|
| La Wallonie ne particeperait pas à l'élargissement | |
| | Auteur | Message |
---|
Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: La Wallonie ne particeperait pas à l'élargissement Ven 11 Mar 2011, 11:38 am | |
| Source : http://www.lesoir.be/actualite/belgique/elections_2010/2011-03-11/la-wallonie-ne-veut-rien-ceder-a-bruxelles-827581.php La Wallonie ne veut pas céder à Bruxelles MICHELLE LAMENSCH vendredi 11 mars 2011, 11:05 - Citation :
- La Wallonie est-elle prête à céder de (beaux) morceaux de son territoire pour renforcer Bruxelles ? Seul le MR est prêt à ouvrir le débat. Par Michelle Lamensch
En 2007, tous les partis francophones s’étaient engagés à revendiquer l’élargissement de la Région bruxelloise en cas de « remise en cause » de l’arrondissement électoral et judiciaire de Bruxelles-Hal-Vilvorde. Elargir Bruxelles en mordant sur la Flandre qui l’enserre ? Le Nord s’y refuse, au nom de l’« intangibilité » de la frontière linguistique.
Et si nous posions la même question au Sud ? La Wallonie accepterait-elle de se défaire de quelques communes au bénéfice de la Région bruxelloise ? Comme un geste politique qui viendrait compenser, dans l’imbroglio actuel, un éventuel (improbable ?) renoncement flamand… Ou pour ajouter une dimension politique aux différentes études socio-économiques qui repoussent les frontières de la capitale jusque dans le Brabant wallon. L’exception MR Excepté le MR, aucun parti francophone ne se dit intéressé par l’élargissement de Bruxelles, si ce n’est en compensation de la scission de BHV et pour assurer, dans ce cas, une continuité territoriale avec la Wallonie. Ces partis rappellent également qu’ils ne sont « demandeurs de rien ». Osons néanmoins poser la question de l’élargissement de Bruxelles à certaines communes wallonnes, d’autant que plusieurs études universitaires et toutes les organisations patronales du pays estiment que le bassin socio-économique de Bruxelles dépasse largement ses dix-neuf communes. Une étude de l’UCL basée sur les réseaux de téléphonie mobile indique que le bassin bruxellois, « de 66 communes englobe totalement le Brabant wallon, à l’exception de Nivelles et, à l’extrême est, de Hélécine et Op-Jauche ». Trois députés MR (Olivier Maingain, François-Xavier de Donnea et Damien Thiéry) ont déposé une proposition de loi au parlement. Elle vise l’organisation d’une consultation populaire dans les six communes à facilités, dans les entités qui les bordent (en Wallonie également, donc) ainsi que dans les autres communes jouxtant Bruxelles. Dans toutes ces entités, la question du changement éventuel de statut régional serait posée dès que 15 % des électeurs de cette commune (ou 30 % des électeurs d’un quartier de cette commune) en auraient exprimé le souhait. Ces députés MR y verraient la correction du « déficit démocratique » perdurant depuis 1962, année où les limites administratives intrabelges se sont muées en frontière linguistique, à l’initiative du politique, sans consultation des populations concernées. Le président du MR, Charles Michel, s’aligne sur cette proposition de loi. « Dès l’instant où l’on poserait la question du statut régional dans des communes flamandes autour de Bruxelles, il serait logique que la même question soit posée dans les communes wallonnes qui le souhaitent. » Comment réagit-on dans les autres partis francophones ? C’est le silence, d’abord, l’embarras, ensuite, voire l’irritation… « Je ne souhaite pas me livrer à de la politique-fiction », nous fait savoir la présidente du parlement wallon, Emily Hoyos (Ecolo). « Ce sujet est particulièrement sensible, enchaîne, son président de parti, Jean-Michel Javaux, Ecolo réserve sa réponse aux discussions avec le négociateur désigné par le chef de l’Etat. » Au CDH, la porte-parole de la présidente Joëlle Milquet nous répond : « La question de la cession de territoire wallon à la Région bruxelloise est trop délicate, trop sensible pour le moment. Le lien territorial entre Bruxelles et la Wallonie, voilà ce qui est important pour nous. » La porte-parole du président du PS Elio Di Rupo, nous répond, pour sa part : « Cette question n’a pas lieu d’être. L’élargissement de Bruxelles n’est envisagé qu’en contrepartie de la scission pure et simple de BHV. Ne nous mettons pas en position de demandeur. » Pour le PS toujours, et en tant que président du Groupe Wallonie-Bruxelles, le ministre-président wallon Rudy Demotte « ne désire pas s’exprimer sur le sujet dans la mesure où ce point n’a pas fait l’objet d’une concertation entre les membres du groupe » qui réunit des mandataires de tous les partis francophones. | |
| | | | La Wallonie ne particeperait pas à l'élargissement | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |