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| Philippe de VILLIERS éliminera-t-il Jean-Marie LE PEN ? | |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Philippe de VILLIERS éliminera-t-il Jean-Marie LE PEN ? Jeu 20 Avr 2006, 3:47 pm | |
| Source : http://www.lexpress.fr/info/france/dossier/lepen/dossier.asp?ida=437825 L'Express du 20/04/2006 2007 - de Villiers éliminera-t-il Le Pen?par Romain RossoLe président du Mouvement pour la France a lancé une OPA inamicale sur les cadres, les élus et les idées du FN. Objectif: empêcher son rival de se présenter à la présidentielle. Mais le vieux chef ne compte pas se laisser faire - Citation :
- Mardi 4 avril, dans la soirée. Environ 200 adhérents de la fédération de Paris du Mouvement pour la France (MPF) s'installent tranquillement pour écouter le discours de son secrétaire général, le jeune Guillaume Peltier, 29 ans, qui fit ses classes au FN il y a plusieurs années. Des militants du Front national de la jeunesse (FNJ) distribuent des tracts anti-Villiers à l'extérieur, pendant qu'une vingtaine d'autres, plus aguerris, dont l'assistante du no 3 du FN, Louis Aliot, pénètrent discrètement dans la salle, afin de perturber la réunion. L'opération a été directement avalisée par Jean-Marie Le Pen.
«L'objectif est de mettre la tête de Le Pen sous l'eau et de l'y maintenir!»
«Bouffon!», «Peltier, à la gamelle!», «Le Pen, président!» hurlent subitement, au milieu du discours, les frontistes, se levant de leur siège et lançant des tracts. «Vous êtes des pleutres!» réplique une quinquagénaire en colère. Le «sabotage» dure un petit quart d'heure, tandis que, à l'entrée, les affiches de Villiers sont déchirées et dispersées sur le sol. Les lepénistes sont expulsés dans un calme relatif. Des consignes avaient été données pour éviter toute bagarre. Le FNJ a réussi son coup: on ne parle que de ça à la sortie du meeting. Cependant, un sympathisant vient voir Peltier. «J'hésitais jusqu'alors, mais là je suis convaincu», lui dit-il, en glissant ses coordonnées, précisant: «Soyez discret: je suis salarié au Paquebot [siège du FN]...»
«La stratégie de la sangsue»
Combien sont-ils, ces frontistes attirés par Philippe de Villiers? 3 000, comme l'affirme Peltier, sur la foi d'un sondage réalisé par l'Ifop? «Il n'y a pas de transferts vers le MPF», réplique Eric Iorio, responsable des adhésions au FN. «Il n'y a que Bompard, Bompard et Bompard!» déclare, railleur, Le Pen. En guerre ouverte avec le leader d'extrême droite depuis des années, le maire d'Orange (Vaucluse, 30 000 habitants), membre du FN depuis sa création, en 1972, est passé chez le «vicomte» avec armes et bagages à la fin de 2005. Sur son site Internet, il vient de publier un brûlot contre son ancien patron. «Le Front national est devenu le château de la Belle au bois dormant, dénonce-t-il. A ceci près qu'on y attend non le réveil d'une princesse mais qu'un président consente à laisser sa place.» Dans la foulée, Bompard a entraîné sa collègue de Chauffailles (Saône-et-Loire), un bourg de 4 500 habitants, Marie-Christine Bignon, membre de son club, l'Esprit public. C'est la seule certitude, mais elle est symbolique: le FN n'a plus de maire. Or, entre Villiers et Le Pen, la bataille des édiles est cruciale.
Toute la stratégie de Villiers repose en effet sur l'absence de Le Pen à la présidentielle de 2007. Le leader du MPF pense - espère - que son rival échouera à récolter les 500 paraphes nécessaires pour briguer la magistrature suprême. Voilà des mois qu'il en parle, en privé, et qu'il s'active, en coulisse, pour vampiriser le Front, en tentant de le vider de ses cadres, de ses élus et de ses idées. Il s'inspire aussi de ses formules, de son style graphique, de l'organisation de ses structures, de son implantation locale, etc. Normal: le secrétaire général, le maquettiste et le webmestre du MPF sont tous issus du FN! «C'est la stratégie de la sangsue», dit un proche.
- Citation :
- Le Pen: «Je fais appel à vous»
Ce n'est pas la première fois que Jean-Marie Le Pen lance un appel à Philippe de Villiers. Déjà, en avril 1999, il lui avait écrit - parmi d'autres. Extraits: «Vous n'êtes pas, Philippe de Villiers, destiné à obéir. Ni à vous soumettre aux diktats de la pensée unique, à la haine frénétique de tout ce qui est national et catholique. […] Je fais appel à vous au nom de ce qui nous rassemble, plus fort que ce qui nous éloigne. […] Pendant combien de temps encore accepterez-vous de cautionner par votre silence le génocide physique de la culture de mort, le génocide intellectuel du mensonge, le génocide idéologique de la gauche et de l'extrême gauche, le génocide spirituel et moral de la haine antichrétienne et antinationale? Philippe de Villiers, considérez ma lettre pour ce qu'elle est. Plus qu'un message, un signe…» | |
| | | Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Re: Philippe de VILLIERS éliminera-t-il Jean-Marie LE PEN ? Jeu 20 Avr 2006, 3:50 pm | |
| - Citation :
- Les maires ayant signé pour Jean-Marie Le Pen en 2002 sont ainsi systématiquement démarchés en priorité par les villiéristes. «Officiellement, il n'y a pas de consigne, souligne un président de fédération MPF. En réalité, l'objectif est de lui mettre la tête sous l'eau et de l'y maintenir!» Les cadres et élus en rupture de ban ou négligés par Le Pen font également l'objet de tentatives de séduction ou de débauchage. C'est plutôt le rôle de Guillaume Peltier, mais, pour gagner de nouveaux transfuges, Philippe de Villiers fait parfois lui-même le déplacement. Le 11 février, par exemple, il s'est rendu en toute discrétion dans le Tarn, au cercle de Saint-Lieux, animé par Bernard Antony, chef de file des catholiques traditionalistes, ancien membre du bureau politique du FN, fâché avec Le Pen.
Devant environ 80 personnes, le patron du MPF a retracé son parcours personnel, décrit ses réalisations à la tête du conseil général de la Vendée, expliqué «son évolution vers nos idées», selon Antony, en particulier sur la question islamique. «Il nous a rejoints et tient même maintenant des positions plus nettes que celles de Jean-Marie Le Pen», écrit Antony dans sa revue Reconquête. «Pour le moment, conclut le président de Chrétienté-Solidarité, nous avons avec Villiers suffisamment de convergences pour le considérer avec bienveillance, mais encore trop de divergences, d'incertitudes et, pour tout dire, de méfiance pour inciter à adhérer à son mouvement.» Au MPF, on dit aujourd'hui ne pas vouloir d'une personnalité comme Antony...
Une autre fois, lors d'une récente session du Parlement européen à Strasbourg, Villiers dîne dans le même restaurant que les députés FN Carl Lang et Fernand Le Rachinel. Villiers quitte alors sa table pour s'asseoir à la leur. «Je viens vous dire que j'ai vraiment rompu avec le système; je leur fais à tous un bras d'honneur», leur explique-t-il. Et d'exposer son objectif: fédérer à la fois les souverainistes du MPF, la droite de l'UMP, «piégée par Sarkozy», et les électeurs «égarés» au FN.
Le MPF part de loin. Issu de l'association Combat pour les valeurs, c'est un petit parti au service exclusif de Villiers, qui n'a jamais fait beaucoup de voix, hormis aux européennes de 1994 et de 1999, ni constitué un véritable appareil politique. En tout et pour tout, une dizaine de permanents répartis dans 150 mètres carrés de bureaux exigus sur deux niveaux, situés au fond d'une courette d'un immeuble chic du XVIIe arrondissement de Paris, et quelques présidents de fédération atones. «Je ne voulais me lancer dans la politique nationale qu'à la condition d'être libre en Vendée, confie Villiers à L'Express. J'ai mis quinze ans à constituer une équipe et à consolider ma position dans mon département. Après avoir réussi au Puy du Fou et au conseil général, je me consacre maintenant à la France.»
«S'il y en a un qui a une longueur d'avance, c'est bien Jean-Marie Le Pen»
Conscient qu'il lui faut désormais une véritable organisation pour exister par lui-même, Villiers a chargé Peltier de bâtir un parti politique, un vrai, susceptible d'accueillir ses nouveaux militants «populaires», afin de pouvoir présenter des candidats à toutes les prochaines élections. Dès cet été, le MPF changera de locaux. «Quand je suis arrivé, c'était un club, souligne Philippe Adam, responsable du MPF à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône). Il y avait du thé et des petits gâteaux, alors que nous, dans le Sud, on est plutôt pastis. Il y avait de braves gens, mais ils n'étaient pas vraiment encadrés et incapables de diffuser rapidement un tract.»
Selon Peltier, 80% des fédérations ont maintenant un président et la moitié d'entre elles seraient actives. Pour les animer, le no 2 du MPF recycle surtout d'anciens mégrétistes, tels Philippe Adam, Gérard Freulet à Mulhouse (Haut-Rhin) ou Damien Bariller, tout nouveau président MPF des Bouches-du-Rhône, qui fut directeur du cabinet de Bruno Mégret quand celui-ci était no 2 du FN. «Nous récupérons ceux qui voulaient que le Front devienne une force de propositions et ne soit pas simplement une force de nuisance», justifie Peltier.
Si, au MPF, tout est à construire, au FN, tout est à reconstruire. En réalité, le Front national ne s'est toujours pas vraiment remis de la scission de décembre 1998. La moitié des cadres et des conseillers régionaux étaient alors partis avec Bruno Mégret au Mouvement national républicain (MNR). «Le constat est accablant, révèle une source. De 1999 à 2001, 60% des adhérents nous ont également quittés. Nous en avons récupéré la moitié avec la présidentielle de 2002. Mais la plupart n'ont pas renouvelé leur carte, ensuite.» Ils seraient exactement 78% dans ce cas.
- Citation :
- Ecrits à l'encre noire
La bataille se joue aussi en librairie. Deux livres, l'un de Philippe de Villiers, l'autre de Marine Le Pen, sortent en même temps (1).
Le premier se veut une enquête fracassante sur l' «islamisation de la France», dénoncée par Villiers depuis que, en juillet 2005, il a déclaré sur TF 1: «L'islam est le terreau de l'islamisme et l'islamisme est le terreau du terrorisme.» Ces propos lui valent une citation pour «provocation à la haine raciale» devant le tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis), le 18 mai. Ce livre est né de son indignation face à cette «police de la pensée» - expression chère à l'extrême droite. Villiers a trempé sa plume dans l'encre noire pour dresser le portrait d'une France qui glisse peu à peu dans le communautarisme islamique et dont les élites politiques auraient déjà capitulé, «comme les chancelleries en 1938» (sic). S'appuyant sur des rapports officiels et des documents confidentiels, l'école serait sous «surveillance» et l'aéroport de Roissy - Charles-de-Gaulle carrément gangrené par un réseau islamiste algérien. Dans sa croisade, le chevalier vendéen se montre, au fond, plus dérangeant que Marine Le Pen. En fait de livre politique, c'est surtout une autobiographie que livre la benjamine du chef du FN, qui ne cache plus son ambition pour la présidence du parti. Elle commence en novembre 1976, lorsqu'une bombe détruit la façade de l'immeuble de la villa Poirier, à Paris, où vit la famille Le Pen. A 8 ans, Marine découvre que son père n'est pas une personne anodine et qu'il va lui falloir vivre avec. Notamment avec son nom, qui lui vaut des dénigrements à l'école. En ce qui concerne la vie à la maison, c'est plutôt un père absent, dévoré par la politique, qu'elle décrit. Marine ne masque rien de la déchirure ressentie lors du départ subit de sa mère, Pierrette, en 1984, ni du choc produit par la publication des photos de celle-ci, nue, dans Playboy, en 1987. Sur l'affaire du «détail», Marine regrette que son père ait «blessé». «Mon père, écrit-elle, enfant de la guerre, relativise.» Quant à l'avortement, elle ne peut pas être «pour», mais souligne qu'il faut «lutter contre» par des mesures «incitatives» plutôt que «coercitives». Pour conclure, la vice-présidente du FN dévoile, en filigrane, la thématique de la campagne présidentielle: la République contre le communautarisme. Tout comme Villiers... (1) Les Mosquées de Roissy, par Philippe de Villiers. Albin Michel, 19 €. A contre-flots, par Marine Le Pen. Editions Grancher, 20 €. Le Pen, qui commence à s'inquiéter des signatures de maires pour sa candidature, a besoin d'un parti en ordre de marche, notamment pour aller les chercher. En octobre 2005, il remplace Carl Lang par Louis Aliot, 36 ans, au poste de secrétaire général. Ce proche de Marine Le Pen lance un nécessaire audit du parti d'extrême droite. «Il n'y avait plus de suivi des fédérations depuis longtemps, explique Aliot. Le secrétariat général ne connaissait même pas la composition des bureaux départementaux, ne savait pas si les cadres étaient actifs ou s'ils manquaient d'effectifs. Nous avions un fichier de 1 million de contacts depuis 1984. Or il n'avait pas été mis à jour.» Durant les émeutes d'octobre-novembre 2005, le Front a donc lancé un mailing auprès de 100 000 anciens adhérents: 10% auraient répondu. Afin de recréer des liens avec leur «président», Aliot doit organiser, à Montretout, le bureau de Le Pen à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), des rencontres entre le vieux chef et tous les secrétaires départementaux, rassemblés région par région. Ce qui n'a jamais été fait...
Bref, comme le résume Le Pen pour L'Express, «le militantisme politique ne fait pas fureur, ces temps-ci». «Certains sont fatigués de nos guéguerres internes, décrypte un membre du bureau politique. Après Mégret, il y a aujourd'hui Bruno Gollnisch contre Marine Le Pen. D'autres n'y croient carrément plus.» «N'ayez pas le blues», martèle, quant à lui, Louis Aliot dans ses tournées militantes. «Il ne faut pas douter, a-t-il notamment expliqué à Montbéliard (Doubs), le 1er avril. Si M. de Villiers s'est vu tout à coup à droite, c'est que les idées autour de la nation, de la souveraineté et de l'identité sont des idées d'avenir et non du passé. Et, s'il y en a un qui a une longueur d'avance, c'est bien Jean-Marie Le Pen.»
Le Front est fébrile. Un argumentaire anti-Villiers a été diffusé à toutes les fédérations. Et l'on sent bien que les propos radicaux du président du MPF sur l' «islamisation de la France» perturbent certains militants du FN, comme le prouvent les questions posées à Le Pen par les adhérents des Yvelines, lors d'un déjeuner-débat à Villepreux, le 18 mars. «On ne peut résumer les problèmes à l'islamisation. C'est l'immigration tout entière qu'il faut arrêter», a développé le président du FN, rappelant néanmoins que la France est un «pays de civilisation chrétienne et ne sera pas terre d'islam tant que le FN sera là». Le Pen a également dû expliquer pourquoi, selon lui, les émeutes de 2005 n'étaient «ni raciales ni religieuses, mais plutôt anarchisantes». «On n'a entendu personne crier “Allah akbar! ”», a-t-il précisé. Ces militants de Villepreux resteront fidèles. Ils voulaient juste être rassurés. Certains craignent de se voir rafler la mise sur le fil par un Villiers conquérant face à un Le Pen vieillissant.
A bientôt 78 ans et avec plus de cinquante ans de carrière politique [il fut élu député pour la première fois en janvier 1956, au côté de Pierre Poujade], Le Pen, lui, n'a pas de doutes. Ce n'est pas son tempérament. Et les questions d'appareil ne l'intéressent guère. Ceux qui comptent, pour lui, dans sa dernière campagne présidentielle, sont les électeurs. Or ils ont toujours démontré qu'ils préféraient, selon sa formule, «l'original à la copie». Il craint cependant que son rival ne l'empêche d'accéder au second tour une nouvelle fois. «Villiers lorgne sur l'après-Le Pen, explique ce dernier. Mais il ne peut ignorer que, s'il était responsable de mon échec au premier tour, il devrait faire le deuil de ses ambitions à tout jamais, car les électeurs ne le lui pardonneraient pas.» C'est ainsi qu'il faut lire l'appel aux «patriotes» qu'il vient de lancer. Sans le dire ouvertement, Le Pen demande à Villiers de se retirer de la course à la présidentielle, en échange d'un accord électoral FN-MPF aux législatives. Signe que, malgré ses rodomontades, il est bel et bien gêné par le Vendéen.
Le rêve d'un destin national
Impensable, bien sûr, pour celui-ci, qui a refusé, le 13 avril, le marché que lui proposait le patron du FN. «Le Pen n'a plus la lucidité ni l'énergie nécessaires pour comprendre les enjeux de notre temps», assène-t-il. A 57 ans, le président du conseil général de la Vendée a digéré sa cuisante défaite de 1995 (4,7%). Depuis le non au référendum sur la Constitution européenne, il rêve d'un destin national. «2007 sera la réplique des séismes du 21 avril 2002 et du 29 mai 2005», pronostique-t-il. Nombre de Français ont, selon lui, «décroché» du système politique. «Avec les émeutes des banlieues et la capitulation du gouvernement sur le CPE, cet espace ne cesse de s'agrandir», croit-il. De plus, les électeurs aspireraient à la nouveauté. «Pour la première fois, vante un proche, il y a un concurrent de Le Pen qui exprime des idées radicales mais reste comestible. Villiers ne délire pas sur la Seconde Guerre mondiale.»
Sauf que la marque Le Pen demeure pour l'instant bien plus forte. Jusqu'à maintenant, tous ceux qui, en dehors du FN ou à partir du FN, ont cherché à contester l'hégémonie de Le Pen sur le champ de la protestation d'extrême droite se sont cassé les dents. On le voit encore aujourd'hui dans les sondages, qui créditent Villiers de 2 à 7% d'intentions de vote, contre 9 à 12% pour Le Pen - ce qui est beaucoup, un an avant le scrutin.
Il faudra aussi au vicomte convaincre de la sincérité de sa «rupture». Sur ce plan également, le leader d'extrême droite a une longueur d'avance. «Sa carrière, son style provocateur, son extériorité par rapport aux systèmes d'alliance, son hostilité à la ‘‘culture de gouvernement'' le rendent plus crédible sur ce créneau que Philippe de Villiers, qui a plutôt le profil d'une élite classique en dissidence», analyse Pascal Perrineau, directeur du Centre d'étude de la vie politique française.
Le défi est lancé. Soit Villiers empêche Le Pen d'être candidat et rafle une partie de la mise, soit il contribue à l'affaiblir, voire à le neutraliser. Un troisième homme pourrait toutefois les mettre d'accord, tel Raminagrobis, en croquant l'un et l'autre. Il s'appelle Nicolas Sarkozy... | |
| | | yobasta Membre intéressé
Nombre de messages : 75 Localisation : Genève - Suisse Date d'inscription : 21/03/2006
| Sujet: Re: Philippe de VILLIERS éliminera-t-il Jean-Marie LE PEN ? Ven 21 Avr 2006, 5:04 pm | |
| Une lutte à vomir entre deux vomissures. | |
| | | Ronald Reagan Membre intéressé
Nombre de messages : 60 Localisation : Ce qui reste de la France Date d'inscription : 04/04/2006
| Sujet: Re: Philippe de VILLIERS éliminera-t-il Jean-Marie LE PEN ? Ven 21 Avr 2006, 7:49 pm | |
| Je dirai que De Villiers empechera Sarkozy d'être présent au second tour où on verra un Royal-Le Pen. | |
| | | Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Re: Philippe de VILLIERS éliminera-t-il Jean-Marie LE PEN ? Ven 21 Avr 2006, 8:04 pm | |
| - Ronald Reagan a écrit:
- Je dirai que De Villiers empechera Sarkozy d'être présent au second tour où on verra un Royal-Le Pen.
Dans ce cas de figure, gageons que Ségolène ROYAL ne sera pas Présidente avec 82% des voix comme Jacques CHIRAC en 2002 ! Et qui sait ... ? | |
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| Sujet: Re: Philippe de VILLIERS éliminera-t-il Jean-Marie LE PEN ? | |
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| | | | Philippe de VILLIERS éliminera-t-il Jean-Marie LE PEN ? | |
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