|
| J + 113 : TOUT EST A RECOMMENCER ! | |
| | Auteur | Message |
---|
Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: J + 113 : TOUT EST A RECOMMENCER ! Mar 05 Oct 2010, 9:15 am | |
| Source : http://www.lecho.be/actualite/economie_-_politique_belgique/Les_scenarios_pour_sortir_de_l-impasse.8969226-3154.art 20:25 - 04 octobre 2010 par Alain Narinx Les scénarios pour sortir de l'impasse
- Réactions (35)
La N-VA a décidé de tirer un trait sur les négociations, chaotiques, pour la formation d’un nouveau gouvernement.Les nationalistes flamands veulent désormais "repartir à zéro".Suite à cette énième crise politique, le Roi va entamer un nouveau tour de consultations.Plusieurs scénarios sont possibles.
Bart De Wever veut faire table rase des discussions passées. Pieters et Flahaut constatent l'im…"La N-VA a montré l'étendue de son…TEXTO: Le communiqué des partis fr…Légère tension sur l'obligataire b…L es francophones déçus mais ouvert…La N-VA arrête les fraisTEXTO: La déclaration de Bart De W…Sondage Les négociations dans l'impasseLien Reynders en Video: "La méthode…Un gouvernement Leterme "IIbis"? - Citation :
-
L’idée circule avec de plus en plus d’insistance: permettre au gouvernement démissionnaire d’Yves Leterme de prendre davantage de responsabilités. Bart De Wever a souligné hier qu’il ne voulait pas le blocage du pays et qu’il pourrait ainsi soutenir, de l’extérieur, certaines mesures.L’exécutif est en "affaires courantes". Mais cette notion n’est pas légalement définie.Avec le temps, il est communément admis que sa marge de manœuvre grandit.C’est nécessaire pour assurer la bonne gestion du pays.Or, le temps presse.D’importantes mesures de rigueur budgétaire doivent être prises pour ramener les finances publiques vers l’équilibre. De plus, le gouvernement sortant bénéficie toujours d’une majorité au Parlement.Et rien n’empêche les députés — élus légitimes — de voter des lois…Une sorte de "gouvernement provisoire" n’empêche par ailleurs pas que des négociations pour une réforme de l’État soient menées en parallèle.Cela dit, lâcher la bride voire remettre en selle, fut-ce partiellement, le gouvernement Leterme n’a pas les faveurs de tous, loin de là.Cela aurait le tort de prendre quelques libertés avec le "message de l’électeur". Et cela ne résoudrait en rien les contentieux Nord-Sud.
Un retour des libéraux?
Après ses consultations, le Roi devrait nommer un nouveau "démineur" ("facilitateur", "médiateur" ou autre "réconciliateur", le vocabulaire reste à trouver).Certains francophones voudraient "mouiller" Bart De Wever.D’autres sources parlent d’une personnalité libérale (le nom de Louis Michel est évoqué).Quoi qu’il en soit, avant de se remettre à table, il faudra d’abord savoir avec qui négocier.Les tractations à sept sont a priori enterrées. D’autres formules sont envisageables.L’arrivée des libéraux — éventuellement au détriment des écologistes — est une possibilité. Mais les trois autres partis francophones n’y sont pas favorables. Dans un communiqué commun, ils ont souligné hier qu’ils resteraient "solidaires, unis et fermes". En outre, un compromis communautaire ne sera pas forcément plus simple avec le MR, notamment en raison de sa composante FDF.Et le MR voudrait également entrer dans les majorités régionales, ce qui serait source d’instabilité supplémentaire. Enfin, l’Open VLD préfère toujours l’opposition.
PS et N-VA seuls?
Des pourparlers restreints au PS et à la N-VA sont une autre possibilité. Mais elle est peu probable: une majorité des deux tiers est nécessaire pour réformer l’État. Aucun parti n’acceptera d’apposer sa signature au bas d’une réforme qu’il n’a pas négociée.
Sans la N-VA?
L’exclusion de la N-VA est arithmétiquement possible. Ce serait une sorte de gouvernement d’union sans les nationalistes. Mais c’est politiquement difficilement imaginable: la N-VA est le premier parti de Flandre et elle donne le "la" au Nord du pays. Le CD & V ne s’est que très parcimonieusement distancé du parti de Bart De Wever. Cela dit, les critiques à l’encontre de la N-VA se sont faites plus fréquentes ces derniers jours en Flandre.
Un gouvernement économique.
La constitution d’un gouvernement traditionnel (de centre-gauche ou de centre-droit), c’est-à-dire disposant d’une majorité simple, est également théoriquement réalisable. Mais elle reviendrait à postposer les réformes institutionnelles. Les partis flamands ne sont pas prêts à jouer ce jeu. Cela aurait pourtant l’avantage de focaliser sur les enjeux socio-économiques.
Une nouvelle méthode?
Après avoir mis différents partis autour de la table, il faudra du temps pour espérer un compromis. En remettant les compteurs à zéro, la N-VA a bien signifié hier que toutes les avancées esquissées jusqu’à présent sont annulées de facto. Cela ne veut pas dire qu’elles ne réapparaîtront pas. Mais il faudra, en tout cas, en rediscuter. Et les divergences de fond, par exemple sur la loi de financement, restent patentes.
La méthode pourrait être totalement revue: au lieu de discuter de transferts de compétences vers les Régions et Communautés, on pourrait inverser la logique et tenter de déterminer ce que francophones et néerlandophones veulent encore faire en commun. C’est l’approche défendue par le MR.
Des élections?
A ce stade, un retour aux urnes n’est pas l’option première retenue par les états-majors politiques. Tous disent vouloir aboutir à un accord. Mais à force d’épuiser d’autres recours, une telle issue gagne forcément chaque jour en probabilité. L’hypothèse est d’autant plus crédible que les deux grands vainqueurs du scrutin du 13 juin — PS et N-VA — seraient a priori confortés lors de nouvelles élections.
Un référendum?
Certains ont plaidé pour une consultation populaire. Mais un tel référendum (qui n’est pas prévu par la Constitution) ne résoudrait probablement pas grand-chose. Les opinions publiques francophone et néerlandophone sont divisées. Et il faudrait encore s’entendre sur la ou les questions à poser aux citoyens, ce qui n’est pas gagné.
Le "plan B"?
Enfin, le "plan B" évoqué parfois par les Francophones n’est pour l’instant pas à l’ordre du jour. Mais plus le blocage politique persiste, plus une négociation de séparation du pays apparaîtra comme la seule issue possible. À la N-VA, certains poussent même clairement en ce sens. Il reste qu’une telle négociation, où les sorts de la dette et de Bruxelles notamment seront en jeu, sera extrêmement ardue.
L'Echo | |
| | | | J + 113 : TOUT EST A RECOMMENCER ! | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |