Dominique de VILLEPIN défend le CPE bec et ongles !

Source : http://www.latribune.fr/News/News.nsf/AllByID/ap-social-cpe-chirac-gouvernement?OpenDocument

Dépêche reçue le 17/03/06 à 19:07

CPE: Villepin hausse le ton

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Dominique de Villepin hausse le ton à la veille de la journée nationale de manifestations contre le contrat première de embauche (CPE). Dans une condamnation du blocage d'une partie des universités, le Premier ministre a souhaité vendredi soir que les étudiants "aient la liberté d'étudier" et "puissent préparer sereinement leurs examens".

Jacques Chirac, apparemment inquiet devant la mobilisation annoncée, a souhaité de son côté que le dialogue "s'ouvre au plus vite" entre le gouvernement et les partenaires sociaux.

"Le gouvernement, vous le savez, est prêt au dialogue. Pour ma part, je souhaite que celui-ci s'ouvre au plus vite", a-t-il déclaré lors d'une remise de décorations à l'Elysée. Jacques Chirac a réaffirmé son soutien au CPE, "élément important de la politique de lutte contre le chômage".

Cette intervention inopinée, la troisième en quatre jours de Jacques Chirac sur le CPE, traduit un certain agacement de l'hôte de l'Elysée face à l'évolution d'une crise qui risque de ternir la fin de son quinquennat. Elle sonne en même temps comme un rappel à l'ordre de Dominique de Villepin, incapable jusqu'à maintenant de convaincre les syndicats de s'asseoir autour d'une table.

Les offres de dialogue du Premier ministre pour "améliorer" le CPE n'ont pour l'heure pas été entendues par les syndicats. Fortes de la mobilisation dans les universités et dans la rue, les organisations syndicales mettent le retrait du contrat en préalable à toute discussion.

Surtout, la stratégie de Dominique de Villepin consistant à miser sur la pédagogie pour convaincre l'opinion de l'intérêt du nouveau contrat pour l'emploi des jeunes est battue en brèche par les derniers sondages. Plus de deux Français sur trois, 68% exactement, sont favorables au retrait du CPE, contre 55% le 8 mars, selon un sondage CSA publié vendredi par "Le Parisien/Aujourd'hui en France".

Loin de changer de stratégie, le Premier ministre est apparu droit dans ses bottes vendredi soir avant de recevoir une délégation de présidents d'université.

"Nous voulons que les étudiants puissent préparer sereinement leurs examens, qu'ils aient la liberté d'étudier", a déclaré le Premier ministre, au risque de mettre encore de l'huile sur le feu.

Quinze universités étaient bloquées vendredi soir et 34 perturbées par les étudiants anti-CPE, selon le ministère de l'Education nationale. Les chiffres étaient jeudi soir de 21 universités bloquées et 41 perturbées.

Reste que le Premier ministre va sans doute être contraint d'aller plus loin dans les concessions après les manifestations de samedi, qui s'annoncent massives. "Il y a des choses qui peuvent encore être améliorées", expliquait-on mercredi de source gouvernementale.

Dominique de Villepin ne peut cependant pas retirer le CPE sans perdre la face. "Le retrait ne sera jamais une solution", soulignait-on de même source. Un retrait reviendrait en outre à remettre en cause une loi votée par le Parlement et couperait le Premier ministre de sa majorité.

Déjà, les sarkozystes ne se privent pas de critiquer le "choix un peu aventureux" de Dominique de Villepin, selon l'expression de Patrick Devedjian. "Nous ne sommes philosophiquement pas favorables au CPE en soi", a déclaré le conseiller politique de Nicolas Sarkozy dans un entretien à Radio-Notre-Dame, RCF et "La Croix".

La solution pourrait consister à obliger les entreprises à justifier la rupture d'un CPE, en utilisant éventuellement le référent proposé par le gouvernement pour assister les jeunes embauchés en CPE.

Jean-Louis Borloo a peut-être vendu la mèche vendredi matin sur France-2. "Il faut justifier évidemment", a affirmé le ministre de l'Emploi. "Est-ce que c'est auprès d'un référent? Je ne doute pas une seconde qu'on trouvera les voies et moyens."

Devant le trouble suscité par ces propos sibyllins, le ministère de l'Emploi a publié un communiqué pour affirmer que M. Borloo ne s'était pas prononcé en faveur d'une motivation de la rupture du CPE par le chef d'entreprise.

En attendant, Dominique de Villepin consultait pour préparer les suites de la journée de samedi. Les ministres Jean-Louis Borloo et Gérard Larcher et le secrétaire général adjoint de l'Elysée, Augustin de Romanet, sont venus s'entretenir vendredi avec le chef du gouvernement et ses collaborateurs. AP

Coucou Villepin, de machin chose, tu ne te vante pas, que le gouvernement vient de recevoir une note de l'UNEDIC, pour rappeler, qu’ils n'ont plus les moyens de financer l'extension aux salariés du CPE.

Ils n’ont déjà plus d'argent pour la convention de reclassement personnalisé: CPR, de son nullissime prédécesseur.

Il faudrait, que l’état finance, mais là aussi, les caisses sont vides.

Nous n’allons pas dans le mur, nous y sommes, camarades syndiqués……….

Et dire que c'est le chouchou de CHIRAC, un énarque bardé de diplôme qui n'a jamais été élu de sa vie !

Et s'il avait raison ? Croit-on que les socialistes feraient mieux, s'ils étaient au pouvoir ? Oublie-t-on les manifestations de masse qui ont eu lieu sous le gouvernement Jospin ?

Question subsidiaire : dès qu'il s'agit d'entreprendre des réformes, la France est-elle encore gouvernable ?

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VINCENT a écrit:

Et s'il avait raison ? Croit-on que les socialistes feraient mieux, s'ils étaient au pouvoir ? Oublie-t-on les manifestations de masse qui ont eu lieu sous le gouvernement Jospin ?

Question subsidiaire : dès qu'il s'agit d'entreprendre des réformes, la France est-elle encore gouvernable ?

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Tu veux parler des boeufs qui ont manifesté contre Voynet à l'Agriculture? ou tu veux parler des porcs qui ont manifesté contre le PACS? :twisted:

Question subsidiaire: pourquoi est-ce que le gouvernement n'essaie pas de rechercher la concertation avant de passer au vote lorsqu'il s'agit de réformer?

Parce que la concertation ne fait pas partie de la culture syndicale en France !