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 Alchimie et fusions par erwin

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aigle gouvernant
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aigle gouvernant


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MessageSujet: Alchimie et fusions par erwin   Alchimie et fusions par erwin EmptyMar 29 Déc 2020, 11:20 am

Bonjour à toutes et tous , tout d’abord quand on parle d’alchimie et de fusions , c’est quoi l’alchimie et les fusions ?

Une alchimie , c’est le mélange de corps métalliques par exemple
Une fusion , c’est l’intégration d’un corps dans un autre

L’alchimie de plusieurs fusions , c’est la parfaite harmonisation de corps de toutes origines qui se sont fondus , l’un dans l’autre , ces circonférences d’intégrations , dans le mélange de corps terrestres est l’amorce de mélanges de toutes origines , mais ces fusions venant de l’alchimie , quelles sont leurs histoires ,leurs origines ?

Au moyen-âge , le fait de parler d’alchimie était considéré comme de la sorcellerie , car incontrôlable , et particulièrement du clergé , qui régnait en maître sur toutes les sciences et les dogmes et théories , et étaient uniquement basées sur la bible évangélique et apostolique , et donc comme sorcellerie directement soumise à la torture de la question et au supplice du bûcher (brulé vif) . Mais remontons plus loin dans le temps ,loin des dogmes cléricaux , l’alchimie d’Adam et Eve ou leurs fusions corporelles ont donné naissance à l’humanité.

L’alchimie est une discipline qui peut se définir comme « un ensemble de pratiques et de spéculations en rapport avec la transmutation des métaux » . L'un des objectifs de l'alchimie est le grand œuvre, c'est-à-dire la réalisation de la pierre philosophale permettant la transmutation des métaux, principalement des métaux « vils », comme le plomb, en métaux nobles comme l'argent ou l'or.

Cet objectif se fonde sur la théorie que les métaux sont des corps composés (souvent de soufre et de mercure). Un autre objectif classique de l'alchimie est la recherche de la panacée (médecine universelle) et la prolongation de la vie via un élixir de longue vie. La pratique de l'alchimie et les théories de la matière sur lesquelles elle se fonde, sont parfois accompagnées, notamment à partir de la Renaissance, de spéculations philosophiques, mystiques ou spirituelles.
Des pensées et des pratiques de type alchimique ont existé en Chine dès le ive siècle av. J.-C. et en Inde dès le vie siècle. L'alchimie occidentale, quant à elle, commence dans l'Égypte gréco-romaine au début de notre ère, puis dans le monde arabo-musulman, d'où elle se transmet au Moyen Âge à l'Occident latin, où elle se développe à la Renaissance et jusqu'au début de l'époque moderne. Jusqu'à la fin du xviie siècle les mots alchimie et chimie sont synonymes et utilisés indifféremment. Ce n'est qu'au cours du xviiie siècle qu'ils se distinguent et que l'alchimie connaît une phase de déclin, sans toutefois disparaître totalement, alors que la chimie moderne s'impose avec les travaux d'Antoine Lavoisier, et la découverte que les métaux sont des « substances simples ».
De nombreuses techniques artisanales sont connues dans l'Égypte hellénistique avant l'apparition de l'alchimie : fonte des métaux (seulement sept métaux sont connus de l'antiquité jusqu'à la renaissance : or, cuivre, argent, plomb, étain, fer et mercure), la fabrication d'alliage (bronze et laiton), différentes techniques de métallurgie et d'orfèvrerie, le travail du verre, la fabrication de gemmes artificielles, la fabrication de cosmétique25,26.
Les différentes techniques de raffinage des minerais aurifères et argentifères sont particulièrement pertinentes à ce qui allait être appelé alchimie. Les premières techniques consistent à extraire les métaux précieux des minerais. Comme le mentionne Pline l'ancien à la fin du ier siècle, le mercure était utilisé pour séparer l'or du minerai27. L'or et les argents se trouvant généralement mélangés l'un à l'autre ainsi qu'à d'autres métaux, la séparation de ces métaux était nécessaire à l'obtention d'or et d'argent de haut titre. Une première technique, la coupellation, permettait de séparer l'or et l'argent d'autres métaux mais non pas l'or de l'argent28. Pour ce faire, on utilisait plutôt la cémentation, une technique qui consistait à calciner l’alliage d'or et d'argent avec d'autres produits, dont le sel, dans des vases d'argile. Sous l'effet de la chaleur, l'argent du mélange réagit avec le sel et se colle aux parois du vase. Cette technique fut décrite par Agatarchide de Cnide dans un ouvrage maintenant perdu et cité par Diodore de Sicile29,30. Des fouilles archéologiques à Sardes ont aussi démontré qu'une technique de cémentation similaire à celle décrite par Agarthacide y fut utilisée31.
Un lien peut-être plus fort encore peut être fait entre l'utilisation de mercure pour la dorure (le mercure y servant à coller des feuilles d'or sur un objet)32, le rôle que cette technique jouait dans la coloration des statues et l'importance que le mercure revêt dans les commentaires alchimiques, notamment ceux de Zosime de Panopolis33.

Les livres de recettes[modifier | modifier le code]

Une page du papyrus de Stockholm.
Les plus anciens textes grecs qu'on peut relier à l'alchimie sont les papyrus de Leyde et de Stockholm, écrits en grec et découverts en Égypte, et qui datent du iiie siècle
Selon Lawrence Principe c'est vraisemblablement au cours du iiie siècle que l'idée, non plus d'imiter l'or et l'argent, mais de les fabriquer réellement émergea48. Après le Physika kai mystika du pseudo-Démocrite, on dispose d'une série de citations ou de courts traités attribués à des personnages mythiques ou célèbres (HermèsIsisMoïseAgathodémonJambliqueMarie la JuiveCléopatreComariusOstanèsPamménnèsPibechius..., pour la plupart cités par Zosime de Panopolis

Premières techniques alchimiques

Les alchimistes alexandrins utilisaient quatre types de techniques pour « produire » de l'or, techniques consignées dans des recettes52 :

  • la fabrication d'alliages semblables à de l'or, composés de cuivre, d'étain et de zinc (comme le laiton ou le moderne « or de Mannheim », alliage de cuivre et de zinc utilisé en bijouterie ;

  • l'altération de l'or, en lui incorporant du cuivre et de l'argent dont les teintes rougeâtres et verdâtres des alliages avec l'or se compensent, ne modifiant pas la coloration initiale. Les alchimistes interprétaient cela comme la transformation de l'argent et du cuivre initial par l'or agissant comme une semence ;

  • la dorure superficielle des métaux (les recettes parlent alors de teinture plutôt que de fabrication). Cela se faisait par trois méthodes : l'utilisation d'un vernis laque teinté, le traitement par des solutions pour former une couche de sulfures, et la corrosion en surface d'or altéré, pour ne laisser à l'extérieur qu'une couche d'or pur (l'agent corrosif étant probablement une sorte d'anhydride sulfurique obtenu par calcination de sulfates de fer et de cuivre) ;

  • l'utilisation de substances volatiles dans des processus de distillation et de sublimation, permettant d'extraire l'« esprit » d'un corps et de l'y réintroduire.



Quelques alchimies : Alchimie byzantine.
Corpus alchimique grec.[modifier | modifier le code]
L’alchimie a été connue des byzantins à travers un corps de texte que l’historiographie nomme la [url=https://gallica.bnf.fr/services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&collapsing=disabled&rk=21459;2&query=dc.relation all "cb30095132b"]collection alchimique grecque[/url] [archive]56.

Feux grégeois et militarisation de l’alchimie.[size=16][modifier | modifier le code][/size]

Feu grégeois.
L’alchimie intéressait les élites pour les perspectives de richesses qu’elle leur faisait miroiter certes, mais aussi pour des raisons de pouvoir militaire. En tout point les byzantins sont les héritiers des techniques militaires propres à la civilisation gréco-romaine93 mais ils n’hésitent pas à utiliser les recherches alchimiques pour mettre en place de nouvelles armes de guerre.
Très peu est connu de ce que l’on appelle le feu Grégeois, mais son invention place sans aucun doute les Byzantins à l’avant-plan dans l’invention des armes à feu qu’on attribuait jusqu’alors aux Chinois.94 L’appareil était particulièrement utilisé sur les bateaux95, comme c’est le cas pour repousser les invasions arabes, à deux reprises, lorsqu’ils assiègent Constantinople. Jean Skylitzès nous en donne un exemple illustré dans sa Chronique dont le manuscrit est conservé à Madrid.

Alchimie au xviiie siècle : de l'alchimie à la chimie[modifier | modifier le code]

Robert Boyle qui croit à la possibilité de la transmutation des métaux, met en doute, dans The Sceptical Chymist (1661), la théorie des quatre éléments ainsi que celle des trois principes paracelsiens (soufre, mercure et sel), et introduits l'idée d'élément chimique comme élément indécomposable, et non transformable en un autre élément.

Alchimie au xixe siècle et au xxe siècle[modifier | modifier le code]

Au xixe siècle, les quelques alchimistes résiduels sont considérés comme des curiosités, vestiges d'une époque révolue158.
Ceux qui pratiquent l'hyperchimie (Tiffereau, Lucas, Delobel, Jollivet-Castelot) veulent faire de l'alchimie de façon strictement chimique. Théodore Tiffereau fabrique de l'or à Mexico en 1847, et Gustave Itasse, un chimiste, découvre que cet or possède « toutes les propriétés de l'or natif mais diffère de celui-ci par quelques propriétés chimiques n'appartenant pas en propre à un autre métal »15

Chine[modifier | modifier le code]

Articles détaillés : Alchimie taoïste et Neidan.
La recherche des remèdes d'immortalité fait partie de la culture chinoise antique depuis la période des Royaumes combattants.
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