J-4 : TOUR D'HORIZON

Source : http://blogs.rtlinfo.be/bonsbaisersdeflandre/

La réponse de Bart DE WEVER sur les pensions !

Bart De Wever organisait ce matin une conférence de presse à l’intention des journalistes étrangers. L’occasion de lui demander des précisions sur l’avenir des pensions made in N-VA.


Si j’ai donc bien compris la réponse (je n’en suis pas encore sûr), Bart De Wever ne veut plus que la cotisation d’un flamand puisse servir à la pension d’un wallon (puisqu’aujourd’hui c’est mal géré au fédéral). Donc, plus de cotisation fédérale, chacun alimente sa caisse et utilise ses moyens comme il l’entend. Ce qui n’empêcherait pas la Flandre de donner de l’argent aux wallons en cas de coup dur, ou l’inverse évidemment. CQFD. Qui a compris la même chose que moi ?

Voici le reportage diffusé dans le journal sur cette conférence de presse. Il y défend notamment les francophones de la périphérie ! Véridique !


N-VA : aux grandes déclarations, grandes contradictions

Comme Bart De Wever refuse de prendre cinq minutes pour répondre aux questions des télévisions francophones (c’est en Flandre que vivent ses électeurs), RTL a diffusé lundi soir des extraits d’un face à face enregistré l’après-midi à VTM, face à Caroline Gennez, présidente du SPa.

Lors de ce débat, le président de la “nouvelle alliance flamande” confirme sa volonté de supprimer la région bruxelloise, sa volonté de scinder la sécurité sociale, les allocations familiales, mais aussi les pensions. Et c’est sur ce dernier point que Bart De Wever nous fait perdre le nord.

“La scission vaut aussi pour les pensions. Chacun est capable de reconstruire son propre système et d’en être responsable. Mais en cas de gros problème social au delà de la frontière (linguistique), la solidarité peut être à nouveau activée, ce n’est pas un problème”.

Cela demande quelques précisions, que je serais ravi de pouvoir recueillir. Bart, si tu nous lis, n’hésite pas à faire signe. Nous sommes disposés à nous déplacer pour une interview et prendre cinq minutes de ton temps.

A bonne entendeur.


Groen espère 8 à 9% des voix

Groen tenait aujourd’hui son dernier grand meeting, à une semaine des élections. En plein coeur de Gand, plusieurs centaines de petits bonshommes verts se sont rassemblés après avoir déambulé dans les rues de la ville sur des airs de musique festives. Groen avait fait 6% des voix aux fédérales de 2007, 6.8% aux régionales de l’année dernière. Les derniers sondages les créditent de 8%. Ils n’en n’attendent pas moins est espèrent 6 sièges à la chambre (+2) et 2 au sénat (+1).


Marianne THYSSEN, première premier Minisnistre ?

Marianne Thyssen lève un coin du voile. En visite dans plusieurs entreprises dans le cadre de la campagne, elle accepte de prendre un peu le temps pour répondre à une interview qui doit servir à réaliser un reportage-portrait pour le journal télévisé. Nous passons quelques heures avec elle, dans sa voiture et en visite. A 54 ans, la présidente du CD&V est, peut-être, à un tournant de sa carrière. Députée européenne de 1991 à 2008, présidente de parti depuis, elle se déclare prête à enfiler le costume de premier ministre, si le résultat des élections lui est favorable.

Une femme premier ministre, ce serait une première pour notre pays. Volontairement, je lui pose une question “macho”: “Une femme peut être premier ministre ?”. Sans tomber dans le jeu idiot que je lui propose, elle répond: ” Ce serait bien pour les femmes. Il y a des femmes ministres qui font un travail remarquable, pourquoi pas une femme premier ministre ?”

Et c’est vrai. Pourquoi pas ? Seulement, on est loin d’y être. La question d’un premier ministre francophone a été sérieusement mise sur la table. Les partis flamands, même la N-VA, ne seraient pas contre. Logique. Au tour des francophones “d’user” leurs candidats avec les périlleuses négociations communautaires. Le CD&V a déjà brûlé tous ses candidats… sauf Marianne. Pourquoi pas ?

Le portrait de Marianne Thyssen sera diffusé demain soir à 19 heures, sur RTL-Tvi.

Décryptage sur l'extrême-droite flamande

Nous avons pu rencontrer Ilke Adam, politologue à la VUB, spécialisée dans les questions liées à l’immigration et à leur impact dans le nord et le sud du pays. Elle nous livre son analyse sur les raisons qui ont fait le succès de l’extrême droite en Flandre et son non-succès en Wallonie.