|
| Chansons de la Commune 2: Le Sire de Fisch-Ton-Kan | |
| | Auteur | Message |
---|
Ardennais Cofondateur
Nombre de messages : 3518 Age : 58 Localisation : Grasse (Alpes-Maritimes) Langue : français Emploi/loisirs : enseignant Date d'inscription : 20/04/2009
| Sujet: Chansons de la Commune 2: Le Sire de Fisch-Ton-Kan Jeu 16 Sep 2010, 12:51 pm | |
| Grasse, Décadi 30 Fructidor, An CCXVIII. Chers tous, Voici une deuxème chanson de la Commune: "Le Sire de Fisch-Ton-Kan", ici interprétée par Francesca Solleville: Les strophes 4, 6 et 7 du texte qui suit sont absentes de la version chantée ci-dessus par Francesca Solleville: - Citation :
- Paul Burani — Le Sire de Fisch Ton Kan
1870
Il avait un’ moustache énorme, Un grand sabre et des croix partout, Partout, partout ! Mais tout ça c’était pour la forme, Et ça n’servait à rien du tout, Rien du tout, C’était un fameux capitaine Qui t’nait avant tout à sa peau, A sa peau ! Un jour il voit qu’son sabre l’gêne, Aux enn'mis, il en fait cadeau, Quel beau cadeau !
Refrain : V’là le sir’ de Fisch-ton-Kan Qui s’en va-t-en guerre, En deux temps et trois mouv’ments, Sens devant derrière, V’là le sir’ de Fisch-ton-Kan Qui s’en va-t-en guerre, En deux temps et trois mouv’ments [1], Badinguet, fich’ ton camp, L’pèr’, la mèr’,Badingue, A deux sous tout l’paquet, L’pèr’, la mèr’Badingue, Et le p’tit Badinguet ! [2]
Comm' diplomat', c'était un maître, Il en r'montrait aux plus malins, Aux plus malins, Mais il ne l'faisait point paraître, Pour ne pas humilier ses voisins, Ses voisins, La politiqu', c'est un' roulette, Rouler, on ne sort jamais d'là, Jamais d'là, Mais lui roulait sa cigarette, Puisqu'il ne pouvait rouler qu'ça, Vait rouler qu'ça.
Refrain
Des pieds et des mains tout'sa vie, Il avait tant fait qu'certain soir, Qu'certain soir, Sur le trône, objet d'son envie, Il avait fini par s'asseoir, Par s'asseoir ! Depuis sans crainte et sans secousse, Il veillait au trésor surtout, 'Sor surtout : En y mettant quatr' doigts et l'pouce, Histoir' d'avoir la main partout, La main partout !
Refrain
Il était d'un' force incroyable, Il inventa plus d'cent canons, D'cent canons, Mais l'bruit lui f'sait un' peur du diable, Puis ça troublait ses digestions ! Digestions ! Un jour pourtant, jour héroïque, Il vit un pétard éclater. Éclater : Mais il en eut un' tell' colique, Que tout l'monde en fut ennuyé, Fut ennuyé.
Refrain
Un beau jour, il avait pris femme, Comme le sir' de Framboisy, De Framboisy, Et tout marchait sur la mêm' gamme, C'était un ménage assorti, Assorti. Sur l'air connu d'la reine Hortense, Ell' lui disait d'sa plus douc' voix, D'sa douc' voix : "Ah ! sacré nom ! t'as tant d'vaillance Que je te trouve l'air Dunois, T'as l'air Dunois".
Refrain
Par un étrange phénomène, Voilà qu'il eut un héritier, Un héritier. Et pour prouver qu'c'était d'sa graine, On en fit d'suite un p'tit troupier, Un troupier. Dans des bataill's pyramidales, On voyait l'pèr' mais pas d'très près, Pas d'très près, Et le p'tit ramassait les balles, Qu'on avait mis là tout exprès, Tout exprès.
Refrain
Enfin, pour finir la légende De c’monsieur qu’on croyait César, Croyait César ! Sous ce grand homm’ de contrebande, V’là qu’on n’trouve [3] plus qu’un mouchard, Qu’un mouchard ! Chez c’bonhomm’là, tout était louche, Et la moral’ de c’boniment, C’est qu’étant porté sur sa bouche, Il devait finir par Sedan, Par Sedan !
1. ↑ Ce vers et les deux précédents absents chez Georges Coulonges 2. ↑ Les 4 derniers vers répétés 3 fois chez Martin Pénet. 3. ↑ n'trouva chez Martin Pénet. Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Sire_de_Fisch_Ton_Kan Salut et Fraternité! | |
| | | | Chansons de la Commune 2: Le Sire de Fisch-Ton-Kan | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |