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| J + 262 : à qui le tour ? | |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: J + 262 : à qui le tour ? Mer 02 Mar 2011, 9:31 am | |
| Source : http://www.lalibre.be/actu/elections-2010/article/646120/le-cdv-hesite-a-se-mouiller.htmlLe CD&V hésite à se mouiller M.Bu., V.d.W. et M.Co. Mis en ligne le 02/03/2011 - Citation :
- Le CD&V voudrait des garanties du PS et de la N-VA avant d’endosser un rôle dans la négociation. Intense journée de tractations prévue...
Le marécage. Tandis que Didier Reynders a rendu les armes d’informateur, mardi soir, après une longue entrevue au château de Laeken avec le Roi, les responsables des principales formations politiques se sont livrés à une partie de stratego afin de s’accorder sur le nom de celui ou de ceux qui reprendront les commandes de la négociation. On en est là. Et le compteur de la crise politique, mesdames et messieurs, indique 262 jours. Albert II devrait, ce mercredi, procéder à un round limité de consultations. Si le CD&V se décide à endosser un rôle dans cette négociation, le Souverain pourrait se borner à recevoir son président, Wouter Beke. Et à faire avaliser ce choix par son chef de cabinet qui se contenterait d’appeler les différents présidents de parti. Le Palais veut aller vite. Et éviter des consultations fleuves qui pourraient donner l’impression que le pays est dans le lac... Mardi soir, Didier Reynders a remis deux exemplaires de son rapport au Souverain (Fr/Nl), celui-ci fait 80 pages - dont 60 de conclusions. Le Roi est, à ce stade, le seul à posséder le rapport complet de l’informateur. "J’ai rempli ma mission, j’ai très complètement informé le Souverain sur tous les dossiers", a souligné Didier Reynders lors d’une courte déclaration.
Mais le consensus est très pénible à forger sur la manière de reprendre le témoin au libéral francophone. Mardi midi, une rencontre au sommet a eu lieu entre le président du Parti socialiste Elio Di Rupo, et celui de la N-VA Bart De Wever. Objectif : tracer une voie pour la suite des mésaventures politiques... Le choix des nationalistes flamands est clair et net : à défaut de pouvoir placer Bart De Wever seul en orbite, la N-VA a donc proposé un duo de négociateurs royaux : un N-VA et un PS. Jan Jambon, le lieutenant de De Wever, devait monter sur le ring et aurait été accompagné d’un co-négociateur socialiste francophone... Du côté du PS, l’option n’a pas été écartée par Elio Di Rupo... Mais les socialistes francophones préfèrent nettement que le CD&V monte sur le ring. Les démocrates-chrétiens flamands, qui, d’atermoiements en reculades, restent à la remorque de la N-VA - et défendent une position encore plus radicale que les nationalistes au sujet de Bruxelles - devraient endosser leurs responsabilités, juge le Parti socialiste. "Why not?", a répondu le président de la N-VA à son homologue socialiste, tout en rappelant que sa préférence allait à un duo PS/N-VA. Les nationalistes flamands ont donc confié au PS le soin de convaincre le CD&V de reprendre le témoin de la négociation. Ce à quoi Elio Di Rupo et son équipe se sont laborieusement employés mardi durant l’après-midi. Typique : le CD&V hésite. "D’un côté, on le ferait bien, d’un autre côté, nous ne sommes pas certains que...", ont expliqué des responsables du CD&V à leurs interlocuteurs des autres partis mardi soir. Ça bouillonne sec, donc, chez les démocrates-chrétiens flamands. Et entre Yves Leterme (vissé au "16 rue de la Loi"), Kris Peeters (vissé à la place des Martyrs) et Steven Vanackere (Steven qui?), c’est à Wouter Beke de retrousser ses manches... Mais le CD&V exige des deux partis mammouths, le PS et la N-VA, des garanties. Les démocrates-chrétiens veulent que ces deux formations politiques prouvent qu’elles entendent véritablement sceller un accord. Mais sur la nature de cet engagement, le CD&V ne pipe mot. "Que leur faut-il pour s’engager ?, raille-t-on déjà. Une promesse ? Une prière ? Un serment ?" Ailleurs : "Beke ne tiendra pas deux jours en piste." A voir... Beke, s’il décide de se mouiller, serait éventuellement flanqué d’un binôme socialiste francophone. On évoque Philippe Moureaux. Le duo, le jeune et le vétéran, aurait au moins le mérite de balayer le spectre des 7 à 77 ans... Et avec ceci, ma bonne dame, on ne sait toujours pas qui mettre autour de cette hypothétique table de négociations. Mais l’inflation est galopante. En janvier, alors que Johan Vande Lanotte jetait l’éponge comme conciliateur royal, seuls cinq partis désiraient négocier. Aujourd’hui, alors que Didier Reynders a remis son rapport définitif entre les mains du Souverain, neuf partis se battent pour être de la négociation. On n’arrête pas le progrès...
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