Notre appartenance française [VINCENT]

Notre appartenance française (topic de VINCENT publié sur l'ancien forum)

Citation :

La Wallonie est liée de manière consubstantielle à la France. Malgré la propagande belgicaine, cette vérité finira par s'imposer, à la suite de la disparition inéluctable de l'Etat belge. Qu'est-ce qui justifierait le maintien de l'Etat belge ?
Pierre RUELLE, professeur de philologie romane à l'Université Libre de Bruxelles, membre de l'Académie royale de Langue et de Littérature française, et fer de lance du Mouvement wallon pour le Retour à la France, qui nous a malheureusement quittés en 1993, le disait dans son livre, Un certain amour de la France, publié chez BERGER-LEVRAULT en 1987 (pp. 121-122):

"La Wallonie est une province française. Que l'on refuse d'en convenir et l'on devra faire appel aux arguments les plus spécieux.
L'histoire ? Parce que la Lotharingie relevait du Saint-Empire et non de la France ? Cela nous a valu d'avoir des maîtres espagnols et autrichiens, étrangers à notre culture française, qui nous ont maintenu durement dans l'obéissance. Parce que nous avons fait partie des Etats de Bourgogne, cette folle tentative de refaire une Lotharingie où auraient dû coexister la Flandre, la Wallonie actuelle, la Lorraine, la France-Comté, la Bourgogne et tous les territoires romans ou germaniques dont le Téméraire aurait pu s'emparer ? Un dément y a repensé il n'y a pas si longtemps, il s'appelait Léon Degrelle et on se rappellera quel maître il servait. Parce qu'il y eut pendant quinze ans un royaume des Pays-Bas qui, s'il avait duré, aurait fait de nous des Hollandais de seconde zone ? Parce qu'il existe encore une Belgique où, de plus en plus, d'année en année, par le seul jeu parlementaire, une majorité flamande nous impose sa volonté ?
Alléguera-t-on l'unité dialectale ? On est las de le répéter : le wallon, le picard et le lorrain sont des dialectes différents dont les deux derniers s'étendent sur de vastes territoires français et chacun se subdivise en sous-dialectes et en patois. Les dialectes, en Wallonie, dans la mesure où ils sont encore connus, ne créent une communauté de sentiment que dans des territoires exigus.
Fera-t-on, pour finir, appel aux arguments d'ordre économique ? Ils sont inexistants. Où est la solidarité belge ? La Wallonie, dont tous les charbonnages ont été fermés, comble sans se lasser le déficit des charbonnages limbourgeois et celui des ports de Zeebrugge et d'Anvers.
Toute cette argumentation est sans force parce qu'elle est fausse. Pis ou mieux, elle ne rencontre même pas son objet, car, vous l'aviez remarqué, serait-elle même vraie dans toutes ses parties qu'elle ne changerait rien à notre identité française, à notre appartenance française."

J'ai le sentiment que certains, dans les forums ou ailleurs, se refroidissent un peu vite. Ils se montrent trop impatients, ou se disent "déçus".

Pourquoi "déçus" ? Parce que les belgicains ne désarment pas ? Mais la Belgique est en sursis, et elle rendra l'âme quand la Flandre le voudra. Ce qui est certain, c'est que la Belgique disparaîtra.

Parce que la France ne répond pas à leurs attentes ? Mais la vie politique est en constante évolution. Je ne crois pas aux fatalités de l'Histoire. La France dispose encore d'atouts importants pour se régénérer, et il serait lâche de ne plus croire en ses potentialités.

La fidélité est affaire de patience et d'opiniâtreté. Notre détermination doit demeurer intacte. C'est nous qui menons contre la Belgique une guerre d'usure, que nous gagnerons, parce que la Belgique ne peut survivre.

La France changera d'optique aussitôt que l'Etat belge se sera écroulé.

Dans le meilleur des cas, l'arrogance flamande sera telle au lendemain des législatives de 2007 que l'ensemble des partis francophones devront faire front pour ne pas être accusés de lâcheté même si Elio di RUPO essaiera encore de faire la bise à son alter ego flamand, Yves LETERME (le MinistrePrésident de Flandre).
Face aux revendications flamandes, la Communauté française Wallonie-Bruxelles devra se ressouder et exiger que la sission de l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvoorde soit liée au rattachement des six communes dites "à facilités linguistiques" qui encarcanent bruxelles soient rattachées à la Communauté française Wallonie-Bruxelles afin que les régions de Bruxelles et de la Wallonie ne soient plus géographiquement séparées.
Ensuite, les Flamands devront payer pour tout ce qui a été jadis construit avec l'argent des francophones comme le terminal de Zeebrugge, l'aéroport "national" de Zaventem, le Jardin botanique de Meise, le Musée de Tervuren, etc. Cela devra être du donnant-donnant jusqu'au dernier euro centime.
Finalement, les Flamands qui continueront à travailler à Bruxelles et en Wallonie devront y payer leurs impôts sur les personnes physiques et ne pourront plus imposer le bilinguisme à Bruxelles.
Ensuite, la Flandre sera libre de créer sa république indépendante ou de s'unir aux Pays-Bas (ce qui me semble logique).
Sachons rester optimiste : un an passe tellement vite !