau pour faire aboutir la fameuse équipe orange-bleue. Il a aussi de bons contacts avec le président de la N-VA, Bart De Wever, depuis un certain déjeuner chez Bruneau, le 28 août dernier. D’ailleurs il se dit, ci et là, que Bart De Wever soutient, c’est peu dire, la désignation de Didier Reynders. Au MR, pacification et unité obligent, sa nomination à une quelconque mission devrait être applaudie des deux mains. De plus, en quelques jours, le discours a changé au PS. Depuis la démission de Johan Vande Lanotte, les portes sont grandes ouvertes aux libéraux. "Pendant 8 mois, on a essayé sans eux, maintenant, on est dans une autre configuration", explique un socialiste. Donc, maintenant, il faut associer les libéraux. D’autant qu’Elio Di Rupo a prévenu : pas question d’installer l’instabilité là où règne la stabilité. Autrement dit : l’arrivée des libéraux dans la négociation fédérale ne doit en aucune manière être conditionnée à l’entrée du MR dans les majorités régionales et communautaires. A moins, évidemment, que les négociations ne débouchent un jour sur un grand accord institutionnel au terme duquel les libéraux entreraient dans un gouvernement de plein exercice. Mais on est encore loin du compte.
L’idée, donc, de confier à Didier Reynders une mission était dans l’air, mardi soir. Avec l’accord de tous les partis ? Oui et non. Curieusement, le Liégeois aurait rencontré certaines réticences à l’intérieur même de sa formation politique. Pas auprès du futur président, Charles Michel, prêt à soutenir son président qui sera bientôt son ministre. Mais surtout, semble-t-il, auprès du FDF qui n’apprécie guère que le volet BHV soit dissocié du reste de la négociation institutionnelle, comme le suggère Elio Di Rupo. Bernard Clerfayt, assurait hier matin sur les ondes de Twizz radio qu’il faudra repartir de zéro. Pas question donc de se baser sur un quelconque texte sur BHV proposé par Johan Vande Lanotte. Ce même texte que les partis flamands ont accueilli avec plaisir et que les francophones s’apprêtaient à amender dans les grandes largeurs. Mais il faudra analyser cet aspect du problème à la lumière des deux tâches qui attendent la formule que choisira le Roi pour déminer la situation. Tout dépendra, on le voit, des contours de la mission royale.
La première serait de veiller à ce que le gouvernement démissionnaire prenne bien à bras-le-corps les dossiers économiques, sociaux et budgétaires. Avec qui autour de la table ? On l’a dit, les partenaires actuels. Ou alors, selon la formule "vient qui veut", énoncée par le PS, d’autres pourraient rejoindre l’équipage actuel. Le SP.A ? Pas sûr. Ecolo ? Certainement pas. Parallèlement à cela, on lancerait donc une grande négociation institutionnelle qui associerait, cette fois, tous les partis démocratiques. Sauf bien sûr, ceux qui ne souhaitent pas s’y frotter. Mais, il y a un mais, pour éviter un deuxième enterrement de première classe des dossiers institutionnels - comme en 2007-2008 - les partis s’engageraient à régler, sans tarder et dans le cadre d’un "premier paquet", un double dossier: la scission de BHV et le refinancement de Bruxelles. Un procédé de négociation avancé par Elio Di Rupo (à côté de son gouvernement d’union nationale) qui ne convient pas à tous les francophones. On l’a dit: le FDF refuse. Pour le parti d’Olivier Maingain, il est impossible de régler BHV sans l’inscrire dans une négociation institutionnelle globale. Et il est impossible de régler le refinancement de Bruxelles sans parler de la loi de financement. Cette mission éventuellement confiée à Didier Reynders est une mission à hauts risques: "C’est même un piège" considère un libéral. Faut-il dès lors décliner? Non évidemment. D’autant que le ministre des Finances a déjà démontré qu’il pouvait négocier avec succès des problèmes délicats. Au PS, en tout cas, plusieurs négociateurs de premier plan estiment largement que ce serait-là une très bonne idée: "Ne regrette-t-il pas depuis le mois de juin que les libéraux ne soient associés ni de près ni de loin aux discussions institutionnelles". Un consensus relatif semble donc se constituer autour de sa personne. Encore faut-il s’entendre sur la nature de la mission. On imagine mal en effet le PS mettre Didier Reynders sur orbite et le propulser au "16"...
Savoir Plus
"S’il existe une volonté politique pour aller vers le confédéralisme, alors un accord devrait être possible dans un délai normal. S’il s’avère qu’on n’est pas prêt à faire de grands pas dans cette direction, alors ce sera sans nous." Bart De Wever Ainsi s’exprimait le président de la N-VA le 8 juin 2010, soit cinq jours avant les élections. Il tenait ainsi à rassurer la presse internationale qui découvrait sa personnalité et ses velléités séparatistes à la faveur des sondages qui le donnaient largement en tête. Sur le même sujet:Curieuzeneuzemosterdpot Louis Michel estime qu'on n'a pas encore testé une méthode plus rigoureuse | |
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