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 Le PS va aux législatives en plein désarroi

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MessageSujet: Le PS va aux législatives en plein désarroi   Le PS va aux législatives en plein désarroi EmptyJeu 24 Mai 2007, 11:46 am

Source : http://www.plusnews.fr/articles/000662_post_1.php

15 mai 2007

Citation :
Le PS va aux législatives en plein désarroi


Après la défaite de Ségolène Royal à l'élection présidentielle et les premiers règlements de comptes, le Parti socialiste tente de se reconstruire en vue des législatives de juin. Pour l'instant, les alliances traditionnelles avec les Verts et le PCF sont compromises. Quant au Mouvement démocrate de François Bayrou, il revendique son indépendance au centre. Miné par une crise de leadership, le PS cherche des solutions pour récupérer un large espace électoral.

Le Parti socialiste

Le PS de défaite en défaite

Le parti socialiste a perdu 5 des 6 élections nationales qui se sont tenues ces 15 dernières années. La dernière victoire date d’il y a 10 ans, lors des législatives qui ont suivi la dissolution de l’Assemblée nationale par Jacques Chirac en 1997.

La défaite à la présidentielle de cette année est grave: «C’est le troisième échec consécutif pour l’élection du chef de l’Etat», a rappelé le socialiste Dominique Strauss-Kahn sur le plateau de France 2, le 6 mai, quelques minutes après l’annonce des résultats.

Dominique Strauss-Kahn le 6 mai sur France 2

La faute au parti, qui ne l’a pas suivi dans sa tentative de réforme sociale-démocrate, estime l’ex-ministre de l’Economie. «La gauche n’a toujours pas fait sa rénovation.»

Les erreurs de la campagne 2007

Pour Louis Mexandeau, ministre sous François Mitterrand et député socialiste du Calvados pendant 30 ans, c’est surtout le choix du candidat qui est à l’origine de la défaite. «La bataille était gagnable, explique-t-il. Avec la politique menée par la droite depuis 2002, une majorité de Français aurait dû se reporter sur la gauche. Pour preuve, ajoute-t-il, nous avons remporté les élections régionales et européennes en 2004.»
«Nous aurions eu plus de chances avec un candidat bien appuyé sur le parti et sur le projet du PS», estime Louis Mexandeau. «Ségolène Royal n’a pas donné une impression de cohérence et de crédibilité, notamment dans le domaine économique. Et à plusieurs reprises il y a eu des démentis sur des positions.»

La droitisation de la société

«Il fallait rassembler les siens avant de penser à s’élargir», résume Eric Dupin, journaliste, spécialiste de la gauche et auteur de l’ouvrage A droite toute ! (Fayard, 2007). Mais il attribue surtout la défaite à la présidentielle à un mouvement de fond : «La droitisation qui touche la France et beaucoup d’autres pays.»
«Cette tendance est accentuée par le fait que la gauche politique ne fait pas son travail, alors que la droite, à l’offensive sur le terrain des idées, a réussi sa rénovation.» Selon lui, les thèmes de campagne – le travail, la sécurité, les 35 heures – ont presque tous été imposés par le candidat UMP, et Ségolène Royal n’a fait que répondre. Au final,, conclut-il «le vote socialiste est souvent un vote de réaction [contre Nicolas Sarkozy], pas d’adhésion».
Aurélie Blondel aurelie@plusnews.fr

Pourquoi le PS peine à rassembler

Au 10, rue de Solférino à Paris, la fête est finie. Le PS est en travaux. On a décroché les roses et les portraits, déménagé les canapés et débranché les ordinateurs connectés à «Désir d’avenir», le site Internet de Ségolène Royal.
Pourtant, la candidate socialiste, qui a renoncé à se présenter à la députation, continue de se faire photographier. C’est son visage qui figurera sur les affiches de campagne. C’est également son programme qui servira à rassembler les électeurs.
Il s’agit pour l’instant de faire barrage à l’UMP. L’heure des remises en cause viendra après.
«L’objectif est de réussir le meilleur score possible en vue d’une reconquête du pouvoir, a annoncé hier le député européen Benoît Hamon lors d’un point presse. Nous devons incarner un contre-pouvoir.»
«Une élection législative organisée juste après la présidentielle est en général une élection de confirmation, rappelle Frédéric Dabi, directeur du département d’opinion publique de l’Ifop. D’après nos études, le PS devrait atteindre 28% et l’UMP 37%. Cette fois, le PS veut éviter un raz-de-marée de la droite comme celui de 1993.»
Pourtant, à l’intérieur comme à l’extérieur, la stratégie de rassemblement affichée par le PS peine à s’installer.

Le « non » des Verts

Avant-hier, les Verts ont refusé la proposition d’accord électoral. «Nous regrettons la décision des Verts, déplore Benoît Hamon, député européen PS. Il y a un choix politique qui a été fait.»
Toutefois, dans les circonscriptions des trois députés Verts sortants, Martine Billard et Yves Cochet à Paris, Noël Mamère en Gironde, les socialistes ne présenteront pas de candidats. En Loire-Atlantique et dans les Alpes-Maritimes, les accords électoraux locaux seront aussi respectés.
Aux yeux d’une partie des Verts, la proposition, qui concernait 14 circonscriptions, aurait pourtant constitué une chance. «Nous aurions dû accepter l’accord, même s'il était mauvais, regrette ainsi Noël Mamère, maire Vert de Bègles. La stratégie de repli est le pire des signes qu’on pouvait envoyer à ceux qui croient encore en nous.»
«Là, on a envoyé un signe à tous ceux qui voulaient partir», ajoute Noël Mamère, faisant allusion aux fuites vers le Mouvement démocrate de Bayrou ou vers les socialistes.
Le PCF veut sauver ses députés
Avec les communistes, l’alliance semble également compromise. Les réticences viennent du PS. «Les communistes viennent vers nous très tard. Le problème, c’est qu’ils veulent des accords là où on est sûrs de gagner», ironise Benoît Hamon.
«Les socialistes sont trop divisés, estime de son côté Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF. Ils ne savent pas s’ils doivent se tourner vers leur droite ou leur gauche. Ils nous ont dit : chacun roule pour sa boutique.»
Pour le PCF, qui présentera un candidat par circonscription, il s’agit de créer une dynamique contre Sarkozy, mais aussi de préserver la vingtaine de députés du groupe communiste à l’Assemblée.
En cas d’élimination probable de la gauche dès le premier tour, Benoît Hamon a envisagé la possibilité d’investir «des candidats de rassemblement», en fonction des rapports de forces locaux.
«Dans les 80 circonscriptions opportunistes, celles qui votent tantôt à gauche, tantôt à droite, une alliance à gauche peut sauver le PS, même si dans l’ensemble, la désunion est surtout préjudiciable aux Verts», conclut Frédéric Dabi, de l’Ifop.
Les communistes, eux, craignent des désistements en faveur du Mouvement démocrate de François Bayrou. Pour Benoît Hamon, la question ne se pose pas : «Le Mouvement démocrate est un objet politique non-identifié.»


Cécile Peltier cecile@plusnews.fr
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