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| Premiers Rafale (enfin) vendus ? | |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Premiers Rafale (enfin) vendus ? Mer 01 Fév 2012, 6:51 am | |
| Source : http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/dassault-va-vendre-126-rafale-a-l-inde_280908.html?xtor=EPR-583-[XPR_Alerte_Info_Actif]-20120131--4399894@195749907-20120131133428#xtor=AL-189 Dassault va vendre 126 Rafale à l'IndeL'Expansion.com avec AFP - publié le 31/01/2012 à 13:10, mis à jour à 13:30 C'est le premier contrat à l'export des avions de chasse du groupe Dassault. Ce contrat est l'un des plus importants du moment dans le secteur de la défense aérienne. Il est estimé à 12 milliards de dollars. Equipage du Charles de Gaulle travaillant sur un Rafale, 21 mars 2011. REUTERS/ECPAD/MARINE NATIONALE/Rafael Martinez Le français Dassault a remporté le colossal appel d'offres pour fournir à l'Inde 126 avions de chasse, première vente du Rafale à l'exportation, a annoncé mardi l'agence de presse Press Trust of India. Dassault était en compétition avec le consortium européen Eurofighter. "Il est confirmé que Dassault a remporté le contrat. Etant donné qu'il n'y avait que deux groupes (en compétition) et c'est celui qui est le moins-disant", a déclaré une source gouvernementale indienne à l'AFP sous couvert d'anonymat. Cet appel d'offre, lancé en 2007, est l'un des plus importants jamais lancés par la troisième puissance économique d'Asie et l'un des plus importants du moment dans le secteur de la défense aérienne. Il avait attiré les géants mondiaux du secteur qui s'étaient livrés une féroce compétition. Le Rafale et l'avion d'Eurofighter avaient été présélectionnés en avril, plaçant hors jeu les poids lourds américains du secteur, Boeing et Lockeed Martin, le suédois Saab Gripen et le russe MiG. En Inde, le candidat le moins-disant remporte généralement le contrat. Ce contrat stipule que l'Inde achètera directement 18 avions d'ici à 2012 tandis que les 108 autres seront construits en Inde. Ce contrat est estimé à 12 milliards de dollars. "Nous avons remporté le contrat" du Rafale en Inde, mais "il reste à finaliser un certain nombre de choses", a affirmé mardi le secrétaire d'Etat au Commerce extérieur Pierre Lellouche. "A ce stade, je veux être prudent, on est dans une phase de négociation exclusive", a-t-il déclaré sur la radio BFM. "C'est un très bon avion, qui a fait ses preuves dans les opérations récentes en Afghanistan, en Libye et ailleurs", s'est félicité M. Lellouche. L'accord définitif loin d'être conclu?
"C'est une belle nouvelle et la France a besoin de bonnes nouvelles en ce moment (...). C'est une bonne nouvelle pour notre industrie aérospatiale, pour notre industrie de défense, qui est parmi la toute meilleure du monde", a-t-il ajouté, refusant de divulguer le prix proposé par Dassault. "J'espère que cette commande va pouvoir enfin ouvrir de vraies perspectives" au Rafale dans d'autres pays "parce que les pressions politiques exercées par nos concurrents ne sont pas très faciles", a poursuivi M. Lellouche. Gare toutefois à éviter l'effet de précipitation, car le contrat n'est toujours pas signé officiellement. James Hardy, rédacteur en chef de la publication spécialisée Jane's Defence Weekly, a beau saluer une "grande victoire pour le Rafale", il prévient que l'accord final était encore loin d'être conclu. "Le Rafale est le candidat sélectionné mais n'importe quel étudiant en acquisition (de contrat) sait que cela ne veut rien dire tant que le contrat n'est pas physiquement signé", a-t-il mis en garde, interrogé par l'AFP.Selon cet expert, la récente dévaluation de la roupie face au dollar et les "tractations contractuelles habituelles" pourraient reporter la signature de plusieurs années. Le titre du groupe français Dassault Aviation bondissait de près de 22% mardi en début d'après-midi à la Bourse de Paris. La France tente actuellement de vendre le Rafale aux Emirats Arabes Unis et au Brésil. D'après le ministre de la Défense Gérard Longuet, le Koweit et le Qatar se sont également montrés intéressés et Dassault a présenté son avion en Malaisie. Le constructeur français n'a pas non plus abandonné l'espoir de vendre son appareil en Suisse, bien que les autorités fédérales aient retenu son concurrent suédois Gripen en novembre dernier. Sur le même sujet Rafale: Dassault tente le tout pour le tout en Suisse Le Rafale et l'Eurofighter partent s'affronter en Inde Rafale: l'avion qui coûte cher au contribuable Le Rafale a-t-il perdu sa dernière chance de s'exporter? Fillon vole au secours du Rafale Dassault se défend de "vivre aux crochets de l'Etat" Le Rafale en lice pour un mégacontrat en Inde | |
| | | François Barberis Modérateur
Nombre de messages : 300 Age : 81 Localisation : Montpellier Langue : français Emploi/loisirs : Economiste, Géopolitologue, conférencier Date d'inscription : 24/11/2009
| Sujet: Rafale-Inde un succès géostratégique avant même d'être un succès économique Mer 01 Fév 2012, 9:36 am | |
| La percée de Dassault en Inde (expression que je préfère pour l'instant à "vente de Rafale", ou "contrat du siècle", qui sont des expressions prématurées et exagérées) n'en constitue pas moins pour Paris une succès géostratégique, une confirmation d'un précédent succès géopolitique et donne au président sortant NS des atouts importants sur le plan de sa candidature et pour l'avenir de sa carrière politique s'il n'était pas réélu.
1. Cette percée est un succès géostratégique. Car cette percée s'est faite au détriment de deux autres appareils concurrents, le Typhoon anglo-germano-italien et le F18 SuperHornet américain. Le choix de l'Inde, même si ce choix n'est pas concrétisé par un contrat en bonne et due forme (et sous réserve que ce choix n'ait pas été effectué en enfreignant les règles administratives de ce pays) établit définitivement la supériorité technique de l'appareil sur ses concurrents. On s'en doutait déjà depuis quelques temps, en vérité depuis les présentations-confrontations qui avaient eu lieu à la fin de l'été dernier en Arabie saoudite. Rafale est vraisemblablement le meilleur avion occidental de sa catégorie et de sa génération, en sa fonction omnirole. Il n'est peut-être surpassé que par le russe Sukkoï 30, mais cet appareil n'est pas proposé à l'export. Sur le papier il est surpassé en furtivité par le F35 ou JSF (acronyme de "Joint Strike Figther"), mais cet appareil ne vole toujours pas (ou si peu) qu'il s'agit d'une concurrence virtuelle.
La dimension géostratégique découle donc du fait que désormais les pays désirant s'équiper en avion de la génération 4,5; c'est-à-dire grande (mais pas totale) furtivité, avions capables de missions mixtes d'interception et d’attaque au sol sans avoir besoin d'un autre appareil pour éclairer la cible (ce qui est un facteur considérable de fragilité et qui est le cas du Typhoon Eurofigther), avion robustes et rapidement modulables, ont le choix entre le Rafale et le ... Rafale, sauf à attendre la sortie du F35 qui n'aura lieu au mieux que dans 5 ans. L'Amirauté britannique vient d'ailleurs de valider cette théorie en posant implicitement la question de la défaillance quasi-définitive de la version B du F35 (la version navalisée), incapable de se poser sur un porte-avions, alors que la version navalisée du Rafale est un grand succès, au delà de toutes les espérances techniques que l'on pouvait avoir au moment de sa conception (l'Amirauté britannique vient de démentir les propos de son amiral en pré-retraite, mais nul des dupe de l'immense tragédie dans laquelle se débat la Royal Navy, avec absence d'aéronavale embarquée, un porte-avions de trop, et un autre dont il faut d'urgence modifier des plans pour accueillir la version F35-C à catapultage... en espérant que la version C du F35 sera meilleure que la version B). Cette décision de l'Inde va donc mettre la pression sur l les Brésiliens et surtout chez les Saoudiens qui se sont fait voler le premier rôle, car il y aura bien entendu à la clef une liste d'attente. Il est certes prévu dans les accords MinDef-Dassault que les commandes extérieures de Rafale sont prioritaires par rapport à celles de l'armée française, mais jusqu'à une certaine limite. L'armée de l'air française attend avec impatience ses 180 autres Rafale sur les 280 commandés et elle ne pourra pas différer plus de quelques mois ses livraisons.
Cela veut dire que les saoudiens vont devoir trancher rapidement pour leurs 60 appareils et qu'ils viennent de perdre un atout important. S'ils veulent disposer de ces 60 machines dans les 4/5 ans, surtout s'ils exigent le format F5 qui reste à développer avec motorisation 9 tonnes et radar 360% + capacité d'emport du missile Méteor (l'Inde a opté pour le format actuel F3) , ceux-ci vont devoir se décider rapidement et passer la commande complète de 60 appareils, niveau minimum pour envisager la réouverture d'une deuxième ligne de production à Mérignac, avec la création de 4 à 5.000 emplois.
Mais au final, ces considérations technico-économiques sont secondaires : même si le contrat n'est pas finalisé, il reste le succès géostratégique qui vient d'être remporté : Rafale et l'industrie française d'aéronautique de défense sont capables d'évincer les compétiteurs plus gros qu'eux, à savoir les Américains et leur F18 et les GB-D-It avec leur Typhoon. Et c'est cela, et cela seul qui fait que cette percée est un succès considérable.
2. ce contrat potentiel est une confirmation d'un succès géopolitique antérieur:
Il s'agit bien entendu de l'intervention en Libye qui a permis de valider les performances de l'avion. L'objectif de l'intervention en Libye était multiple. L'un de ces objectifs étaient militaire et visait à mettre les armes en situation réelle de combat. On sait que dans cette intervention, ce qui était à redouter ce n'était pas l'opposition de l'armée libyenne (quoique...), mais surtout c'était un échec dans la confrontation F16-Typhoon-Rafale. La percée indienne conforte ce qu'on pressentait du comportement au combat des appareils en compétition : carton plein pour Rafale; demi-succès pour Typhoon; arrière cour pour F16. Certes, le F18 n'était pas engagé. mais peut-être les US avaient le pressentiment qu'ils allaient à l'échec. La percée indienne valide donc, sur le plan militaire, le succès obtenu sur le plan géopolitique (même si aujourd'hui la situation intérieure de la Libye est mouvante, mais ceci est une autre question, et je dirais que sur le plan géopolitique c'est-à-dire des espaces qui se sont ouverts pour les forces alliées à la suite de leurs interventions, c'est plutôt même un avantage).
3. Enfin ce contrat potentiel est un atout pour NS sur le plan intérieur
Ceci est évident. NS va bien entendu porter cette percée à son compte. Mais surtout, s'il n'était pas réélu, un éventuel échec serait directement imputé à son adversaire qui serait alors taxé de petitesse internationale. Certes, on fera remarquer que NS a eu les mêmes défaillances avec le "contrat" brésilien; mais dans le cas de l'Inde, ce serait autrement plus important : le successeur, surtout si c'est FH, serait taxé d'avoir été incapable de transformer l'essai. Et ce serait pour lui autrement plus dommageable que le Fouquet's ou les autres frasques que l'on peut reprocher à NS. Le président sortant vient d'ailleurs de donner -avec mesure- une indication sur la manière dont il comptait utiliser cette percée. En mode mineur, c'est-à-dire avec plein effet. car l'absence de perspectives à l'export du Rafale était devenue une vraie question de crédibilité de politique intérieure. Cette percée -et encore une fois, même si elle n'est pas suivie d'un contrat- rend caduque toute une série de commentaires assassins sur l'incapacité de la présidence à faire aboutir les dossiers industriels. Après le Mistral, c'est donc une très bonne série pour NS.
Alors, on voit bien que je n'ai pas parlé de la question économique et sociale, liée à cette percée et à un éventuel contrat. Je n'en ai pas parlé parce que cette question, bien qu'importante, est accessoire. La production d'armements n'est pas conçue a priori pour relancer l'emploi, même si sur le plan économique l'équipement des armées s'analyse comme une consommation collective. La production d'armements est une fonction de puissance d'un pays. Et rien d'autre. Le vide des armes, disait Mitterrand, appelle l’intrusion étrangère. Et ceci est vrai pour tous les pays, dans toutes les situations. Cette percée géostratégique du Rafale de Dassault aura à terme, même si le contrat n'est pas finalisé, une conséquence sociale qui passera par la validation des industries française de l'armement . Rafale et Mistral confirment que la France, avec un budget de développement qui est 50 fois moindre que les US est capable de concevoir et de construire des armements modernes et efficaces (ce n'a pas été le cas avec le char Leclerc, malheureusement). Et cela doit définitivement fermer la porte aux formations politiques qui préconisent -pour des raisons faussement morales- de cesser de produire des armements et de verser les sommes ainsi récupérées à l'aide sociale. Rien ne serait plus tragique pour le pays d'abord, et pour les dits assistés ensuite, qui ne verraient pas bien longtemps l'arrivée de cette fausse manne. Je l'ai dit dans d'autres postes : l'industrie militaire et singulièrement aérienne et navale constitue encore, avec l'énergie et les transports, les môles industriels sur lesquels il faut bâtir un vrai projet de ré industrialisation du pays.
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| | | Thierry Membre initié
Nombre de messages : 331 Age : 66 Localisation : France Langue : français Emploi/loisirs : politique Date d'inscription : 27/04/2006
| Sujet: Re: Premiers Rafale (enfin) vendus ? Lun 06 Fév 2012, 11:31 pm | |
| "Je l'ai dit dans d'autres postes : l'industrie militaire et singulièrement aérienne et navale constitue encore, avec l'énergie et les transports, les môles industriels sur lesquels il faut bâtir un vrai projet de ré industrialisation du pays".bonjour à vous François et Stans une infographie qui vous interessera cliquez sur ce lien http://www.usinenouvelle.com/article/infographie-le-rafale-en-19-chiffres-et-11-usines.N167787 amitié à tous et portez vous bien en cette nouvelle année quel plaisir et joie enfin (on touche du bois juqu'à la signature finale) de voir le Rafale de la soçiété du grand Monsieur Marcel Bloch Dassault enfin reconnu à sa juste valeur,celle de l'excellence | |
| | | François Barberis Modérateur
Nombre de messages : 300 Age : 81 Localisation : Montpellier Langue : français Emploi/loisirs : Economiste, Géopolitologue, conférencier Date d'inscription : 24/11/2009
| Sujet: Re: Premiers Rafale (enfin) vendus ? Mar 07 Fév 2012, 4:05 am | |
| Bonjour Thierry,
Heureux de vous retrouver ce ce forum.
Merci pour votre lien sur la fabrication du Rafale. C'est un bel avion, vraisemblablement le meilleur, dommage pour lui.
Ce que je vais écrire ci-après va certainement en décevoir beaucoup.
Ma conviction est que l'appel d'offres n'aboutira pas à la signature du contrat.
je pense en effet que les autorités indiennes, qui sont actuellement soumises à une intense pression du Pentagone et de la CIA, vont s'arranger pour trouver un prétexte pour différer puis annuler leur appel d'offres.
Les autorités indiennes viennent de dévaluer la roupie. Cela leur procure déjà une première porte de sortie, en prétextant qu'après cette dévaluation, le prix de l'appel d'offres dépasse leurs capacités de financement.
Puis, pour compenser, je pense qu'ils se retourneront vers leurs alliés russes, soit pour un achat de SU30, soit pour augmenter leur part dans le programme TU50, qui est l'équivalent de JSF F35.
Cette issue ne doit pas nous surprendre. La percée du Rafale dans l'appel d'offre constitue une défaite doublement considérable pour l'industrie de l'armement américain : d'abord parce que le Rafale a été jugé supérieur au F18, alors que depuis l'origine le discours américain est "Rafale n'existe pas : "Rafale does not exist". Cette percée, outre qu'il s'agit d'un camouflet, détruit toute leur diplomatie militaire visant à écraser la concurrence française, les maudits Frenchies.
L'autre défaite est plus intérieure et plus considérable encore : c'est l'échec du JSF 35 qui apparaît de plus en plus comme un avion virtuel et qui ne sera pas opérationnel avant 4/5 ans, au mieux; échec qui vient après un autre échec tout aussi cinglant, celui du F22 Raptor, avion de supériorité aérienne, initialement prévu pour compter 2.500 appareils, et dont Obama a réduit la production à 280 exemplaires.
Ces échecs font apparaître clairement que le roi US est en fait un roi nu et qu'il ne peut plus compter que sur ses lobbies pour placer son aéronautique. Il devient donc plus que necéssaire, impératif même, de détruire l'industrie d'armement française qui est la seule composante occidentale qu'il ne contrôle pas.
Or, les US ont les moyens de faire pression sur l'Inde, et ils ne vont pas s'en priver.
Le premier élément de réponse sera dans le basculement géostratégique qui va voir l'affaiblissement du rôle du Pakistan dans la stratégie américaine en contrepartie du renforcement du rôle de l'Inde. Celle-ci ne pourra résister à cet argument et "récompensera" vraisemblablement son allié américain en annulant l'appel d'offres MRCCA qui a débouché sur la percée du Rafale, et le tour sera joué.
Mais cela n'enlève rien à la victoire diplomatique française : désormais "Rafale does exist", quoique qu'en disent le Pentagone et les Américains.
Si l'annulation de l'appel d'offres n'est pas trop rapide, cela devrait néanmoins inciter les EAU a accélérer leurs sortie de négociations pour les 60 Rafale du Golfe; dossier où la pression est moins grande, car il y a la reprise des 60 Mirage 2000; et ce n'est certainement pas les Américains qui vont reprendre cet appareil : ce serait un trop beau cadeau fait aux Français. Donc il n'y a que Paris qui puisse les reprendre, et pour cela, il faut que les EAU acquièrent les Rafale en compensation.
Les États Unis sont de plus en plus dans la position d'un tigre blessé, encore très puissant. Leur réaction sera à la mesure de leur ultra-puissante réaction de survie. Ce qui peut les amener à revoir leur position, ce sera la prise de distance de leur allié israélien, dont je prévois la frappe préventive sur l'Iran pour bientôt.
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| | | Thierry Membre initié
Nombre de messages : 331 Age : 66 Localisation : France Langue : français Emploi/loisirs : politique Date d'inscription : 27/04/2006
| Sujet: Re: Premiers Rafale (enfin) vendus ? Mer 08 Fév 2012, 6:14 pm | |
| Je ne partage pas vos inquietudes François.Oh pas que je sois naïf,moi aussi je suis sur mes gardes et tant que le 1er virement du Ministere indien des Finançes ne tombera pas sur le compte x de telle banque du consortium Dassault Thales Safran je le resterais Je ne vois pas les États-Unis d\'Amérique vendre des F35 "débridé"avec partage total de la technologie (exigé par l'Inde)à ce pays,petite Chine de plus d'un milliard d'habitants,qui va déja reçevoir le nec plus ultra de la Russie, le PAK FA,avec partage entierde technologie,qui recevrait donc le nec plus ultra français(Rafale et assoçiés Thales Safran-moteur Snecma) par dessus un parc de Sukhoi,Mirage 2000 Les Indiens, Chine potentielle à disons 65% actuellement,ont la pretention d'apprendre à fabriquer eux memes malgré les deboires de leur project actuel LCA via le fabricant d'Etat HAL. Le choix français est genial pour l'Inde car les Français ont faim,tres faim et l'Inde va pouvoir négoçier au mieux TOUT l'aççés aux systemes Rafale.Couplé au bel avion PAK FA russe qui sera l'equivalent du F35 à peu pres (sur ce dossier dommage qu'il y a quelques années Dassault est refusé l'offre russe Sukhoide co developper emsemble cet avion ...)Si vous rajoutez l'expertise française de Thales +Dassault Snecma, je serais la Françe je ferais une joint venture capitalistique avec l'Etat indien sur ce volet technologique. Je ne vois donc pas l'Etat indien à ce niveau avançé du dossier desormais se contredire et tout annuler pour un F35 . Bien sûr il tiendra à la France politique d'apres mai 2012 ,quelque soit le vainqueur,de continuer à fournir toute l'assistance à ses fournisseurs nationaux pour signer in fine ses contrats RV d'ici fin 2012 alors .Inch Allah | |
| | | Thierry Membre initié
Nombre de messages : 331 Age : 66 Localisation : France Langue : français Emploi/loisirs : politique Date d'inscription : 27/04/2006
| Sujet: Re: Premiers Rafale (enfin) vendus ? Jeu 09 Fév 2012, 9:03 pm | |
| Scoop pour vous François :le Brésil passera commande d'un premier lot de 36 Rafale au consortium français mené par Dassault au 1er semestre ,juste apres le 6 mai ...fidélité ideologique oblige au cas ou ... Scoop à prendre encore avec un certain recul mais scoop quand même . Et les EAU devraient eux le faire avant ,vers fin mars-debut avril,fidelité ideologique oblige aussi..... source :revue de presse (très controlée) d'aujourd'hui du serviçe de presse de la Marine du Brésil.... http://www.mar.mil.br/menu_v/sinopse/2007/sinopse.htm#not60357(Folha de Sao Paulo selon l'ancienne journaliste supportriçe acharnée du suédois Gripen ...la roue tourne) Pour les EAU, pas le temps là de vous mettre ici des traçes ecrites mais cela date deja d'environ 15 jours leur diffusion. | |
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