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Joseph Julien ROSE (22-04-1794 / 16-04-1896, 101 ans) : né à Souesmes (canton de Salbris, Loir-et-Cher), il décède à Aubigny. Ancien soldat de la Grande Armée engagé à 18 ans, il était caporal au 65ème de ligne. Titulaire de la Médaille de Sainte-Hélène, il était un des héros du banquet des criméens donné naguère à Paris. Il était rentier. Il aimait à raconter ses batailles, à chanter et était de toutes les fêtes.
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Léonard MEESTERS (22-03-1796 / 24-03-1896, 100 ans) : né et décédé à Eigenbilzen (Belgique).
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Pierre LARMOYEUX (05-03-1795 / 23-12-1895, 100 ans) : né et décédé à Ransart (Belgique).
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Jean-Jacques ROUSSET (13-04-1794 / 07-03-1895, 100 ans) : né à Arthun (Loire) ; décédé à Fleurs (42). Il participe aux campagnes de 1813 à 1815.
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Jean Jacques SABATIER (08-01-1792 / 25-05-1894, 102 ans) : né à Vernoux (Ardèche) ; décédé à Saint-Laurent-du-Pape (07). Il effectue les campagnes d'Espagne, Russie, Saxe.
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Emile MELLINET (01-06-1798 / 20-01-1894, 95 ans) : né et décédé à Nantes (44). Simple soldat en 1813, il passe sous-lieutenant au 88e de ligne le 25 février 1814 et participe à la défense de Paris (30 mars 1814). Mellinet effectue la campagne de Belgique (1815) avec le 96e de ligne, combat à Waterloo le 18 juin 1815. Sa carrière militaire est des plus remarquables : promu général de division le 22 juin 1855, il était grand-croix dans l'ordre de la Légion d'honneur (17 juin 1859).
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Jean Joseph GOOVAERTS (27-03-1792 / 21-10-1893, 101 ans) : né et décédé à Weerde (près de Malines, Belgique), ses parents étaient originaires de Rumpst (Belgique). Il entre dans l'armée française à la fin de l'Empire et se retire ensuite en Belgique. Il était médaillé de Sainte-Hélène.
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SCHAMHORST : décédé en août 1893 à Noerten (près de Goettingue en Allemagne) à l'âge de 94 ans, il était le dernier Hanovrien. Le capitaine Schamhorst avait pris part comme enseigne à la bataille de Waterloo : tous les officiers de son bataillon tués, légèrement blessé, le jeune enseigne avait pris le commandement des 20 soldats survivants. Il quitte le service en 1826 suite à une chute de cheval.
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Hector NIZOLE (29-07-1793 / en vie en juillet 1893) : né à Gué-d'Hossus (Ardennes), il fête ses 100 ans en son village de Rocroi (08). Il participa aux dernières campagnes de l'Empire et gagna ses galons de caporal à Smolensk.
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Monsieur GOHRING (1786 / en vie en juillet 1893) : il habitait Ottensen dans le Holstein (Allemagne) ; il était le doyen des 43 vétérans de l'époque napoléonienne qui vivaient encore en Allemagne en juillet 1893 ; ancien horloger.
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Monsieur WYGOLD (1789 / en vie en juillet 1893) : il habitait Velbert en Rhénanie (Allemagne) ; il était un des 43 vétérans de l'époque napoléonienne qui vivaient encore en Allemagne en juillet 1893.
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Christian MULLER (1795 / en vie en juillet 1893) : il habitait Berlin (Prusse, Allemagne) ; il était un des 43 vétérans de l'époque napoléonienne qui vivaient encore en Allemagne en juillet 1893.
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Monsieur KUGLER (1794 / en vie en juillet 1893) : il habitait Wolmsdorf (Silésie, Allemagne) ; il était un des 43 vétérans de l'époque napoléonienne qui vivaient encore en Allemagne en juillet 1893.
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Joseph Rose SCHNEIDER (1796 / en vie en juillet 1893) : il habitait Schreckendorf (Silésie, Allemagne) ; il était un des 43 vétérans de l'époque napoléonienne qui vivaient encore en Allemagne en juillet 1893.
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Wilhelm SCHUTZ (en vie en juillet 1893) : il habitait Warmbrunn (Silésie, Allemagne) ; il était un des 43 vétérans de l'époque napoléonienne qui vivaient encore en Allemagne en juillet 1893.
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Friedrich WERNER (1794 / en vie en juillet 1893) : il habitait Kainzen (Silésie, Allemagne) ; il était un des 43 vétérans de l'époque napoléonienne qui vivaient encore en Allemagne en juillet 1893.
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Andreas WYCZIK (1790 / en vie en juillet 1893) : il habitait Tarnowitz (Silésie, Allemagne) ; il était un des 43 vétérans de l'époque napoléonienne qui vivaient encore en Allemagne en juillet 1893.
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Pierre Louis SCHREUDER (26-06-1796 / juin 1893, 96 ans) : né à Paris, il décède à Vaux-Le-Pénil (77). Il était un des derniers survivants de Waterloo. Il avait été capitaine commandant des sapeurs-pompiers de Paris.
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Pierre Jules SOUFFLOT DE MAGNY ET DE PALOTTE (13-12-1793 / 02-06-1893, 99 ans) : né à Auxerre (Yonne), il décède à Paris (8 rue Pierre Charron). Engagé en 1809 il fait, avec la grande armée, toutes les campagnes jusqu'en 1815. Fourrier au 20e Chasseurs à Cheval dès le 26 janvier 1810, il passe au 13ème Chasseurs à Cheval en décembre 1811. Il revient au 20e Chasseurs en mai 1812. Il participe ainsi aux campagnes de : 1810-1811 (Espagne et Portugal) ; 1812 (Russie) ; 1813 (Saxe) ; 1814 (France) ; 1815 (Belgique). Au cours d'un engagement dans la vallée du Mondego (le 12 juillet 1812), à Guarda, il ramène en ses lignes un drapeau anglais (ce drapeau est toujours aux Invalides) ; il commandait le peloton d'escorte du Maréchal Marmont. Il est nommé lieutenant dans les Lanciers de la Garde impériale par décret du 22 mai 1815. Il quitte l'armée après Waterloo et entre à la Compagnie des messageries maritimes dont il devient un des administrateurs. Chevalier de la Légion d'honneur dès le 12 février 1813, un décret du 18 décembre 1891 le fait commandeur.
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Antoine GERARD (né vers 1790 / 08-05-1893, 102 ans et demi). Né à Walscheid (Meurthe), il termina ses jours chez son gendre au 3 de la rue des Boulets (Paris 11e). Engagé à 16 ans, il fit les campagnes d'Espagne, d'Autriche, de Russie et ne quitta le service qu'après Waterloo.
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Charles Alexandre D'ANTHOUARD-VRAINCOURT (25-12-1796 / 08-03-1893, 96 ans) : Comte, né à Ecully (Rhône), médaillé de Saint-Hélène (entré au service, à Saint-Cyr, en 1813), commandeur de la Légion d'honneur, il fit carrière et devint général de division (commandant les subdivisions de la Seine-inférieure et de l'Eure).
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GITSCHMANN (1797 / 1893) : il habitait Seitendorf (Silésie, Allemagne).
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Amédée de BAST (08-09-1795 / début août 1892, 97 ans) : né à Paris, il décède à Triel, en région parisienne. Officier de l'Armée impériale, il est mis à la demi-solde par le gouvernement de restauration. Sous Charles X, il est un des auteurs les plus connus de France. Il écrit plus de 300 nouvelles. Il était à son décès le doyen de la société des gens de lettres.
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François Joseph Marie Gabriel MENGIN-LECREULX (12-03-1796 /
10-06-1892, 96 ans) : né à Nancy, il décède à Paris, au n°58 de la rue de Vaugirard. Entré à Polytechnique en 1812, il en sort sous-lieutenant du génie le 1er octobre 1815. Il est promu général de division le 03 mai 1855, et grand-officier de la Légion d'honneur le 14 mars 1860.
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Ambroise JOUGLARD (fin avril 1892, 102 ans) : décédé à Saint-Bonnet (Hautes-Alpes). Ancien vétéran de la campagne de Russie.
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Louis CARTIGNY (01-09-1791 / mars 1892, 100 ans) : né et décédé à Hyères, il fut simple soldat sous l'Empire et participa à la bataille de Trafalgar. Il s'embarqua en 1803 à bord du Redoutable. Le 21 octobre 1805, Le Redoutable aborde le Victory. Mais l'intervention du Téméraire et du Tonnant sauve le navire britannique. Cartigny est blessé au genou, est fait prisonnier et va passer dix ans sur les pontons anglais. Il était titulaire de la Légion d'honneur et médaillé de Sainte-Hélène.
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Sir Provo William PERRY WALLIS (12-05-1791 / 13-02-1892, 101 ans) : né à Halifax (Canada), il décède à Funtington (Angleterre). Il entre dans la marine britannique à 12 ans en 1804. En 1810, il participe comme lieutenant à la prise de la Guadeloupe au français. Dès 1812, il combat contre les américains. Il effectue une des plus belles carrières militaires de la marine royale britannique : il termine amiral de la flotte le 11 décembre 1877.
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Gaspar COSTELA VASQUEZ (décédé en 1892, 105 ans) : il combattit comme marin (à bord du Santa Ana) à Trafalgar avec la flotte franco-espagnole.
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Jean-Baptiste PIQUARD / PIQUART (18-12-1790 / 08-01-1892, 101 ans) : né et décédé à Beaumont-en-Argonne (Ardennes). Il est incorporé en 1809 au 13e régiment d'infanterie légère. Fait prisonnier la même année à Flessing, il passa cinq ans à Porthmouth, sur les pontons. Libéré, il combattit à Fleurus, puis à Waterloo où il reçut deux blessures au combat de la ferme des Quatre-Bras. Licencié en 1816 par suite de ses blessures avec le grade de caporal, il revint à son village, se maria et se livra aux travaux-des-champs. A sa mort, il était un des treize derniers survivants de Waterloo.
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Mathieu MARTIN (18-10-1792 / 07-01-1892, 99 ans) : né à Montliot-et-Courcelles (Côte d'Or), il décède à Chalons-sur-Marne (51). Ancien officier de l'Empire, chevalier de la Légion d'honneur, médaillé de Sainte-Hélène, il avait combattu lors de la bataille de Leipzig en 1813. Pendant la retraite avec MacDonald et Poniatowski, il traversa l'Elster à la nage et échappa à la mort.
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Pierre THEILLET (07-05-1787 / 29-08-1891, 104 ans) : né à Saint-Victurnien (France) et décédé à Jumet (Belgique). Les archives de Saint-Victurnien ayant été détruites, il n'a jamais pu se marier avec sa compagne, dont il eut de nombreux enfants, car il n'a jamais pu obtenir son acte de naissance (indispensable pour le mariage civil !).
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François Ange Joseph THIERY (25-09-1797 / 29-03-1891) : né à Tournai, décédé à Haelen (Belgique). Officier de santé dans la Grande Armée, il est fait prisonnier par les Russes en 1814 ; il est licencié en avril 1814. Médaillé de Sainte-Hélène.
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Narcisse SIMONNET (1790 / déc. 1890, 100 ans) : médaillé de Sainte-Hélène, il décède à Paris.
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Nicolas de LISLEFERME (déc. 1890, 96 ans) : décédé à Versailles (78), il était un des rares survivants de la Grande Armée : il avait assisté aux adieux de Fontainebleau. Il fit carrière et devint général de brigade. Commandeur de la Légion d'honneur depuis 1853.
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ALGRAIN : décédé à Mainvilliers (28) début juillet 1890 ; engagé à l'âge de 15 ans, il fit les campagnes de France et les 100 jours ; médaillé de Saint-Hélène.
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Dominique SINGES : décédé centenaire le 05 juillet 1890 à Masseube (Gers), il était un ancien vétéran des campagnes du Ier Empire.
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Jean KOLLER (avril 1790, en vie en avril 1890) : il fête ses 100 ans à Kronegg (Allemagne). Il participa aux campagnes napoléoniennes de 1812-1813 avec le 1er régiment des chasseurs bavarois au service de la France.
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François Placide HEBERT (1799 / mars 1890, 90 ans) : né et décédé à Saint-Valéry-en-Caux (76), il était notaire honoraire. Médaillé de Sainte-Hélène, il avait été caporal à la 13e compagnie des Gardes Côtes au sein de la direction d'artillerie du Havre du 25 mars 1811 au 16 sept. 1814.
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Etienne Fragile LEGENDRE (27-10-1788 / 10-03-1890, 101 ans) : Né et décédé à Poses (Eure).
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Jacques PIRON (19-10-1790 / mars 1890, 99 ans) : vétéran de la Grande Armée de 1813 à 1815, il décède à La Suze (Sarthe).
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Jh. DUCATE (1790 / 21-01-1890, 99 ans) : originaire de Courtrai, il s'éteind à Zwynaerde (Belgique). Médaillé de Sainte-Hélène.
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Joseph SUTHERLAND : dernier vétéran britannique de la Bataille de Trafalgar, il décède à Sttingbourne (Angleterre) début mars 1890.
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Maurice DAGUILHON-PUJOL (décédé fin février 1890 à l'âge de 93 ans): ancien garde du corps de Jérôme Napoléon, roi de Westphalie ; médaillé de Sainte-Hélène.
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Isidore DOUE (1792 / févr. 1890) : propriétaire à Bourdenay-Le-Hayer (Aube), il était médaillé de Sainte-Hélène.
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Nicolas Louis PREVEL (19-12-1789 / janv. 1890, 100 ans) : né à Paris il décède à Etain (Meuse). Il était chevalier de la Légion d'honneur. Il entre en 1808 comme voltigeur au 8e léger et prend rapidement des galons : caporal en 1810, sergent en 1813, sous-lieutenant deux mois plus tard. Il participe à la campagne d'Espagne de 1812, puis à celle de Prusse en 1813 où il est blessé d'un éclat d'obus à la bataille de Leipzig. Il est à nouveau blessé d'un coup de feu au bras droit le 24 février 1814 à Annecy. Il passe quatre mois à Lyon où il obtient le grade de lieutenant. Il est admis à la retraite à 25 ans le 14 sept. 1814.
Sur son monument funéraire au cimetière d'Etain (dont nous aimerions beaucoup avoir la photographie) figure l'aigle impérial, la médaille de Sainte-Hélène, ses épaulettes et états de service (Catalogne, Lutzen, Dresde, Leipzig, Hanau-Savoie et Valenciennes).
[source principale : bulletin municipal de la Mairie d'Etain de septembre 2006, p.9] -
Toussaint Guillaume GAUVET : décédé début janvier 1890 à Toulouse (Faubourg Bonnefoy) à l'âge de 100 ans ; ancien contrôleur des contributions indirectes ; médaillé de Sainte-Hélène.
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Mathieu Marie Désiré RICHARD (07-09-1795 / 1890) : né à Brest, médaillé de Sainte-Hélène (entré au service en 1813), commandeur de la Légion d'honneur, il fit carrière et devint général de brigade.
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Louis Joseph KAESS (19-03-1790 / 02-02-1889, 98 ans) : Ribeauvillé (Alsace) ; [
lien]. Conscrit en 1810, il participe, comme voltigeur, aux campagnes de 1810 à 1815. Ses affectations furent : 95e de Ligne, puis 130e de Ligne, puis 3e compagnie 3e bataillon.
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François SELLIER : décédé le 8 mars 1887 à Noisy-le-Grand (93) ; il est incorporé le 17 octobre 1809 au 5e léger ; il passe au 34e léger le 1er avril 1811, puis au 12e régiment de vétérans le 20 mai 1813.
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Lieutenant-Colonel James FYNMORE : ancien vétéran britannique de Trafalgar, il décède en 1887.
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François Martin JORDY (11-09-1795 / 16-01-1887, 91 ans) : né à Corneilla Conflent (66) et décédé à Arcueil (94) au 7 rue des Tournelles. En service de 1812 à 1828. Médaillé de Sainte-Hélène.
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Jean-Baptiste DELANNOY (27-06-1790 / 23-02-1886, 95 ans) : né et décédé à Pisseleu (Oise). Médaillé de Sainte-Hélène.
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Bernard ARDOHAIN (01-09-1794 / 02-12-1885, 91 ans) : né à Osses (64), il décède à Paris (2e). Il effectue les campagnes de 1813 et 1814. Caporal en 1814, il ne quittera définitivement l'armée qu'en décembre 1832. Médaillé de Sainte-Hélène.
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Noël DENISE (12-10-1791 / 29-08-1885, 93 ans) : Né à Paris, il décède à Vaujours (93). Menuisier avant son incorporation au 16e régiment de chasseurs à cheval le 21 mai 1811. Fait prisonnier le 23 octobre 1812. Il se porte vol ontaire pour les hussards de la garde royale le 16 janvier 1816. Il quitte l'armée le 16 janvier 1922.
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M. L. J. BRIALMONT (17-02-1789 / 15-04-1885, 96 ans) : de Liège (Belgique). Affectations : soldat au 86e régiment de ligne en sept. 1808, fourrier le 7 mai 1810, sergent au régiment de Belle-Ile (devenu 36e de ligne) le 23 mars 1811, lieutenant le 28 janvier 1813, capitaine aux États-majors d'Italie. Démissionné honorablement le 28 janvier 1816, il avait participé aux campagnes de 1808 et 1811 en Espagne, de 1812 en Russie, de 1813 en Saxe et en Italie, de 1814 en Italie, de 1815 à Waterloo. Il fut blessé : d'un coup de feu à la jambe gauche au siège d'Astorgo, le 28 mars 1810 ; d'un coup de lance à la jambe droite à la bataille de Mailoïaros Lavitz, le 23 octobre 1812 ; de coups de feu au bras gauche et à l'épaule droite, à la bataille de Bautzen, le 21 mai 1813. Chevalier de la légion d'honneur du 7 septembre 1812, il en devient commandeur en 1854. Grand cordon de l'ordre de Léopold en sept. 1878 (haute distinction belge), médaillé de Sainte-Hélène, le lieutenant général Brialmont était le Nestor des officiers de l'armée belge, et le dernier officier belge qui servit dans les rangs de l'armée française.